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Un médicament surprise pour traiter la pelade

Une découverte plutôt surprenante a été effectuée par des scientifiques de l’Université de Columbia (New York). En utilisant un médicament initialement prévu pour soigner les maladies de la moelle osseuse, ils se sont aperçus qu’ils pouvaient également traiter la calvitie précoce, notamment causée par la pelade. 

En effet, le Ruxolitinib, médicament utilisé pour soigner le myélofibrose, a permis à trois hommes qui avaient perdu le tiers de leurs cheveux et qui souffraient de pelade de retrouver leur chevelure d’antan en à peine cinq mois, indique Top Santé. 

Les résultats parus dans l’édition numérique de la revue scientifique Nature Medicine Journal suggèrent toutefois que l’efficacité du Ruxolitinib pour la perte de cheveux opèrerait uniquement chez les patients atteints de pelade. Cette maladie auto-immune entraîne une perte de cheveux par plaques. 

Les hommes qui perdent leurs cheveux à la suite d’un déséquilibre hormonal, principale cause de la calvitie masculine, ne peuvent pas espérer régler leur situation à l’aide de ce traitement. 

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Un traitement contre le cancer est retiré

La Food and Drug Administration aux États-Unis a annoncé que le laboratoire Pfizer retirait le Mylotarg, un médicament utilisé pour traiter le cancer de la moelle osseuse.
 
C’est le laboratoire Wyeth, acheté par Pfizer en 2009, qui avait conçu le Mylotarg. Ce traitement avait été approuvé en 2000 et représentait un grand espoir dans la lutte contre le cancer de la moelle osseuse, aussi appelé leucémie myéloïde aiguë.
 
Toutefois, depuis sa mise en marché, de nouvelles études ont été effectuées et les résultats se sont révélés plutôt inquiétants. En complément d’une autre chimiothérapie, il peut s’avérer dangereux.
 
On a constaté qu’il y avait plus de décès chez les personnes recevant les deux doses du médicament toutes les deux semaines que chez celles qui n’étaient pas traitées avec le Mylotarg.
 
Au départ, ce médicament avait été approuvé pour les patients âgés de plus de 60 ans qui ne pouvaient recevoir d’autres traitements classiques de chimiothérapie.
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La coloration capillaire sans risque

Des chercheurs, associés au U.S. National Cancer Institute aux États-Unis, prétendent que les femmes qui ont utilisé des colorants capillaires pendant des décennies ne sont pas plus à risque de développer un myélome, forme de tumeur composée de cellules de la moelle osseuse dont elle provient.

Depuis les années 80, plusieurs recherches laissaient entendre que les produits chimiques contenus dans ces produits capillaires étaient nocifs au point d’augmenter l’incidence de certains types de cancer.

Cette nouvelle recherche, menée auprès de 175 femmes atteintes de myélome et 679 autres en bonne santé, a réussi à prouver le contraire. Le risque de myélome ne peut être attribué à l’usage de colorants capillaires, peu importe le type de produits.