Après une première émission sous le signe du succès, ce nouvel épisode de La vraie nature ne nous a pas vraiment pas déçus. Jean-Philippe Dion a cette fois encore accueilli ses invités dans le superbe chalet de l’émission, où de touchantes connexions se sont créées entre les artistes.
François Bellefeuille s’est confié sur la maladie de son père, atteint de schizophrénie, un homme qu’il n’a véritablement appris à connaître que dans les dernières années de sa vie. Charles Lafortune, quant à lui, s’est entretenu sur l’autisme de son fils, une condition qui a motivé l’animateur à travailler plus fort pour que son garçon ne manque de rien. La légende du go-go québécois, Michèle Richard, a déroulé devant nos yeux ses plus de 60 ans de carrière.
La chanteuse est revenue sur son enfance inexistante et le travail acharné qu’elle a accompli dès son plus jeune âge aux côtés de sa mère et de son père, le célèbre violoniste Ti-Blanc Richard. Michèle admet elle-même ne jamais avoir vraiment eu le choix de suivre les traces de sa famille musicale:
« Si on m’avait dit que toute ma vie, je ferais juste ça, chanter, répéter, essayer de plaire au public, me maquiller, attendre dans des loges? J’ai pas eu d’enfance, c’était ça! »
Au fil des discussions, on a pu comprendre l’ampleur du contrôle que sa mère avait sur sa carrière et sur sa vie. Michèle Richard a même avoué que sa mère lui aurait fortement déconseillé d’avoir des enfants, au point de l’encourager à prendre la pilule contraceptive, afin que rien ne vienne interférer dans son travail.
« Elle trouvait ça bien épouvantable que je gâche ma carrière avec une famille éventuelle. Mon destin a été tracé comme ça. C’est pas maintenant que je vais commencer à pleurer : « Ah, j’aurais dû, j’en ai pas eu mais j’aurais dû ». Non, j’embarque pas là-dedans, moi. Pas avec des affaires qui ne se sont pas passées », explique la chanteuse avec sagesse.
À savoir si elle a déjà failli s’arrêter de travailler, Michèle a concédé avoir déjà été écoeurée de chanter, sa voix étant fatiguée par la charge de travail qu’elle s’imposait, allant jusqu’à 12 ou 13 spectacles par semaines. On en vient à se demander ce qui motive la diva à continuer de travailler après tant d’années.
« Parce que j’aime ça! Je vais faire quoi, à la maison, chez nous? Je suis dépendante du public et je vais travailler jusqu’à mon dernier souffle. Je veux plaire au monde et ça me tient vivante », confie la chanteuse.
Souhaitons-nous que cette passion qui l’anime ne meure jamais! Pour voir l’émission au complet, c’est juste ici!
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