Catégories
Cinéma

La Palme d’or va à Amour de Michael Haneke

Deux ans après Le Ruban blanc, le cinéaste autrichien Michael Haneke remporte une nouvelle fois la Palme d’or du Festival de Cannes pour son film Amour.
 
Le Festival s’est terminé hier (27 mai), couronnant ses lauréats.
 
Mis à part Haneke, le film Reality de Matteo Garrone a permis à son réalisateur de gagner pour une deuxième fois le Grand Prix, lui qui avait reçu cette récompense en 2008 pour Gomorra.
 
Le prix de la réalisation a été décerné à Post Tenebras Lux de Carlos Reygadas, et pour la troisième fois, Ken Loach a remporté le prix du jury pour son film La part des anges.
 
La caméra d’or, qui couronne le premier film très remarqué, a été offerte au film Les bêtes du sud sauvage de Benh Zeitlin.
 
Pour les prix d’interprétation cette année, nous avons des ex æquo du côté des femmes avec Cosmina Stratan et Cristina Flutur pour Au-delà des collines de Cristian Mungiu, qui s’est aussi vu offrir le prix du meilleur scénario.
 
Pour ce qui est des acteurs, c’est Mads Mikkelsen qui a été couronné pour son rôle dans La chasse de Thomas Vinterberg.
 
Du côté québécois, pour la section Un certain regard, rappelons que Suzanne Clément a été couronnée pour sa performance dans Laurence Anyways, et Xavier Dolan a remporté la Queer Palm remise au film traitant d’homosexualité, de bisexualité ou de transsexualité.
Catégories
Cinéma

La Palme d’or décernée au Ruban blanc

Le réalisateur Michael Haneke a finalement eu la Palme d’or pour son film Le Ruban blanc au Festival de Cannes. Habitué de l’événement, le réalisateur n’avait jamais reçu la prestigieuse récompense.

En 2001, il avait non seulement reçu le Grand prix du jury pour Le pianiste, mais ce film avait aussi vu son actrice, Isabelle Huppert, recevoir le prix d’interprétation féminine.

Le Grand prix du jury a été remis cette année au film Un prophète du Français Jacques Audiard.

Pour l’interprétation masculine, l’Autrichien Christoph Waltz a remporté le prix pour son rôle d’un commandant SS dans Inglorious Basterds de Quentin Tarantino. Du côté féminin, on a remis la récompense à Charlotte Gainsbourg pour sa performance de mère endeuillée dans Antichrist de Lars Von Trier.

Alain Renais a reçu un prix hommage pour l’ensemble de sa carrière.

La Caméra d’or pour un premier long-métrage a été décernée à Samson and Delilah du jeune Australien Warwick Thornton. Le Québécois Xavier Dolan, qui était dans les favoris avec J’ai tué ma mère, n’a donc pas reçu ce prix.