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Belles dents pour maman, belles dents pour bébé!

On lit sur Medscape les résultats d’une étude ayant porté sur l’influence que peut avoir la santé dentaire de la mère sur celle de son enfant et sur différents aspects de la qualité de vie s’y rattachant.

L’étude regroupait 827 participants âgés de 32 ans; les mères de certains avaient été questionnées quant à leurs habitudes bucco-dentaires lorsque leur enfant avait 5 ans.

Il s’est avéré que lorsqu’il y avait des effets quant à la santé dentaire de la mère, ceux-ci se projetaient jusqu’à près de 30 ans plus tard, pour son enfant. En fait, les participants dont la mère n’avait pas de bonnes habitudes avaient une moins bonne qualité de vie en lien avec leur santé bucco-dentaire.

En général, la santé dentaire de la mère et les habitudes y étant reliées semblent avoir une influence sur celles de l’enfant. Une intervention en bas âge s’annonce donc nécessaire, même si dans certains cas, on croit que ce serait trop peu, trop tard.

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La chimiothérapie n’atteint pas bébé

Selon EurekAlert!, subir des traitements de chimiothérapie lorsqu’on est enceinte n’aura pas d’effets négatifs sur le bébé. Des chercheurs viennent de démontrer que de tels traitements n’entraînent pas de problèmes de développement, en ce qui a trait aux processus mentaux et au fonctionnement cardiaque.

Toutefois, on a remarqué que 47 des 70 enfants nés des grossesses ciblées étaient nés prématurément. Dans ce cas, c’est la prématurité qui aura une influence sur le développement cognitif, non pas la chimiothérapie elle-même.

Les femmes de cette étude, au nombre de 68, avaient toutes vécu un traitement de ce type durant leur grossesse. Il s’agissait d’une chimiothérapie combinée ou non à de la radiothérapie et à une chirurgie. Le cancer le plus fréquent chez les participantes était celui du sein (35 femmes).

Les chercheurs, malgré quelques remarques, soutiennent qu’une femme enceinte atteinte d’un cancer n’a pas à attendre la fin de sa grossesse pour profiter de traitements.

C’est la première fois que des bébés de 18 mois et plus dont la mère avait fait une chimiothérapie sont ainsi examinés.

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Le diabète maternel et son influence sur le bébé

Un bébé prématuré qui a un très faible poids de naissance ne sera pas plus exposé à des dangers pour sa santé si sa mère souffre de diabète, pour autant que la maladie est bien maîtrisée.

Comme nous pouvons le lire dans Pediatrics, le diabète maternel n’augmente pas nécessaire le risque de décès, de syndrome de détresse respiratoire ou de complications majeures chez le poupon prématuré.

Des chercheurs se sont basés sur des données prises de 1995 à 2007 pour faire ce constat. Il semble que les avancées actuelles permettent un suivi adéquat des symptômes du diabète maternel, évitant maintenant les risques présumés chez le bébé.

Ainsi, les différences entre les bébés prématurés, ceux nés à terme et ceux dont la mère ne souffrait pas de diabète se sont avérées minces. On souligne toutefois l’importance du suivi des poupons plus vulnérables, relevant les enjeux financiers qu’il engendre.

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Langue maternelle… ou paternelle?

Tous connaissent l’expression « langue maternelle », mais selon une récente étude américaine parue dans Science, celle-ci serait en fait plus « paternelle ».

Des chercheurs ont étudié les marqueurs génétiques de plusieurs centaines d’individus, partout dans le monde, pour analyser les particularités de chaque genre quant à la transmission de la langue.

Ils ont ainsi pu remarquer que le changement de la langue utilisée au sein d’une famille était très fortement influencé par le père, si l’on pense par exemple aux peuples qui enlevaient des femmes et les emmenaient (comme les Vikings, par exemple).

Le même phénomène a pu être remarqué lors de la période de l’agriculture, quand les hommes se retrouvaient plus nombreux que les femmes dans une communauté.

C’est à la lumière de résultats de ce type que les chercheurs ont pu statuer qu’en général, quand les deux parents proviennent d’environnements linguistiques différents, la langue du père devient prédominante au sein de la famille.

Le phénomène dont il est question ici prendrait source jusque dans la préhistoire, ajoutent les chercheurs. Les femmes préhistoriques auraient plus facilement adopté le langage des mâles immigrants, surtout si ces nouveaux venus avaient du pouvoir (à l’âge sédentaire et à l’âge de fer).

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La communication mère-enfant compromise par la télévision

On apprend dans Human Communication Research que la communication entre une mère et son enfant sera bel et bien altérée par le temps passé à écouter la télévision. C’est en comparant des mères et leur enfant écouter la télévision, lire des livres ou jouer ensemble que l’on a pu en relever les impacts sur le développement du petit.

 

Il a été clairement démontré que l’interaction entre un parent et son enfant aura particulièrement un effet négatif sur les aptitudes de langage et de lecture du bambin. Il semble que lorsque tous deux portent leur attention sur un même objet – la télévision, un livre ou un jouet –, la réponse de la mère aura un impact majeur sur la compréhension et la perception de soi-même de son enfant.

En d’autres mots, si la mère doit répondre à des questions ou donner des explications quant à de nouveaux mots ou objets, il est évident que cela aiderait l’enfant à progresser.

Cette étude a été menée par des chercheurs de l’Ohio State University.

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La dépression maternelle

Une récente étude de la Yale University démontre qu’une femme ne sera pas plus encline à devenir dépressive si elle arrête sa prise d’antidépresseurs durant sa grossesse ou après celle-ci.

C’est ce qu’ont statué les chercheurs après avoir suivi 778 femmes qui avaient déjà souffert de la dépression. Certaines avaient décidé d’elles-mêmes d’arrêter de prendre leurs médicaments, d’autres avaient choisi de poursuivre leur traitement.

Aucune différence notable quant à la prédominance d’épisodes dépressifs n’a pu être remarquée entre les deux groupes. En général, les femmes sauraient si elles peuvent arrêter de prendre leurs médicaments, ayant l’expérience de ce qui survient chez elles en le faisant.

Toutefois, celles qui ont connu quatre épisodes dépressifs ou plus avant leur grossesse avaient plus tendance à en connaître un nouveau lorsqu’elles étaient enceintes, et ce, qu’elles prennent ou non des antidépresseurs.

Les résultats complets de cette recherche sont parus récemment dans Epidemiology.

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La codéine est risquée durant l’allaitement

Une récente étude parue dans le Journal of Pediatrics met en évidence le danger potentiel de la codéine chez les mères qui allaitent. Ce médicament est pourtant prescrit couramment et depuis plusieurs années à de nouvelles mamans.

Or, le décès d’un bébé exposé à la codéine a remis les choses en perspective, et l’on a commencé à se questionner quant à son usage chez les mères qui ont choisi l’allaitement. Des médecins ont alors commencé à prescrire de l’oxycodone, qui est une solution de rechange à la codéine.

Selon l’étude présentée ici, l’oxycodone constitue un aussi grand danger que la codéine pour le bébé allaité. Au total, 533 femmes ont participé à l’investigation, laquelle touchait à l’acétaminophène, la codéine ou l’oxycodone en soulagement de la douleur durant la période d’allaitement.

Les participantes étaient aussi questionnées quant à leurs possibles épisodes de dépression liée au système nerveux central ainsi que ceux de leur enfant, toujours durant la période où elles prenaient lesdits médicaments tout en allaitant.

Chez les 210 mères qui allaitaient et prenaient de la codéine, des symptômes de dépression liée au système nerveux central ont été relevés chez 16,7 % des bébés. Quant aux 139 femmes dans la même situation, mais qui prenaient de l’oxycodone, 20 % des enfants présentaient ces symptômes.

Ajoutons finalement que pour celles qui allaitaient et prenaient de l’acétaminophène, au nombre de 184, seulement 0,5 % des bébés avaient des symptômes de dépression liée au système nerveux central.

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L’incroyable amour de maman

Un bébé qui a un tempérament difficile répondra mieux à des personnes extérieures à sa famille et à de nouvelles situations s’il a un attachement réel à sa mère. Il semble que l’amour de maman vienne même à bout des enfants plus irritables, apprend-on dans Child Development.

C’est ce qu’on a conclu après avoir suivi 84 bébés, de leur naissance à leurs 2 ans. On reconnaît les premiers signes de l’irritabilité dès l’âge d’un mois, et ils étaient définis par une série de tests sur les réactions des enfants.

Quant à leur attachement à leur mère, il a été évalué lorsqu’ils ont eu 12 mois. Afin de l’établir, on a observé le comportement de chaque enfant avec sa maman. Finalement, de 18 à 24 mois, les enfants ont été exposés à des adultes inconnus et à de nouveaux jouets.

Il en est donc ressorti que les enfants qui étaient les plus irritables à la naissance devenaient les plus sociables s’ils avaient un sincère attachement à leur maman.

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Tabagisme et grossesse : d’autres effets

Une femme qui fume durant sa grossesse exposerait son enfant à des problèmes physiques, mais aussi psychiatriques. Le tabagisme durant cette période aurait en effet des répercussions sur le développement cérébral du bébé à naître.

Une étude finlandaise publiée dans l’American Journal of Epidemology avance qu’un enfant dont la mère a fumé durant sa grossesse avait plus tendance à prendre des antidépresseurs, des stimulants et des drogues, plus tard dans la vie.

Plusieurs autres recherches avaient déjà présenté des effets de l’exposition prénatale et secondaire à la cigarette sur la santé mentale des enfants. C’est toutefois la première fois que l’on fait un lien précis entre la prise de médicaments chez une personne et le tabagisme de la mère.

L’étude en question a porté sur 175 000 enfants nés entre 1987 et 1989. Dès lors, on avait demandé aux mères si elles avaient fumé durant leur grossesse.

Par la suite, les données de naissance ont été comparées avec celles des prescriptions de médicaments couverts par l’assurance. Cette deuxième période s’est déroulée de 1994 à 2007, soit lorsque les enfants de l’étude avaient de 5 à 20 ans.

Si la mère n’avait pas fumé durant sa grossesse, 8 % des sujets prenaient au moins un médicament psychiatrique, contre 11 % si elle fumait moins de 10 cigarettes par jour, et 14 % si elle en prenait plus de 10 par jour.

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La santé du bébé reliée à la vitamine D

Les spécialistes rappellent que les femmes enceintes devraient être mieux suivies et évaluées quant à leur taux de vitamine D.

Une carence de cette vitamine peut mener à des convulsions, des problèmes cardiaques et un rachitisme chez son enfant. D’autres problèmes peuvent aussi être liés à une telle carence, dont le diabète et l’asthme.

De plus, on peut lire dans le Journal of Medical Screening que la source principale de vitamine D est bien l’exposition au soleil et à la lumière du jour, avec un taux de 90 %.

On recommande donc de faire passer des tests sanguins durant la grossesse afin d’évaluer quelles sont les femmes (et leur bébé) le plus à risque. À l’heure actuelle, les femmes enceintes sont encouragées à prendre des suppléments de vitamine D.