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Le SARM : quelle chirurgie infantile est la plus touchée?

Avant de subir une chirurgie des voies aériennes ouvertes, environ un tiers des enfants sont colonisés par le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM), ont remarqué Alessandro de Alarcon, médecin au Cincinnati Hospital Medical Center, et ses collègues.

C’est en mettant en œuvre un dépistage et un protocole de traitement que les chercheurs se sont aperçus que le taux d’infection postopératoire pouvait devenir similaire chez les enfants qui étaient infectés par le SARM (16 %) avant l’opération et ceux qui ne l’étaient pas (17 %).

Parmi ceux colonisés par le SARM après l’opération, il n’y avait pas plus d’infections, de cas de SARM supplémentaires, de perte du greffon ou de déhiscence que chez les autres, ont rapporté les chercheurs dans Archives of Otolaryngology – Head & Neck Surgery.

Compte tenu de leurs résultats et du fait que le SARM complique gravement la procédure opératoire des voies aériennes ouvertes, pouvant causer des échecs catastrophiques, les spécialistes suggèrent que tous les patients soient examinés pour le SARM avant l’opération. De la médication sera administrée en conséquence de la présence ou non du microbe.

La prévalence à être infecté par le SARM avant une chirurgie des voies aériennes ouvertes est élevée à 32,5 %, soit plus élevée que pour n’importe quels autres patients subissant d’autres types de chirurgies, même ceux souffrant de brûlures, qui sont déjà considérés comme étant à risque élevé.

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Moins de cas d’asthme sur les fermes

On savait déjà que les enfants qui grandissent sur une ferme ont une meilleure santé que les autres en général. Or, une récente étude parue dans le New England Journal of Medicine nous apprend que c’est à cause d’une plus grande exposition aux microbes et aux bactéries.

En fait, les germes expliqueraient une partie du problème en ce qui a trait à l’asthme. Afin d’arriver à ces résultats, on a analysé les données provenant de deux études européennes ayant porté sur l’asthme auprès de plus de 16 500 enfants d’âge scolaire.

On a analysé la saleté à laquelle étaient exposés les jeunes participants dans leur milieu de vie. Il en est ressorti que plus l’exposition était diversifiée, moins les enfants étaient asthmatiques.

Toutefois, on ne saurait dire pour l’instant de quels microbes il s’agit exactement. Un vaccin contre l’asthme pourrait pourtant être créé si un microbe était identifié.

On croit jusqu’ici que les microbes faisant partie du groupe fongique Eurotium pourraient être à la base de ce phénomène, de même qu’une sorte de bactéries, les Listeria monocytogènes.

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La peau, un nid à bactéries

Une recherche publiée dans la revue médicale Science nous apprend que la peau humaine, même soigneusement lavée, contient une variété de bactéries plus importante que les chercheurs des National Institutes of Health le croyaient.

Heureusement, toutes ne sont pas nocives pour la santé, comme en témoigne l’auteure derrière ces résultats, la Dre Julia Segre : «  Ces microbes peuvent provoquer de mauvaises odeurs, mais ils servent à garder notre peau hydratée et, en cas de blessure, ils empêchent les bactéries dangereuses de pénétrer dans la circulation sanguine ».

Grâce au projet Human Microbiome, la généticienne et son équipe tentent de mieux saisir la répartition géographique des bactéries dans le système digestif, particulièrement les « bonnes bactéries » qui jouent un rôle dans le maintien de la santé.

Ainsi, ils ont décodé 112 000 bactéries prélevées sur la peau et environ un millier de souches ou espèces bactériennes.

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Des rideaux remplis de germes

Selon des chercheurs de Cleveland, en Ohio, plusieurs bactéries, comme le Clostridium difficile, le staphylocoque doré résistant à la méthycilline (SDRM) et l’entérocoque résistant à la vancomycine (ERV), foisonnent dans les rideaux de cloisonnement des centres hospitaliers.

Ces bactéries sont reconnues pour résister aux médicaments et se propager facilement entre les mains des personnes qui manipulent les rideaux.

Le journal scientifique Infection Control and Hospital Epidemiology publie tous les résultats de cette étude.

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Les claviers d’ordinateurs ou nids de bactéries

Une étude commandée par le magazine de consommation Which? Computing a de quoi effrayer les personnes qui travaillent beaucoup avec un ordinateur. En effet, on y apprend que les claviers informatiques sont de véritables nids à bactéries, en contenant même davantage que les sièges de toilette.

Pour en arriver à ces conclusions, un biologiste a analysé au microscope 30 claviers. Il a trouvé que certains abritaient des bactéries qui présentaient un risque élevé de maladies pour leur utilisateur.

Suite à ses recherches, le chercheur a même ordonné que quatre claviers soient immédiatement retirés du bureau analysé, parce qu’ils représentaient un risque pour les employés.

« La principale cause de l’infection d’un clavier est le fait de déjeuner à son bureau, puisque les restes alimentaires sont propices au développement de millions de bactéries. Une mauvaise hygiène personnelle, comme de ne pas se laver les mains après être allé aux toilettes, peut aussi être en cause », relève le magazine.

Dans un sondage effectué auprès de 4 000 participants, 1 personne sur 10 confiait ne jamais nettoyer son clavier. 20 % des répondants négligeaient aussi le nettoyage de la souris.