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Le désinfectant pour les mains n’empêche pas les enfants d’être malades

Les distributeurs de désinfectant à base d’alcool dans les salles de classe ne font pas en sorte que les élèves manquent moins de jours d’école ou sont moins atteints de maladies respiratoires ou gastro-intestinales, remarque Patricia Priest de l’Université d’Otago.

Pour en arriver à cette conclusion, des distributeurs ont été installés dans les classes de certains jeunes au primaire âgés de 5 à 11 ans et provenant de 68 écoles en Nouvelle-Zélande.

Parmi eux, un groupe d’enfants a reçu une formation d’hygiène de 30 minutes et des éducateurs leur ont montré à utiliser le désinfectant chaque fois qu’ils éternuaient, toussaient ou entraient et sortaient de la classe après leurs pauses, explique Science World Report.

Selon un sondage effectué auprès des infirmiers des écoles que fréquentaient les 2443 enfants participant à l’étude, il n’y a pas eu de différence sur le taux d’absentéisme pour cause de maladies par rapport aux autres élèves.

Dans la revue PLoS Medicine, la scientifique Priest conclut donc que ces dispositifs sont inutiles en classes et ne suffisent pas pour réduire la propagation des maladies infectieuses dans les pays industrialisés. 

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De bons réflexes pour éviter que les enfants tombent malades durant l’hiver

Se laver les mains souvent : Jusqu’à 10 fois par jour, même. Les mains sont vraiment le facteur de transmission le plus important.

Changer souvent la brosse à dents : Dans les salles de bains chauffées, celles-ci peuvent être un réservoir à germes. On les change chaque quelques mois, et impérativement après qu’un des membres de la famille ait été malade.

Ne pas surchauffer la maison : Le chauffage assèche les muqueuses, ce qui les rend vulnérables à l’infection.

Aérer : Lorsqu’il ne fait pas trop froid, on ouvre les fenêtres pendant quelques minutes.

Éliminer le tabac : Pas besoin de commentaires…

Surveiller le taux d’humidité : Il faut un taux d’humidité parfait, ni trop ni pas assez. Utilisez un humidificateur ou un déshumidificateur au besoin.

Couvrir sa bouche avant de tousser ou d’éternuer : Il faut apprendre ceci aux petits très rapidement.

Nettoyer le nez : Les solutions salines sont simples, peu chères (on peut même les faire soi-même) et elles fonctionnent vraiment. Il faut les utiliser deux fois par jour.

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La grossesse modifie les microbes des intestins des femmes

Normalement, ces changements seraient associés à un syndrome métabolique, mais pour les femmes enceintes, ils sont plutôt bénéfiques, selon les experts de la Cornell University d’Ithaca, New York.

En fait, ces changements sont une façon pour le corps de se préparer à nourrir le fœtus et prendre soin du bébé après la naissance.

« Ces résultats suggèrent que nos corps ont coévolués avec le microbe et peuvent en fait les utiliser comme un outil pour aider à altérer le métabolisme de la mère pour supporter la croissance du fœtus », explique la PhD Ruth Ley, de la Cornell University.

Les symptômes du syndrome métabolique, comme le gain de poids et un catabolisme anormal du glucose apparaissent durant la grossesse. Toutefois, les experts ignorent encore pourquoi.

« Dans un contexte de grossesse, ces changements métaboliques sont bons pour la santé, parce qu’ils transforment les réserves d’énergie en tissus gras et aident au support du foetus », a indiqué Ruth Ley.

Rappelons qu’une personne qui n’attend pas d’enfant est atteinte du syndrome métabolique lorsqu’elle possède une combinaison de 3 risques particuliers — le faible poids à la naissance, une circonférence inférieure de la tête et le gène des parents atteints de surpoids ou d’obésité — ou plus pour la santé.

Chacun de ces facteurs peut augmenter le risque de contracter le diabète, une maladie cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Toutefois, le risque est grandement augmenté lorsque ces variables sont combinées.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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L’aéroport JFK de New York, plus grand propagateur de microbes américain

 

(NEW YORK-AFP) — L’aéroport John F. Kennedy de New York est une gigantesque plaque tournante pour les voyageurs, mais aussi pour les microbes. C’est ce qu’une étude publiée cette semaine aux États-Unis révèle. L’aéroport John F. Kennedy est classé au premier rang des aéroports américains en termes de propagation de bactéries.

Derrière JFK, suivent l’aéroport international de Los Angeles, celui de Honolulu (Hawaii), de San Francisco, de Newark près de New York, et les aéroports internationaux de Chicago et de la capitale Washington.

Ce classement ne signifie pas pour autant que ces aéroports sont eux-mêmes infestés de maladies : l’étude du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) s’est attardée à mesurer les nombreux facteurs pouvant expliquer le rôle tenu par ces aéroports dans la circulation de maladies infectieuses.

Parmi ces facteurs figurent la location géographique ou le temps d’attente.

L’objectif est de comprendre comment des virus comme le SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) ou la grippe aviaire peuvent se propager dans le monde.

« Notre étude est la première à se pencher sur la propagation dans l’espace des phases de contagion aux premiers temps d’une épidémie et à proposer un moyen de prédire quels “noeuds” — en l’occurrence, des aéroports — conduiront à une propagation plus grande encore », souligne Ruben Juanes, professeur au MIT.

« Ces découvertes pourraient aider à une première évaluation des stratégies de vaccination en cas de nouvelle épidémie ou permettre d’informer les autorités sur les voies les plus vulnérables en cas d’attaque biologique ».

Le classement du MIT pourrait paraître contre-intuitif au premier abord, car si JFK ou les aéroports de Los Angeles et Chicago sont connus pour accueillir un très grand nombre de voyageurs, le trafic de celui d’Honolulu représente à peine 30 % de celui de JFK.

« Mais en termes de contagion, il a presque la même importance, en raison de sa localisation », souligne l’étude. « Le fait qu’il soit dans l’océan Pacifique et ses connexions avec des plateformes importantes, éloignées et très bien reliées entre elles, expliquent qu’il occupe le 3e rang », conclut le professeur Juanes.

 

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Les bébés prématurés plus sensibles aux microbes

On lit dans PloS One que les microbes, les bactéries et les champignons diffèrent chez les bébés prématurés ou de faible poids de naissance.

Des chercheurs du Duke University Medical Center ont remarqué chez 11 bébés prématurés une diversité beaucoup moins importante de microbes que chez les autres, nés à terme.

Toutefois, ces microbes s’avèrent plus dangereux. Ceux prélevés dans les intestins des poupons se sont révélés très nocifs s’ils pénètrent le sang.

D’autre part, même après que les bébés aient pris des antibiotiques, les bactéries saines ne réapparaissaient pas très rapidement. Ce serait une explication possible au fait que les bébés prématurés sont plus vulnérables aux infections.

Parallèlement, on a relevé que le champignon Candida, qui est très difficile à traiter, se retrouve souvent dans l’organisme de ces poupons. La même observation a été faite pour des parasites et des bactéries dangereuses.

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Nouvelle défense contre les infections

Des chercheurs ont découvert que le zinc, à faible dose, pouvait lutter efficacement contre les microbes, notamment ceux de la tuberculose et de l’E. coli.
 
D’après le journal Cell Host & Microbe, le zinc, un métal lourd qui est toxique à fortes doses, stimule les cellules du système immunitaire.
 
Habituellement, notre système immunitaire lutte contre les microbes lorsqu’on le prive de nutriments, tels les métaux lourds comme le fer. Pour la première fois, on démontre que le contraire est aussi vrai.
 
« Les cellules immunitaires sont capables de mobiliser des réserves de métaux lourds, en particulier de zinc, pour intoxiquer les microbes », mentionnent les chercheurs.
 
Cette découverte permettra d’élaborer de nouveaux traitements. Déjà, un vaccin contre la tuberculose en est à l’essai. Il serait même possible d’envisager la prise de compléments nutritionnels également.
 
On croit même que cette mise en lumière pourrait s’appliquer également à d’autres métaux lourds, comme le cuivre.
 
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Votre oreiller, un nid à microbes

Une étude de l’hôpital Saint-Bartholomew de Londres et du National Health Service Trust révèle que notre oreiller peut nous causer des problèmes de santé.

Des chercheurs tirent une sonnette d’alarme relativement à la propreté des oreillers. Selon les résultats de leur recherche, un tiers du volume des oreillers pourrait être constitué d’acariens, vivants ou morts, de leurs excréments, de peaux mortes et de microbes.

Un oreiller serait un formidable incubateur à microbes. En effet, les germes y retrouvent ce qu’il faut pour boire (transpiration, larmes, toux, éternuements) et manger (squames de peau), de même que de la chaleur.

Pour les chercheurs, changer les taies d’oreiller ne suffit pas à se protéger convenablement contre les microbes. En réalité, le tissu laisse passer les microbes. Selon eux, nous devrions utiliser de taies antibactériennes ou encore, laver régulièrement les oreillers en entier.

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Les allergies sont prévisibles avant la naissance

Selon une étude de l’Université de Marbourg, en Allemagne, la santé de la future mère peut avoir un impact sur les allergies du bébé à naître.

Ainsi, comme nous l’apprenons sur Medical News Today, plusieurs facteurs de risque peuvent aussi s’appliquer durant la grossesse, non pas seulement durant la vie entamée d’un enfant.
 
Par exemple, si l’on reprend l’idée déjà connue de l’immunité contre l’asthme en fonction d’un milieu de vie rural, il semble que cette protection soit déjà en route avant la naissance.
 
De la même façon, un environnement stérile pourrait augmenter les risques d’allergies, tant lors de la grossesse que durant l’enfance. L’exposition de la future mère aux microbes jouerait donc un rôle important quant à la réponse immune.
 
On suggère aussi que les probiotiques peuvent prévenir ces problèmes de santé dès le moment de la grossesse.
 
L’augmentation des cas des dernières années porte finalement le problème sur les facteurs environnementaux. En effet, l’environnement demeure, tant durant la grossesse qu’après la naissance de l’enfant, un facteur prédominant de l’apparition des allergies.

On a remarqué certaines répercussions de l’exposition au pollen et à des allergènes provenant de la pollution quant à l’augmentation du nombre d’enfants allergiques.

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La résistance aux antibiotiques devient de plus en plus inquiétante

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) dévoile une fois de plus sa grande inquiétude devant la résistance croissante des microbes aux antibiotiques.
 
« L’émergence et la propagation de germes pathogènes résistants aux médicaments se sont accélérées. De plus en plus de médicaments essentiels deviennent inefficaces », explique Margaret Chan de l’OMS.
 
Ce phénomène de résistance peut s’expliquer notamment par la surconsommation de médicaments. En effet, les malades consomment beaucoup trop d’antibiotiques et les médecins font trop de prescriptions.
 
Selon l’OMS, on se doit de corriger la situation et de protéger les acquis, sinon l’humanité ne pourra plus combattre les infections courantes qui recommenceront à faire de nombreuses victimes. Seulement l’année dernière, 500 000 personnes ont contracté des tuberculoses multirésistantes et le tiers de ces personnes en sont malheureusement décédées.
 
Les bactéries s’ajustent en réponse aux composants des médicaments, c’est donc une réponse normale, mais la surconsommation d’antibiotiques doit cesser.
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Un peu de saleté pour leur santé?

Les femmes seraient plus à risque de développer certaines maladies parce qu’on leur impose trop de propreté lorsqu’elles sont petites, apprend-on dans le Social Science and Medicine.

L’asthme, la maladie de Crohn, la polyarthrite rhumatoïde et les allergies seraient liés aux jeux choisis par les petites filles, qui en souffriraient plus souvent.

On sait, par exemple, que l’asthme est plus fréquent chez la femme que chez l’homme, de même que les maladies auto-immunes qui sont trois fois plus présentes.

Plusieurs études américaines convergent vers le fait que les femmes souffrent plus souvent de ces maladies sans que l’on sache pourquoi. Il semblerait que le type de jeux que l’on impose aux petites filles – soit de jouer surtout à l’intérieur, d’être toujours propres et jolies – influencerait leur développement.

En effet, c’est que jouer à l’extérieur expose plus souvent les garçons à certains microbes, ce qui les aiderait à se protéger de plusieurs maladies. Il faudrait donc encourager les fillettes, de même que tous les enfants, à jouer plus souvent et plus longtemps dehors.

Le lien entre l’exposition aux bactéries et le développement des maladies a plus d’une fois été relevé. On savait déjà que cette exposition est inversement reliée à l’apparition de l’asthme, par exemple.