Radio-Canada rapporte une percée intéressante annoncée par des chercheurs de la Faculté de médecine Pierre et Marie Curie en ce qui concerne un traitement de l’ostéoporose découlant d’un traitement contre le VIH.
On le sait, les « traitements » par trithérapie sont de plus en plus puissants et efficaces. Ils permettent aux patient atteints du SIDA (ou VIH) de vivre mieux et plus longtemps dans une bonne proportion des cas.
Malheureusement, le traitement par trithérapie comprend aussi son lot d’effets indésirables, selon ce que l’on comprend, à commencer par un vieillissement prématuré des cellules souches de la moelle osseuse et de celles responsables de la formation et du développement des os.
Ainsi, on parle donc d’ostéoporose précoce chez plusieurs patients, mais Claire Laghatu croit qu’elle et son équipe pourraient ni plus ni moins régler le problème grâce à la pravastatine.
Oui, une autre de ces statines dont on parle beaucoup ces temps-ci, puisqu’elles soulèvent une petite polémique concernant les effets secondaires possibles des gens qui en consomment pour prévenir les risques de maladies et d’accidents cardiovasculaires.
Cependant, leur efficacité est quant à elle fortement démontrée, et la pravastatine pourrait également servir la cause des patients atteints d’ostéoporose.
Plusieurs autres tests et recherches doivent être effectués, mais la piste semble prometteuse.