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Le milieu social de l’enfant affecte son niveau d’activité physique

Selon Medical News Today, une nouvelle étude a vu le jour dans l’édition de juin du Research Quarterly for Exercice and Sport. La recherche portait sur l’influence du milieu social versus l’implication des jeunes dans diverses activités physiques.
 
L’étude a été menée de 2005 à 2011 par le docteur Jeffrey Martin, aussi professeur en kinésiologie, santé et sports au Collège d’éducation de l’Université Wayne. Les résultats démontrent clairement l’écart d’activité physique entre les enfants défavorisés et ceux mieux nantis.
 
Les facteurs extérieurs influençant l’implication sont en outre le soutien des camarades de classe et la confiance, en plus du rôle joué par le professeur d’éducation physique. Aussi, les filles provenant de milieux défavorisés sont encore moins actives que les garçons.
 
L’élément déterminant est le soutien reçu par ces enfants, qui augmente leur confiance en leurs propres habiletés et les pousse vers les autres jeunes. Comme les familles de milieux défavorisés inscrivent très peu leurs enfants à divers sports ou activités, le rôle en milieu scolaire prend la plus grande part d’influence positive.
 
« Nous espérons que nos résultats s’ajoutent à un corpus de connaissances qui attire l’attention sur l’état de santé des enfants défavorisés et, finalement, pourrait influer sur l’opinion publique et politique », explique Martin dans son rapport.
 
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Un lien entre la situation familiale et la réussite scolaire

Selon une étude s’étant étalée sur 30 ans et publiée dans l’International Journal of Behavioral Development, les enfants vivant dans la pauvreté auraient réellement tendance à abandonner leurs études et devenir très tôt des parents et des adultes pauvres.

Menée par l’Université Concordia et l’Université d’Ottawa, cette recherche a commencé en 1976 et a suivi des garçons et des filles issus de faibles milieux socio-économiques urbains du Québec. À la plus récente phase du projet, les participants avaient atteint la mi-trentaine.

Il en est ressorti que ces personnes avaient fortement tendance à entrer dans le cercle vicieux de la pauvreté.

Ainsi, sur les 328 femmes et 222 hommes de l’étude étant devenus des parents, un peu moins du quart n’avaient pas terminé leurs études secondaires à l’âge de 25 ans. De plus, 35 % des participants étaient pauvres, en moyenne, quel que soit leur état matrimonial.

Il semble donc qu’une faible situation socio-économique puisse avoir des répercussions à long terme sur la vie des enfants.