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Le cerveau pourrait être protégé par le thé vert

Selon une récente étude publiée dans la revue scientifique Neural Regeneration Research, les polyphénols contenus dans le thé vert seraient grandement bénéfiques pour le cerveau.

Ceux-ci pourraient réduire les dommages causés aux cellules cérébrales à cause du stress. En effet, le stress récurrent a un effet d’oxydation sur les cellules de la moelle épinière et le pouvoir antioxydant des polyphénols serait très efficace contre cette dégénérescence.

Comme l’explique Science World Report, avec le temps, l’oxydation peut causer de nombreux problèmes de santé tels que la dégradation de l’ADN, la peroxydation des lipides et l’oxydation des protéines.

Boire du thé vert serait donc excellent pour préserver nos cellules cérébrales, mais encore, l’extrait de thé vert utilisé lors de la recherche a également donné de nouveaux espoirs aux scientifiques.

Ceux-ci croient en effet qu’avec de futures recherches, il serait possible de guérir une moelle épinière endommagée en régénérant les cellules à l’aide des polyphénols contenus dans les feuilles de thé vert.

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Le Botox pour traiter l’incontinence urinaire

La Food and Drug Administration aux États-Unis autorise maintenant l’usage du Botox pour traiter l’incontinence urinaire chez des personnes avec des problèmes neurologiques, comme celles avec une blessure à la moelle épinière ou d’autres atteintes de sclérose en plaques.
 
Chez ce type de patient, la vessie est hyperactive. Jusqu’à présent, on pouvait utiliser un cathéter pour la vider régulièrement, mais les injections de Botox permettent de détendre la vessie et ainsi augmenter sa capacité de rétention.
 
Les essais cliniques sur un total de 691 personnes ont démontré l’efficacité de cette technique. Il s’agit donc d’un nouveau traitement possible pour ces gens.
 
Le Botox est surtout connu dans le domaine de l’esthétique pour dissimuler les rides. Certaines personnes y ont également recours sous les aisselles, pour freiner la transpiration excessive.
 
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L’acide folique inefficace quant aux naissances prématurées

Nous savons que toutes les femmes enceintes ou qui prévoient l’être sont fortement encouragées à prendre de l’acide folique. Cette substance maintient la croissance des nouvelles cellules. Un manque d’acide folique cause des problèmes prénataux à l’enfant, dont ceux touchant le tube neural et la moelle épinière.

L’acide folique n’empêchera pourtant d’aucune façon une naissance prématurée, selon une récente étude norvégienne ayant porté sur 73 000 femmes et rapportée par Healthday News. De 1996 à 2006, on a répertorié 955 cas de naissance prématurée parmi les femmes qui avaient pris de l’acide folique.

Ces nouveaux résultats contredisent une recherche américaine de 2008 qui soutenait entre autres que la consommation d’acide folique 1 an avant la naissance réduisait les risques d’une grossesse écourtée.

La différence entre ces résultats pourrait s’expliquer par des raisons génétiques ou la façon même dont ces deux études ont été réalisées. Par exemple, dans l’étude américaine, les participantes étaient des femmes qui avaient pris de l’acide folique un an avant la naissance de leur enfant.

Malgré ces nouvelles données, nous rappelons qu’il est primordial pour une femme de prendre de l’acide folique durant la grossesse sur une base quotidienne afin de prévenir les déficiences du tube neural et de la moelle épinière.

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Vers une guérison des lésions de la moelle épinière

La moelle épinière est au cœur de la colonne vertébrale. Elle contient un réseau complexe qui relie le cerveau au corps avec des milliers de cellules nerveuses. Lors d’un accident, elle est rarement sectionnée, mais elle peut être compressée.
 
Ce genre de blessure laisse de graves séquelles. Près de la moitié des personnes qui en sont victimes lors d’un accident demeurent paraplégiques. De plus, elles sont longuement hospitalisées et leur réadaptation est coûteuse.
 
Le Science Translational Medicine mentionne que des chercheurs de l’Université du Maryland aux États-Unis ont découvert qu’en bloquant l’action d’un seul gène, on améliorait grandement le rétablissement à long terme.
 
La protéine Sur1 est activée par le gène ABCC8 lors d’une blessure à la moelle épinière. C’est un mécanisme de défense qui empêche la mort des neurones. Mais lors d’une blessure grave, il y a un dysfonctionnement et cela mène à une destruction des neurones.
 
En arrêtant l’action du gène ABCC8, les chercheurs ont réussi à freiner l’autodestruction des cellules nerveuses.
 
D’autres recherches seront nécessaires, ainsi que des tests sur des humains, mais on espère que cette nouvelle découverte pourra mener à de nouveaux traitements.
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Vers une réparation des nerfs endommagés

Comprendre le développement du cerveau des bébés pourrait conduire à de nouvelles thérapies afin de réparer les nerfs endommagés. C’est du moins ce que les scientifiques tentent de faire en ce moment, rapporte la revue Neuron.

Jusqu’à l’âge de deux ans, les neurones du cerveau sont en croissance. Ensuite, ils forment des connexions. Toutefois, chez les bébés et les adultes, le processus est différent. On vient de découvrir une molécule, appelée SOCS3, qui freine la croissance des neurones chez les souris.

Lorsque les chercheurs ont écrasé le nerf optique des souris, des neurones endommagés ont commencé à se redévelopper, allant même jusqu’au cerveau. La prochaine étape sera toutefois de voir si cela peut redonner la vision aux souris.

Chez les bébés souris avec cette même lésion au nerf optique, les neurones ont été réparés sans intervention, car le système immunitaire a envoyé les signaux de guérison et la réponse a été rapide. À l’âge adulte, nous sommes moins sensibles aux signaux immunitaires envoyés lors d’une lésion.

Ceci est donc une avancée importante dans la compréhension de la régénération des cellules nerveuses qui pourrait mener à de nouveaux traitements dans le futur.

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Découverte surprenante concernant la moelle épinière

Des chercheurs américains du Centre médical Rochester de New York viennent de publier de surprenants résultats dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Des recherches menées sur des rats de laboratoire ont montré qu’une teinture appelée Bleu Brillant G (BBG), très proche du colorant alimentaire Bleu nº 1, pouvait traverser la barrière hémato-encéphalique et limiter l’inflammation du liquide céphalo-rachidien et de la moelle épinière lorsqu’elle est lésée ou sectionnée.  

Aujourd’hui, lorsqu’une telle lésion survient à la moelle épinière, la seule technique disponible est l’injection de corticoïdes à haute dose, un traitement dont l’efficacité n’est parfois pas satisfaisante.

Les chercheurs ont constaté que le BBG réduit significativement les dommages de la moelle lorsqu’il est injecté par voie intraveineuse, et ce, sans aucune toxicité connue. D’autres travaux sont déjà en cours pour approfondir cette piste thérapeutique.

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Un stimulateur électrique contre le Parkinson

Des expériences effectuées sur des animaux de laboratoire à l’Université Duke, aux États-Unis, démontrent qu’un stimulateur électrique de la moelle épinière donne des résultats prometteurs contre le Parkinson.

On a placé un petit stimulateur sur la colonne vertébrale de souris et de rats à qui l’on avait réduit le niveau de dopamine, la molécule qui effectue la communication entre les neurones et les cellules nerveuses du cerveau. Les gens atteints de Parkinson en sont dépourvus.

Quelques secondes seulement après la mise en marche de l’appareil, les animaux qui n’avaient plus de dopamine se sont mis à bouger plus normalement, alors qu’ils avaient des mouvements lents et raides auparavant.

C’est une découverte fort encourageante, puisqu’elle est simple et moins invasive que certains autres traitements, comme des stimulations électriques en profondeur au cerveau. Le petit stimulateur pourrait être utilisé avec les médicaments couramment prescrits pour traiter la maladie.

Cette étude est publiée dans la revue Science du 20 mars.