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La sclérose en plaques n’affecte pas la grossesse

Il vient d’être prouvé qu’un enfant né d’une mère souffrant de la sclérose en plaques n’est pas exposé à de plus grands risques pour sa santé, et ce, que ce soit durant la grossesse ou lors de l’accouchement.

Des chercheurs du Canada ont en effet pu démontrer que les bébés nés d’une maman atteinte n’avaient pas un poids de naissance nécessairement plus faible et ne vivaient pas plus de problèmes de santé que les autres. Aucun lien n’a pu être établi non plus quant à l’accouchement par voie naturelle ou par césarienne.

Une très mince différence a toutefois été remarquée chez les femmes plus sévèrement malades quant à des difficultés lors de l’accouchement, mais celle-ci n’était pas suffisamment étoffée pour que l’on porte une conclusion sur ce point.

D’ailleurs, ni l’âge auquel la maladie atteint la future maman ni sa durée n’ont pu être reliés à un quelconque problème natal, comme l’expliquent les Annals of Neurology.

Ces observations sont basées sur des données périnatales de la Colombie-Britannique datant de 1998 à 2009. Parmi ces naissances, on a relevé 432 femmes ayant la sclérose en plaques, contre 2 975 femmes non atteintes.

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Quand la fessée devient quotidienne

Donner la fessée ou une claque à notre enfant peut être si subtil, ou encore trop ancré dans notre quotidien, que nous ne nous en rendons même plus compte. C’est ce que vient de soulever une expérimentation de la Southern Methodist University de Dallas.

Réalisée auprès de 37 familles, elle consistait en ce que la mère enregistre volontairement ses interactions avec ses enfants durant la soirée, et ce, pour 6 jours. Les résultats présentés sur le site SMU Research en surprendront plus d’une.

Les enregistrements comprenaient au final de 12 à 36 heures de matériel par mère et l’on y comptait des moments du quotidien familial, tels la préparation du souper ou le bain des enfants.

Bien que les mamans ne soient pas à proprement parler violentes, elles auraient souvent recours aux punitions corporelles, selon les observations. Par exemple, on a relevé 11 fessées données à un enfant de 3 ans qui se chamaillait sans cesse avec sa sœur.

Cette recherche unique en son genre a permis de mieux comprendre l’escalade des événements qui mène à la claque ou à la fessée, ce qui pourra sûrement relativiser le débat sur les punitions corporelles que nous connaissons.

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Le pire moment de la journée!

Une intéressante étude ayant porté sur 2 000 mères du Royaume-Uni nous révèle les pires moments de la journée pour une mère de famille. Les résultats de cette recherche menée par Betterbathrooms ont été présentés dans le Telegraph.

L’heure la plus stressante est 17 h 55, ce qui correspond au moment de la préparation du repas du soir. Il semble que la conciliation travail-famille comprenne certaines plages horaires assez intenses pour les mamans.

De plus, la moitié des mères ont ajouté que leurs enfants refusent de manger, une fois le repas servi. Elles trouvent aussi difficile de varier les plats chaque jour.

La seconde position du moment le plus stressant est 7 h 15, qui est aussi l’heure, pour plusieurs familles, du bain des tout-petits. Vient ensuite le moment de dormir, soit 20 h 45. Plusieurs mères seront soulagées d’apprendre qu’elles ne sont pas les seules à avoir de la difficulté à endormir leurs rejetons.

Les mères ayant participé à ce sondage ont finalement avoué que s’occuper de leur famille est plus stressant et demandant que leur emploi.

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Manque criant de sages-femmes

On apprend sur NouvelObs qu’il manque 350 000 sages-femmes à l’échelle mondiale en ce moment. C’est ce que révèle un récent rapport du Fonds des Nations Unies pour la population, le FNUAP.

En atteignant un objectif fixé par l’ONU de 112 000 sages-femmes de plus, 95 % des naissances dans 38 pays en voie de développement seraient accompagnées par une personne qualifiée. La date-butoir de ce projet est 2015.

Aujourd’hui encore, 358 000 mères décèdent chaque année des suites de leur accouchement et 2 millions de nouveau-nés meurent durant leurs 24 premières heures de vie. De plus, 2,6 millions de bébés ne survivent pas jusqu’à l’accouchement.

Il est primordial que les femmes enceintes soient mieux suivies avant et après la naissance de leur enfant. De cette façon, les taux de mortalité reliés la grossesse, à l’accouchement et à la période postnatale seraient diminués. On évalue que 61 % des décès maternels, 49 % des morts avant la naissance et 60 % de celles après celle-ci pourraient être empêchés.

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Impacts à long terme du tabagisme de grossesse

On vient de démontrer que le tabagisme durant la grossesse expose l’enfant à un taux plus faible de bon cholestérol, soit celui de lipoprotéine de haute densité (HDL). Ce type de cholestérol est reconnu pour protéger contre de futures maladies cardiaques.

Une étude australienne vient tout juste d’être publiée sur ce sujet dans l’European Heart Journal. On y comprend qu’un enfant né d’une mère fumeuse, une fois l’âge de huit ans atteint, a un taux de HDL plus bas que la moyenne, soit de 1,3 mmol/L contre 1,5 mmol/L.

Mentionnons au passage qu’après ajustement des données, la différence moyenne entre les deux groupes d’enfants a été calculée à 0,15 mmol/L. Ce taux est de plus indépendant du fait qu’un enfant ait pu être exposé à la fumée de cigarette après sa naissance.

L’étude ici présentée a été réalisée auprès de 405 enfants de 8 ans en bonne santé nés entre 1997 et 1999. Des données ont été compilées avant et après leur naissance, ayant entre autres porté sur le tabagisme de la mère pendant et à la suite de la grossesse, ainsi que sur l’exposition des enfants à la fumée secondaire.

D’autre part, nous savions déjà que le tabagisme était très possiblement relié à plusieurs autres problèmes de santé. Parmi ceux-ci, on compte la mort subite, les problèmes cognitifs et comportementaux.

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La dépression postnatale, pour la vie?

Selon une recherche parue dans le Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, la dépression postnatale pourrait avoir des répercussions sur l’enfant.

En fait, si ce type de dépression se résout le plus souvent quelque temps après la naissance, elle pourrait en entraîner une chez l’enfant si la mère en souffre durant une plus longue période.

Les premiers signes pourraient en être reconnus dès l’enfance et, dans la majorité des cas, durant l’adolescence. Plus précisément, les enfants dont la mère avait souffert d’une dépression postnatale étaient 40 % plus enclins à en vivre une, une fois l’âge de 16 ans atteint.

De plus, l’âge moyen des premiers signes d’une dépression a été établi à 14 ans. Les signes d’un problème d’attachement à la mère durant l’enfance seraient aussi en lien avec le développement de ce mal.

Ces chiffres ont été établis selon 100 mères, dont 58 avaient reçu un diagnostic de dépression postnatale. À différentes étapes de l’étude, soit à 18 mois, puis à 5, 8, 13 et 16 ans, l’enfant et la mère ont ensuite fait l’objet d’une évaluation.

Les chercheurs rappellent donc, à la lumière de ces résultats, l’importance du dépistage de la dépression chez les nouvelles mamans afin d’offrir le soutien nécessaire le plus tôt possible.

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Du soutien pour l’enfant ayant une mère dépressive

Si les jeunes enfants de mères dépressives semblent accuser plus de problèmes de comportement que les autres en grandissant, on pourrait minimiser les dégâts en leur offrant du soutien.

C’est ce que suggère une étude de l’Université d’Adélaïde, en Australie, parue dans Pediatrics. Précisément, les enfants de deux ans dont la mère est dépressive, mais qui passent au moins une demi-journée par semaine avec un autre adulte, vivraient moins de problèmes comportementaux plus tard.
 
Quatre heures hebdomadaires passées avec une gardienne ou un membre de la famille, ou passées dans un service de garde, suffisent à réduire manifestement lesdits problèmes.
 
Ces résultats proviennent d’une étude longitudinale ayant débuté en 1998. 557 femmes et leur enfant ont été suivis, et ce, à partir de la grossesse jusqu’à ce que l’enfant ait atteint l’âge de neuf ans. Au final, les données portant sur 438 femmes et leur enfant étaient accessibles aux fins de la recherche.
 
Les cas de dépression étaient évalués à deux moments, soit lorsque le bébé a eu deux ans, puis trois ans et demi. Parmi les 438 mères retenues, 303 ne souffraient pas de la dépression, tandis que 88 d’entre elles en vivaient des périodes et que 47 en étaient atteintes de manière constante.

Ajoutons, en contrepartie, que des problèmes de comportements étaient plus courants chez les enfants de cinq ans dont la maman souffrait d’une dépression continue.

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Mesure médicale informative pour les nouveau-nés

En raison de répercussions observées chez des bébés, Santé Canada réclame aux fabricants de médicaments antipsychotiques de bonifier l’étiquetage de leurs produits.

Rappelons que des mouvements musculaires anormaux ainsi que des signes de sevrage, entre autres, ont été remarqués chez des nouveau-nés dont la mère avait dû prendre ce type de médicaments durant la grossesse.
 
Lesdits symptômes ont été observés durant quelques heures ou jours suivant la naissance, selon l’enfant. Leur gravité varie aussi selon les cas. Parmi ceux décrits, on retrouve des changements du tonus musculaire, des tremblements, de la somnolence et de la difficulté à manger, voire à respirer.

Cette mesure préventive devrait aussi sous-entendre qu’une femme qui est ou qui souhaite devenir enceinte, mais qui prend des antipsychotiques, doit absolument en aviser son médecin. Toutefois, un arrêt des médicaments ne doit pas être envisagé, car cela pourrait avoir des répercussions très graves.

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Tendre la main à papa

Beaucoup de soutien est offert aux mères quant à l’éducation des enfants et l’organisation de la maisonnée, mais on pense peu aux pères. Pourtant, ces derniers pourraient y trouver de grands bénéfices, selon une recherche de l’Université de Chicago.

De plus, pour son bien-être comme pour celui de son enfant, papa ne devrait pas hésiter à assumer pleinement son rôle. Il devrait chercher les occasions de se rapprocher et de s’occuper de son enfant, et ce, même s’il ne reçoit pas les mêmes encouragements que maman.
 
Étant différent de la mère, le père a beaucoup à offrir à l’enfant. Par exemple, il est plus fréquent que ce soit lui qui instaure les activités physiques au sein de la famille.
 
En s’appuyant sur certaines ressources, il peut renforcer ses forces personnelles comme parent. Le père devrait aussi participer au développement de son enfant, en posant des questions de lui-même au pédiatre, par exemple.

Le rôle du papa a bien changé au cours des dernières années, lisons-nous finalement sur EurekAlert. De 2000 à 2010 seulement, la proportion de pères dirigeant une famille monoparentale est passée de 5 % à 15 %. En 1970, ils représentaient seulement 1 % de ces familles.

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Dormez du bon côté avant d’accoucher

Les futures mères prendront certainement le temps de s’installer comme il faut en allant se coucher. Tout porte à croire que la dernière nuit de sommeil avant d’accoucher est décisive.

Selon une recherche de l’Université d’Auckland, une femme qui ne dort pas sur le côté gauche durant sa dernière nuit de grossesse court deux fois plus de risques de vivre une mortinatalité tardive. Ce risque de mort pour le foetus passe de 1,96 à 3,93 sur 1 000, ce qui demeure faible.
 
Une autre corrélation a pu être établie dans le cadre de cette étude qui a porté sur 155 femmes ayant accouché entre juillet 2006 et juin 2009.
 
Il semble que celles qui vont plusieurs fois aux toilettes durant leur dernière nuit de grossesse sont moins enclines à vivre une mortinatalité tardive.
 
Il ne faut toutefois pas prendre cette corrélation trop à la lettre et penser que l’on met son bébé en danger avec la façon dont on dort ou le fait de ne pas aller aux toilettes durant la nuit.

Les chercheurs affirment malgré tout que ces résultats pourraient représenter plus sur une grande échelle, mais que d’autres études devront suivre avant de donner des avis publics. Les résultats complets de l’étude sont parus dans BMJ.