Une découverte plutôt surprenante a été effectuée par des scientifiques de l’Université de Columbia (New York). En utilisant un médicament initialement prévu pour soigner les maladies de la moelle osseuse, ils se sont aperçus qu’ils pouvaient également traiter la calvitie précoce, notamment causée par la pelade.
En effet, le Ruxolitinib, médicament utilisé pour soigner le myélofibrose, a permis à trois hommes qui avaient perdu le tiers de leurs cheveux et qui souffraient de pelade de retrouver leur chevelure d’antan en à peine cinq mois, indique Top Santé.
Les résultats parus dans l’édition numérique de la revue scientifique Nature Medicine Journal suggèrent toutefois que l’efficacité du Ruxolitinib pour la perte de cheveux opèrerait uniquement chez les patients atteints de pelade. Cette maladie auto-immune entraîne une perte de cheveux par plaques.
Les hommes qui perdent leurs cheveux à la suite d’un déséquilibre hormonal, principale cause de la calvitie masculine, ne peuvent pas espérer régler leur situation à l’aide de ce traitement.
Des chercheurs, associés au U.S. National Cancer Institute aux États-Unis, prétendent que les femmes qui ont utilisé des colorants capillaires pendant des décennies ne sont pas plus à risque de développer un myélome, forme de tumeur composée de cellules de la moelle osseuse dont elle provient.
Depuis les années 80, plusieurs recherches laissaient entendre que les produits chimiques contenus dans ces produits capillaires étaient nocifs au point d’augmenter l’incidence de certains types de cancer.
Cette nouvelle recherche, menée auprès de 175 femmes atteintes de myélome et 679 autres en bonne santé, a réussi à prouver le contraire. Le risque de myélome ne peut être attribué à l’usage de colorants capillaires, peu importe le type de produits.