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La césarienne est-elle une mode?

Accoucher par césarienne relève-t-il d’un phénomène social? C’est la question que semblent s’être posée des chercheurs américains.

Leur recherche, publiée dans BMC Public Health, nous révèle une augmentation des césariennes, dont l’une des causes serait la classe sociale.
 
Tout d’abord, les naissances par césarienne sont en augmentation depuis 30 ans. Il semble pour les femmes que le statut socio-économique de la mère soit en relation avec le recours à cette procédure médicale.
 
Il semble aussi qu’il y ait eu un renversement. Il y a une trentaine d’années, les femmes vivant des conditions économiques plus difficiles accouchaient plus souvent par césarienne. Si les taux se sont égalés au début des années 2000, les bébés nés d’une femme plus à l’aise financièrement semblent avantagés.

À la lumière de ces résultats, les chercheurs disent que ces constats ne sont pas inquiétants, mais il faudrait s’assurer toutefois que toutes les femmes ont accès équitablement aux soins médicaux.

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La césarienne rendrait obèse?

Une étude de l’Université fédérale du Rio Grande do Sul a démontré que si une femme doit avoir recours à la césarienne lors de son accouchement, son enfant se trouve plus exposé à des risques futurs d’obésité.

Cette recherche, parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition, a comparé les risques d’obésité chez des enfants nés par césarienne à d’autres qui étaient nés par voie naturelle, suivant 2 000 enfants nés de mères âgées de 23 ans.
 
Pour ceux qui étaient nés par césarienne, 58 % couraient le risque de devenir obèses. Il semble, à l’inverse, qu’une mère mettant au monde un bébé par césarienne avait 15 % plus de risques d’avoir un enfant obèse.
 
La raison en serait bactérienne. En effet, en naissant par voie vaginale, les enfants se trouvent exposés à une bactérie qui serait bénéfique pour la santé, notamment en ce qui concerne le développement de l’obésité.

Les chercheurs concluent toutefois qu’il ne faut pas sauter aux conclusions, car ils rappellent que de toute façon, l’allaitement exclusif jusqu’à six mois protègerait l’enfant de l’obésité et de certaines maladies. La mère pourrait donc créer un effet inverse.

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Plus de soutien pour les futurs papas

Un chercheur de l’Université du Missouri a relevé l’importance du soutien prénatal du père, comme présenté sur le site News Bureau de cette même université.

ManSoo Yu, professeur associé du MU’s Public Health Program, recommande que l’on s’attarde tout autant au papa qu’à la maman en ce qui concerne la venue d’un enfant.
Parmi les services offerts, on devrait retrouver des consultations visant à réduire le stress des deux parents et à promouvoir les aspects positifs d’une grossesse. C’est que la santé du père a beaucoup d’influence sur celle de la mère et du bébé.
 
On connaît déjà beaucoup de choses sur les facteurs psychologiques et sociaux influençant l’état de la femme enceinte, mais encore trop peu sur celui du père. Ainsi, on sait que la détresse mentale de la future mère, laquelle est engendrée par l’anxiété, le manque de soutien social et la faible estime de soi, est associée à une mauvaise santé de l’enfant.
 
Mieux soutenir le père aurait entre autres pour effet que celui-ci encourage mieux sa conjointe et qu’il prenne un rôle proactif dans la grossesse, ce qui sera bénéfique pour la maman et le bébé.

Le professeur ManSoo Yu a suivi 132 couples attendant un enfant avant d’en arriver à ce constat.

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Conseils pour un allaitement réussi

Lors de la 8e édition de la Journée internationale de l’allaitement, laquelle s’est tenue en mars, des spécialistes ont présenté des recommandations à suivre pour que tout se passe bien pour la mère et son bébé. En voici quelques-unes.

On suggère par exemple de dormir dans la même chambre que son nourrisson. Ainsi, lorsqu’il se réveillera en pleine nuit, tout sera plus facile, et surtout moins fatigant.
 
Les mères devraient aussi demander de l’aide à leur entourage sans hésiter et prendre le temps de se reposer. La raison en est que l’épuisement et les problèmes de sommeil sont très liés à la dépression.
 
De plus, il a déjà été prouvé que les mères anxieuses et fatiguées avaient un taux de prolactine plus faible que les autres. Rappelons que la prolactine est l’hormone responsable de la lactation.

Finalement, lors de l’allaitement comme tel, il est primordial de s’installer comme il faut. On conseille donc de s’allonger dans un fauteuil incliné vers l’arrière ou dans le lit, et de bien soutenir le dos à l’aide de coussins. De cette façon, on soulagera les douleurs aux mamelons, car le bébé sera suffisamment rapproché de sa mère.

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Le traitement de votre dépression est bon pour votre enfant

On peut lire dans l’American Journal of Psychiatry les résultats d’une recherche ayant porté sur la dépression de la mère et les répercussions sur son enfant. Il semble qu’au fur et à mesure qu’un traitement progresse, l’enfant démontre une amélioration quant à son comportement.

Ces résultats sont très encourageants, même que plus l’état de la mère s’améliore, plus l’enfant va bien aussi, toujours selon cette recherche. Il semble également que l’enfant n’a pas besoin de suivre lui-même un traitement.
 
Même un an après la rémission complète de la mère, l’enfant continue à démontrer des améliorations. À l’inverse, si une mère ne répond pas au traitement de la dépression, alors l’enfant ne s’améliorera pas non plus.

Ces observations ont été faites à la suite d’analyse de données portant sur les effets négatifs que peut avoir la dépression de la mère sur ses enfants.

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Un programme afin d’éviter plus de césariennes

On peut lire dans The Journal of Nursing Administration les résultats d’un programme destiné à la réduction du nombre de césariennes. L’évaluation a été faite au Geisinger Wyoming Valley Medical Center, à Wilkes-Barre en Pennsylvanie.

En deux ans, le programme Geisinger Health System’s ProvenCare® Perinatal aurait réellement fait baisser le recours à cette procédure médicale. Il aurait aussi fait baisser le nombre d’admissions aux services de soins intensifs néonataux.
 
Le taux de césarienne aurait donc chuté de 36 à 19 %. Les méthodes employées en étaient de prévention.
 
Ainsi, des mesures d’évaluation du diabète ont été instaurées et les traitements appropriés ont été suivis, de même que des programmes d’éducation et d’intervention d’arrêt du tabagisme chez la femme enceinte.

Finalement, d’autres résultats ont démontré que les mères et leur bébé avaient eu tendance à rentrer plus vite à la maison, puisque le temps d’hospitalisation a été réduit de 1,5 jour lorsque des soins étaient accordés à la suite de l’implantation dudit programme.

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Les mères de jumeaux vivent plus longtemps

Le fait d’avoir des jumeaux serait lié à une meilleure espérance de vie. Une femme serait aussi plus fertile et plus forte. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’Université de l’Utah.

Ils ont analysé les données concernant près de 60 000 femmes, lesquelles étaient nées dans cet État entre 1807 et 1899, avaient vécu au moins jusqu’à l’âge de 50 ans et avaient eu au moins 1 enfant. Parmi elles, 4 600 avaient eu des jumeaux.
 
En regard de cette étude, les chercheurs ont pu statuer que les femmes qui mettent au monde des jumeaux courent 7,6 % moins de risque de mourir au cours d’une année donnée.
 
Bien sûr, il s’agit encore d’une corrélation, car l’espérance de vie, la santé et le vieillissement sont causés par de nombreux facteurs. De plus, dans cette étude, on n’a pas tenu compte des risques de décès pour la mère lors d’une naissance multiple.

Les résultats complets de cette analyse sont parus dernièrement dans Proceeding of the Royal Society B.

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Un médicament durant la grossesse causerait l’asthme

Selon Santé log, il y aurait un lien clair entre le paracétamol et l’asthme infantile. La prise de ce médicament par la future maman exposerait le fœtus à des risques.

Six études convergent donc pour statuer que le paracétamol est en lien avec l’asthme infantile et la respiration sifflante. En fait, trois de ces études présentent indéniablement une corrélation entre le paracétamol et les problèmes respiratoires.
 
Il semble précisément que les enfants dont la mère a pris ce médicament pendant sa grossesse couraient 21 % plus de risques d’avoir une respiration sifflante.

Toutefois, les chercheurs demandent aux femmes enceintes de ne pas sauter aux conclusions trop rapidement. D’autant plus qu’il existe d’autres facteurs de risque important quant à l’asthme infantile. Par exemple, le tabagisme passif comporte de graves risques pour la santé future de l’enfant.

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Plus de reconnaissance pour maman

Même si l’on a célébré la fête des Mères le week-end dernier, on ne reconnaîtrait pas le rôle de nos mamans à leur juste valeur.

C’est le constat d’une enquête européenne menée par le Mouvement Mondial des Mères à laquelle ont participé 11 000 femmes vivant dans 16 pays différents.
 
Selon l’étude L’enquête des mères en Europe 2011, les femmes demandent à leur gouvernement respectif de meilleures politiques sociales visant leur famille et elles-mêmes. Les mères au foyer, par exemple, réclament une meilleure reconnaissance de ce qu’elles font.
 
On demande aussi, de l’autre côté de l’Atlantique, des mesures plus efficaces pour concilier la vie familiale et le travail. Les mères souhaitent donc des services de garde mieux adaptés, des horaires de travail plus flexibles ainsi qu’un plus long congé de maternité.

Rappelons au passage que le congé parental québécois, lequel s’étend sur une année et touche les deux parents, est un modèle rare dans le monde.

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Stress et grossesse : encore des répercussions

En avril dernier, nous apprenions qu’une étude australienne ayant porté sur 3 000 femmes enceintes avait fait un lien entre le stress et les problèmes comportementaux chez l’enfant.

Une nouvelle recherche vient confirmer ce premier constat, faisant même un lien avec le trouble déficitaire de l’attention (TDAH).
 
Il semble que le haut taux d’hormone du stress pendant la grossesse augmente les risques d’apparition de ce trouble chez les enfants en âge scolaire.
 
Ces récents résultats ont été obtenus après que des spécialistes de l’Institut psychiatrique du King’s College de Londres aient suivi pas moins de 1 700 mères et leurs enfants. On voit cette percée comme une nouvelle façon de diagnostiquer le TDAH.
 
Selon MailOnline, les mères qui avaient vécu du stress ou une rupture durant leur grossesse couraient aussi plus de risques que leur enfant ait des problèmes émotifs.
 
La pression mentale que vit une future maman durant ses premiers mois de grossesse peut donc avoir d’importantes répercussions sur le comportement de son enfant.

Selon les chercheurs, les hauts taux mentionnés des hormones du stress atteindraient le développement cérébral du bébé à naître.