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Sandrine Brisson décroche son premier rôle principal à la télé

Il y a quelques mois, il avait été annoncé que la comédienne et scénariste, Florence Longpré, allait faire équipe avec le grand Philippe Falardeau pour une toute nouvelle série télé diffusée sur le Club illico. Florence signera les textes de Le temps des framboises, avec Suzie Bouchard et Falardeau réalisera la série de 10 épisodes qui est actuellement en tournage.

Lundi, Club illico dévoile la distribution de Le temps des framboises et c’est Sandrine Brisson qui décroche son premier rôle principal à la télé et qui incarnera Elizabeth, une femme qui hérite la ferme familiale de son mari, suite au décès de ce dernier. Le personnage que Sandrine Brisson incarne ne sera pas familier du tout avec le monde de l’agriculture, mais décidera tout de même de laisser son emploi à l’hôtel de ville, pour déménager en campagne avec ses deux fils, afin d’honorer la mémoire de son mari défunt. Ses fils seront incarnés par Elijah Patrice, qui a su briller dans Alertes Amber, et par Xavier Chalifou, un jeune sort et muet qui fera ses débuts comme comédien. Tout en élevant ses deux fils, Élizabeth sera confrontée à jongler avec son envahissante belle-famille d’origine anglophone, « à des pratiques agricoles qu’elle juge immorales », mais également à un amour en cage.

Crédit:Club illico

Ceux et celles qui interpréteront les personnages de la belle-famille d’Élizabeth sont Micheline Lanctôt, Paul Doucet, Anne Beaudry, Ellen David, Nicole Leroux ainsi que Kathleen Stavert. Tandis que les travailleurs saisonniers seront interprétés par Edison Ruiz, que l’on a pu voir dans la version mexicaine de la série à succès, NarcosHugo Leonel Rucuch, Jorge Martinez Colorado, Johnny Cortez, Marco LedezmaRubén Meza Andres et Romo Salido.

Crédit:Club illico

Le reste du casting sera composé par entre autres Guy Richer, Marilou Forgues, Michel Mpambara, Frédéric Desager, Luis Oliva, Clémence Dufresne Deslière ainsi que Richard Jutras.

Une belle rencontre de cultures sera dépeinte et pour rendre le tout encore plus crédible, la série flirtera avec le français, l’anglais, l’espagnole ainsi que le langage des signes.

Le temps des framboises nous transportera dans le nouveau monde d’Élizabeth qui fera face au deuil, mais aussi à une déchirante histoire d’amour impossible, profondément émouvante. La série portera un regard actuel sur le monde rural en exposant en toute honnêteté le profil des travailleurs agricoles étrangers ainsi que la détresse psychologique des agriculteurs.

Le temps des framboises est actuellement en tournage et la diffusion est prévue pour le printemps prochain sur le Club illico.

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Michel Mpambara critique le manque de diversité de Xavier Dolan

Les meilleures intentions ne sont pas toujours suffisantes, Xavier Dolan l’apprendra peut-être cette fois. Le jeune réalisateur s’est fait apostropher par l’humoriste et acteur Michel Mpambara, qui déplore le manque de diversité dans son impressionnante filmographie.

Questionné au sujet de l’absence flagrante de personnes racisées dans ses films, Xavier Dolan aurait répondu « qu’il ne voyait pas la couleur » et qu’il choisissait plutôt ses acteurs « en fonction de leur talent ». Une réponse plutôt étrange et insatisfaisante au véritable problème que représente le racisme systémique dans le monde culturel, qui accuse un retard inexcusable en matière de représentation de la diversité dans les écrans québécois.

Il y a fort à parier que de nombreux acteurs québécois seraient prêts à nous prouver qu’ils ont tout le talent nécessaire pour combler ces rôles, si on pouvait seulement les leur proposer.

C’est une discussion pénible mais nécessaire qui se déploie présentement au sein de l’industrie du cinéma, qui tarde encore à reconnaître le talent des artistes noirs. Il y a à peine deux semaines, les Oscars récompensaient pour la première fois en 90 ans d’histoire un homme afro-américain dans la catégorie du Meilleur scénario, décernant à Jordan Peele une statuette pour son travail sur l’excellent thriller Get Out.

Pour ce qui est de Xavier Dolan, son septième long-métrage n’est même pas sorti qu’il travaille déjà sur le huitième. Espérons qu’il sera inspiré par le mouvement hollywoodien visant à adopter l’inclusion rider, cette clause contractuelle qui exige une représentation réaliste des femmes et des minorités dans les productions qui s’y plient, mentionnée par Frances McDormand dans son inspirant discours de victoire à la dernière cérémonie des Oscars.

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Des personnalités causent pour la cause

Le 27 janvier 2016 est la journée officielle de Bell Cause pour la cause, une activité où la compagnie de télécommunications verse cinq sous par message texte ou appel interurbain fait sur son réseau, mais aussi pour chaque message publié sur Twitter avec le mot-clé #BellCause, ainsi que chaque partage de l’image officielle de la campagne sur Facebook.

Cette année, les porte-paroles sont l’humoriste Michel Mpambara, la comédienne Marie-Soleil Dion et le chanteur Stefie Shock. Les trois artistes ont prêté leur image afin de sensibiliser les gens à la maladie mentale, proposant du coup des façons de se sortir de l’enfer que peuvent représenter ces troubles encore méconnus.

L’ancien joueur de football Étienne Boulay a aussi participé à la campagne, partageant son expérience personnelle avec le public.

«Athlète ou pas, on a souvent une période où on se sent invincible. La mienne a duré longtemps. […] À cause de cette attitude, je n’ai pas pris soin de moi comme j’aurais dû au jour le jour. […] Je suis vraiment chanceux d’être bien entouré, d’avoir la chance d’avoir du bon monde autour de moi, qui ont pris soin de moi, qui m’ont pris par la main quand j’en avais besoin et qui m’ont dirigé vers les bons endroits, qui ont pris soin de moi. J’ai moi-même jugé les gens qui étaient déprimés avant de connaitre c’était quoi. Maintenant, j’ai une autre perspective sur le sujet», explique-t-il notamment dans une vidéo promotionnelle attachée à la campagne.

À 9h30 mercredi matin (27 janvier), Bell avait déjà compilé plus de 14 millions d’interactions à travers le Canada, pour un total très partiel de 700 000$ qui seront remis à des initiatives en santé mentale au Canada.

Photo : Facebook/Bell