On lit dans Proceedings of the National Academy of Sciences que des chercheurs du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center ont fait une importante découverte quant aux naissances prématurées.
Ils ont réussi à établir un modèle moléculaire sous-jacent à l’accouchement prématuré, qui pourrait arriver à l’empêcher de se produire. Leur modèle, basé sur des souris génétiquement modifiées, pourrait être reporté sur l’être humain, pour ainsi apporter de nouvelles stratégies quant à ce problème de santé d’une importance mondiale.
Dans le cadre de leurs expérimentations, les chercheurs se sont penchés sur les signaux moléculaires du complexe protéique mTORC1. En résumé, on a démontré scientifiquement que ces signaux contribuaient au vieillissement prématuré des cellules de l’utérus.
Ce vieillissement menait à un accouchement prématuré et à la mort à la naissance, chez les souris. Quand celles-ci ont reçu une faible dose d’inhibiteur de mTORC1 (de la rapamycine), le processus de vieillissement des cellules s’est arrêté, empêchant ainsi la naissance prématurée.