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Une molécule à l’origine de l’infertilité masculine

Des chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco ont découvert qu’une molécule pourrait expliquer l’infertilité masculine.
 
Selon leur étude, publiée dans le journal Cell, la molécule Hv1 qui active la course des spermatozoïdes et qui régularise le pH intracellulaire du sperme détiendrait l’explication de l’infertilité des hommes.
 
Selon l’auteur principal et chercheur du département de psychologie de l’université, Yuriy Kirichok, ces nouveaux résultats expliquent également pourquoi les hommes qui consomment du cannabis sont stériles. Le cannabis augmente le pH du sperme, donc les spermatozoïdes sont plus faibles et arrêtent leur course avant même d’arriver à l’ovule.
 
Par contre, pour avoir des spermatozoïdes efficaces, les hommes devraient penser au café. Selon une autre étude publiée dans le Sao Paolo Medical Journal, la caféine aurait l’effet contraire du cannabis et rendrait les spermatozoïdes plus vigoureux. Les hommes qui consomment du café tous les jours ont donc moins de chances d’être infertiles.
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Une cause de cécité dévoilée au grand jour

Des chercheurs québécois et belges ont découvert le rôle que jouait la molécule pro-NGF dans l’œil, ce qui était inconnu jusqu’à maintenant, rapporte une étude rendue publique par les Annales américaines des sciences.

Seulement, la découverte n’a rien de réjouissant. La pro-NGF transforme les cellules gliales et détruit ainsi les neurones de la rétine, ce qui peut entraîner la cécité. Les cellules gliales sont plutôt reconnues pour protéger les neurones de la rétine et du cerveau. Ce rôle est toutefois déjoué avec l’action de la molécule pro-NGF.

C’est après une lésion cérébrale ou une maladie neurodégénérative que la pro-NGF peut affecter les cellules et ainsi modifier leur fonction première de protection, ce qui cause une perte de vision.

Les médecins doivent donc porter une attention particulière à cette molécule, car les lésions qu’elle cause sont irréversibles. On souhaite maintenant pouvoir trouver un moyen de contrôler et de bloquer son action de destruction avec de nouvelles recherches.

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Vers un traitement de la dystrophie musculaire

Une étude publiée dans The Lancet Neurology nous apprend que des chercheurs britanniques ont mis au point un traitement contre la dystrophie musculaire de Duchenne.

Cette technique consiste à injecter dans les muscles des molécules d’oligonucléotides qui favorisent la production de la dystrophine, une protéine en carence lors de la maladie dégénérative.

Bien que ce traitement ne soit efficace que sur 13 % des patients souffrant de dystrophie musculaire de Duchenne, les chercheurs de l’Institute of Child Health de l’University College London ont espoir que leur découverte puisse s’appliquer à davantage de patients souffrant de cette maladie qui frappe un homme sur 3 500 et entraîne le décès avant l’âge de 30 ans.

Ces derniers ont travaillé avec sept patients atteints de la maladie. Après l’injection des molécules, tous ont connu une hausse de la production de la dystrophine dans leurs muscles.

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Une molécule pleine de promesses

Une équipe de scientifiques de l’Institut Buck et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ont découvert une molécule qui ralentirait la progression de la maladie d’Alzheimer chez les souris.

En injectant la molécule netrin-1 chez les rongeurs, les plaques amyloïdes dans le cerveau ont diminué au point de rétablir les capacités cognitives des souris.

Avec des résultats aussi encourageants, les chercheurs espèrent maintenant développer un médicament à base de netrin-1 afin de traiter éventuellement la maladie d’Alzheimer.

Tous les détails concernant cette recherche sont publiés dans la revue médicale Cell death and differentiation.

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Un meilleur diagnostic du cancer du sein

La découverte de nouveaux marqueurs moléculaires par une équipe de chercheurs de l’Université de Sherbrooke va grandement faciliter le diagnostic du cancer du sein.

« Jusqu’à présent, les pathologistes établissent le diagnostic d’un cancer du sein en évaluant les tissus prélevés par observation. Grâce aux 41 nouveaux marqueurs moléculaires associés spécifiquement au tissu mammaire, on pourrait déterminer de façon plus précise si un prélèvement par biopsie est composé de cellules cancéreuses ou normales », s’est félicité l’un des auteurs de l’étude, le Dr Sherif Abou Elela.

Pour le Dr Elela, cette découverte favorisera un diagnostic plus rapide de la maladie et un traitement à un stade moins avancé du cancer du sein. De plus, le simple test moléculaire automatisé a l’avantage d’être beaucoup plus précis.

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Comment vaincre la dépendance à l’ecstasy

Des scientifiques français ont identifié une molécule, dénommée 5-HT2B, qui joue un rôle-clé dans les effets psychostimulants de l’ecstasy. Ces effets vont de l’euphorie à des symptômes similaires à la dépression, observés quelques jours après la consommation de la drogue.

Les travaux du Dr Luc Maroteaux et son équipe ont permis de bloquer les récepteurs de la molécule 5-HT2B, ce qui a eu pour effet d’éliminer chez des souris les effets comportementaux associés à la prise d’ecstasy.
 
Pour le Dr Maroteaux, cette découverte pourrait sans doute mener vers un traitement des effets immédiats et à long terme de ce dérivé d’amphétamine, dont le principal élément chimique est le 3,4-methylenedioxymethamphétamine ou MDMA.

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Une molécule responsable de la sclérose en plaques

Le neurologue Alexandre Prat et son équipe ont identifié la molécule ALCAM qui pourrait expliquer la progression de cette maladie du système nerveux central.

Selon les scientifiques, cette molécule pourrait être en cause dans la migration de cellules immunitaires au cerveau, entraînant ainsi la formation de plaques de sclérose causant notamment une paraplégie et un tremblement qui évolue lentement par poussées successives.

Mieux comprendre l’évolution de l’inflammation cérébrale associée à la sclérose en plaques permettrait de développer un traitement efficace contre la maladie, qui touche particulièrement les adultes de 15 à 40 ans, dont 55 000 à 75 000 Canadiens.

Tous les détails sont publiés dans le journal médical Nature Immunology.