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Les problèmes de santé de la mère à l’enfant

Si sa mère connaît des problèmes de santé ou si elle est désavantagée dans sa vie en général, un enfant courra plus de risques d’être malade à son tour. Il semble de plus que cette corrélation ne s’explique pas que par des facteurs génétiques.

C’est ce que révèle une récente étude présentée à l’Annual Meeting of the American Sociological Association. On peut en voir un aperçu sur EurekAlert.

En se basant sur des données de 2007 et 2008, on a en effet remarqué que les enfants dont la mère était en mauvaise santé et vivait à la fois des difficultés éprouvaient plus souvent des problèmes de santé, soit 5 fois plus. Ainsi, on comprend que les raisons ne peuvent pas être que génétiques.

Ces enfants souffriraient plus souvent d’asthme et connaîtraient plus de problèmes d’apprentissage notamment. Les raisons en seraient nombreuses, dont les impacts émotifs et financiers de la mauvaise santé de la mère et de ses défis en général.

Mentionnons finalement que les difficultés de la mère pouvaient ici être son degré d’éducation, son revenu familial et sa structure familiale.

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Maman en surpoids : impacts sur le foie

On lit dans Pediatric Research que les effets de l’embonpoint sont nombreux chez l’enfant. Des chercheurs ont découvert une autre influence de l’indice de masse corporelle (IMC) de la future maman.

C’est qu’un IMC élevé durant la grossesse aurait des répercussions encore plus importantes que l’on croyait jusqu’ici. Ainsi, un bébé né d’une mère en surpoids sera non seulement plus gros et aura plus de gras dans la région de l’abdomen, il aura aussi une plus grande quantité de gras dans son foie.

De plus, même si l’indice de masse corporelle de la mère demeure dans les normales, il peut tout de même influencer la quantité de gras que le bébé accusera à sa naissance. On soutient aussi que ce lien pourrait exposer l’enfant à de plus grands risques de problèmes métaboliques.

Cette étude a porté sur 105 nouveaux nés dont on a déterminé l’indice de masse corporelle. L’IMC de leur mère avait été évalué avant leur naissance.

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Le stress est intergénérationnel

On lit dans Developmental Psychobiology que le stress vécu par des parents peut se transmettre à leur progéniture.

Des chercheurs ont recréé un modèle avec des rats, en raison de leurs similitudes avec les humains. Après avoir suivi 40 rats femelles avant même leur grossesse, ils ont remarqué des faits surprenants.

Tout d’abord, il semble qu’un stress vécu par la mère fera en sorte que l’interaction sociale de son bébé sera diminuée, mais que l’aptitude à éviter la détresse de l’enfant en sera améliorée.

Il semble donc que les parents tendent, du point de vue de l’évolution, à préparer leur progéniture à mieux se débrouiller au sein de son environnement.

Autrement dit, la mère aura tendance à créer ce qu’on appelle un « environnement thérapeutique » afin de minimiser les effets négatifs du stress sur la prochaine génération.

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La dépression atteint le cerveau de l’enfant

Des chercheurs de l’Université de Montréal on démontré qu’une partie du cerveau d’enfants nés d’une mère dépressive, l’amygdale, était plus grosse.

Rappelons que l’amygdale (complexe amygdalien) est un noyau situé dans le lobe temporal. Cette partie du cerveau est reliée à la réponse émotive.
 
Cela ferait donc en sorte que ces mêmes enfants ne répondraient pas de la même manière s’ils doivent affronter une situation nouvelle ou comportant un danger.
 
Selon les explications des chercheurs, lesquelles sont parues récemment dans Proceeding of the National Academy of Sciences, le cerveau de ces enfants est très sensible à la qualité des soins qui leur sont prodigués.
 
On parle ici en particulier du cerveau d’enfants de 10 ans dont la mère a présenté des symptômes de dépression tout au long de leur vie.
 
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L’allaitement est-il assez encouragé?

On croirait que l’on soutient beaucoup les femmes dans leur allaitement maternel. Pourtant, il semble que l’on n’encouragerait pas tant les jeunes mères à choisir l’allaitement ni de continuer à allaiter durant les mois suivants leur accouchement.

C’est du moins ce que l’on remarque clairement aux États-Unis, selon un rapport fourni par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC). En ce moment, seulement un peu plus de la moitié (60 %) des Américaines préconisent cette forme d’alimentation pour leur nouveau-né.
 
Sur ce nombre, une femme sur cinq poursuivra l’allaitement de son enfant jusqu’à l’âge de six mois. On accorde ce tort aux hôpitaux, dont une minorité (4 %) partage des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et de l’UNICEF sur cette pratique.
 
On estime de plus que cette trop faible popularité de l’allaitement engendrerait des coûts de 2,2 milliards de dollars à nos voisins du sud chaque année. La raison en est que les enfants qui ne sont pas allaités sont plus enclins à développer des infections et à devenir obèses.
 
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Danger des champs magnétiques pour le bébé

Les champs magnétiques représenteraient un élément dangereux lorsqu’une femme est enceinte. Il semble que la trop forte exposition à ces derniers augmenterait significativement l’apparition de l’asthme chez l’enfant.
 
On fait ici référence à ceux émis par les lignes à haute tension, ainsi que par les tours à émission cellulaire (pour les téléphones de ce type). Une très légère augmentation serait suffisante pour que le danger soit considéré; on parle ici d’à peine 1 mG (1 milligauss).
 
À la suite de cette exposition, les risques d’asthme chez l’enfant à naître grimpent de 15 %. Lors de la recherche, la corrélation était plus forte lorsqu’un enfant était le premier d’une famille ou lorsque sa mère avait un historique asthmatique.
 
Rappelons que les cas d’asthme ont augmenté au cours des dernières années. On a jusqu’ici étudié plusieurs causes environnementales, plus précisément des expositions chimiques, mais les conséquences physiques sont encore très peu connues.
 
Ces nouvelles données ont été présentées par une équipe de la Kaiser Permanent’s Division of Research (Oakland, Californie) dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine. Six cent vingt-six couples mère-enfant ont été suivis dans le cadre de cette étude.
 
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Piqûre de guêpe : que fera maman?

On lit sur DailyMark que selon les résultats d’un sondage, les trois quarts des mamans ne savent pas quoi faire en cas de choc anaphylactique. Environ 500 mères ont été questionnées sur ce sujet.

Si leur enfant avait une réaction allergique sévère à une piqûre d’abeille, 76 % d’entre elles ne pourraient pas la traiter et 66 % s’inquiètent pourtant des guêpes durant la saison chaude. 82 % évitent donc consciemment les lieux où il se trouve beaucoup d’insectes.

Pourtant, dans un tel cas, les règles à suivre sont plutôt simples. Première chose, on appelle à l’aide : on compose le 911. Surtout, on reste calme et on encourage l’enfant à faire de même.

Ensuite, en attendant l’ambulance, on fait étendre le petit sur le dos, les pieds relevés. De cette façon, le flux sanguin est dirigé vers la tête et le cœur. Si jamais l’enfant vomit, on le tourne simplement sur le côté, puis on le remet en position initiale jusqu’à l’arrivée des secours médicaux.

Dans la dernière année, on aurait enregistré une hausse de 13 % quant aux demandes d’aide reliées aux piqûres de guêpes. On appelle malgré tout au calme et on demande aux parents de relativiser les choses.

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D’où vient l’agressivité des jeunes enfants?

Des psychologues de l’Université Cardiff ont tenté de cerner les raisons poussant un bébé à avoir un comportement agressif. Pour ce faire, ils ont suivi 271 enfants et leurs parents.

La famille était rencontrée durant la grossesse, puis lorsque l’enfant avait atteint l’âge de 6, 12, 21 et 33 mois. Certaines corrélations ont ensuite pu être faites, quoiqu’elles demeurent d’une importance moyenne.

On a remarqué, entre autres, que les bébés qui tiraient souvent sur les jouets d’autres enfants étaient nés d’une mère ayant traversé une dépression durant sa grossesse. D’autre part, ceux qui employaient leur corps pour faire du mal aux autres avaient une mère qui avait vécu une enfance trouble.

Ces résultats, quoique partiels, en disent un peu sur les influences génétiques et environnementales. Malgré tout, les psychologues rappellent que de tels comportements demeurent une exception.

Les facteurs familiaux prédisant des comportements agressifs durant l’enfance et l’adolescence sont par ailleurs les mêmes que ceux qui concernent les bébés d’environ un an. L’étude complète paraîtra sous peu dans Psychological Science.

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Des piqûres sans douleur pour bébé

Le Centre hospitalier de Trois-Rivières, le CHRTR, entend mettre en pratique une méthode qui pourrait changer le monde de la pédiatrie et de la périnatalité.

Se basant sur le principe qu’un contact de la peau entre la mère et son enfant atténue de manière importante la douleur, la méthode non pharmaceutique du CHRTR pourrait jusqu’à neutraliser la douleur des bébés qui reçoivent des soins de santé en début de vie.

On forme en ce moment des infirmières du Centre parents-enfants du CHRTR sur cette méthode. Même si elle est excessivement simple, on rapporte que le personnel infirmier est maintenant confronté à un nouveau défi : s’adapter aux petits bébés et au rythme de chacun.

L’Ordre régional des infirmiers et infirmières de la Mauricie-Centre-du-Québec a remis le prix Innovation clinique 2011 au centre pour saluer l’instauration de cette méthode.

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Influence mère-fille ou fille-mère?

Non seulement une mère serait encline à reproduire les mimiques de sa fille, elle aurait aussi tendance à imiter son comportement en ce qui a trait à la consommation. Cette influence serait beaucoup plus marquée de fille à mère que l’inverse.

Ainsi, une fille aurait beaucoup de poids quant aux achats de sa mère, que ce soit pour des vêtements, du maquillage ou d’autres produits à usage personnel.

Ce sont ici les résultats d’une recherche effectuée par la Temple University Fox School of Business. Publiés dans le Journal of Consumer Behavior, ils ont été le fruit de questionnaires donnés à 343 paires mère-fille.

Parallèlement, plus une jeune fille s’intéresse à la mode et plus son âge cognitif est élevé, moins elle aura tendance à considérer sa mère comme un modèle de consommation.

Selon les chercheurs, on offre ici une nouvelle avancée quant à la notion de socialisation inversée. On soutient encore une fois que les enfants et les adolescents ont un impact beaucoup plus grand qu’on le croit sur leurs parents.