Selon la spécialiste en santé des populations, Louise Bouchard, les francophones ou les anglophones qui sont en minorité dans leur communauté seraient en moins bonne santé que les gens majoritaires.
Selon l’étude réalisée à l’Université d’Ottawa, cela serait dû notamment au fait qu’il peut y avoir des problèmes de communication avec les médecins. D’autre part, parfois, ces minorités linguistiques vivraient plus en milieu rural, où l’accès aux services de santé est moins facile. De plus, on note un plus grand taux de vieillissement de la population chez ces personnes.
Toujours selon cette recherche, les minorités linguistiques pourraient également être moins éduquées, ce qui veut donc dire des salaires moins élevés, et par conséquent une moins bonne santé.
Cela dit, d’autres experts ne partagent pas tous les arguments de Mme Bouchard, même s’ils mentionnent également que le vieillissement et parfois les problèmes de communication jouent en défaveur.