Catégories
Uncategorized

Du venin d’abeilles pour combattre le cancer

C’est en extrayant une molécule (la mélittine) du venin d’abeilles et en l’injectant en laboratoire que des scientifiques de l’Université de l’Illinois ont fait cette découverte. Le « poison » des abeilles aurait des vertus thérapeutiques pour le cancer et ferait en sorte que les cellules cancéreuses cessent de se multiplier.

La mélittine est une petite protéine difficile à récupérer et qui se retrouve en petite quantité dans le venin. Les chercheurs doivent trouver comment celle-ci peut se diriger au bon endroit au bon moment pour ne pas engendrer des effets secondaires tragiques qui peuvent provoquer des paralysies ou des hémorragies.

Les chercheurs sont cependant déjà sur la bonne voie. Ils ont réussi à produire des toxines très compactes dans la nanoparticule et celles-ci se déversent seulement dans le système sanguin et se fixent uniquement aux tumeurs.

Cela évite la croissance et la propagation de cellules cancéreuses, a expliqué le principal auteur de l’étude, le Professeur Pan Dipanjan, lors de la réunion annuelle de l’American Chemical Society.

Ce dernier avance que d’ici trois à cinq ans, si les tests sur les cochons et les rats s’avèrent concluants, des essais pourront être réalisés sur l’homme. Une imitation de certaines toxines de venins de scorpions ou de serpents pourrait également être efficace pour traiter le cancer, écrit Top Santé.

Catégories
Uncategorized

Un lien entre l’autisme et le syndrome du X fragile?

Il y aurait un mécanisme génétique sous-jacent commun à l’autisme et au syndrome du X fragile, lance la revue Neuron.

En effet, une étude new-yorkaise démontre un lien flagrant entre des gènes perturbés identifiés chez les enfants autistes et les gènes cibles de FMRP (la protéine produite par le gène FMR1), dont le dysfonctionnement conduit au syndrome X, la cause héréditaire la plus fréquente de déficience intellectuelle.

Le gène FMR1 joue un rôle vital dans le développement neuronal et la plasticité synaptique.

En observant 343 familles d’enfants autistes, il est ressorti que 20 % des participants détenaient des gènes régulés par la protéine FRMP.

Pour les spécialistes, la découverte d’un lien entre l’autisme et le syndrome X prouve « que l’autisme est en grande partie un désordre moléculaire de la neuroplasticité, le mécanisme par lequel notre système nerveux s’adapte aux changements ».

Pour les chercheurs, il faut exclure que le problème provienne du gène FMR1 en soi, mais plutôt des gènes qui sont « en aval » de celui-ci, écrit le site SantéLog.

Au moment même de cette découverte, des chercheurs du National Institute of Mental Health (NIMH) américain ont prouvé l’efficacité d’une nouvelle molécule, le GRN-529, pour traiter le comportement autistique chez la souris.

Le GRN-529, qui est testé pour le traitement du syndrome du X fragile également, permettrait à l’enfant autiste d’être plus sociable et de réduire son comportement répétitif.

Les résultats du NIMH devraient paraître ultérieurement dans la revue Science Transational Medicine.

Catégories
Uncategorized

Découverte majeure dans le domaine du cancer

Le Journal of Medicinal Chemistry publie les travaux d’une équipe de chercheurs du CNRS et de l’Inserm qui ont découvert une famille de molécules capables de traiter certains cancers.
Baptisées MRT, ces molécules seraient efficaces contre les tumeurs cérébrales et le cancer de la peau.
 
Elles peuvent bloquer le développement des cellules cancéreuses par la voie de signalisation Hedgehog, une chaîne de réactions moléculaires dont le dérèglement est à l’origine de différents cancers.
 
« Plusieurs années de tests sont nécessaires avant que de nouvelles molécules prometteuses telles que les composés MRT puissent être commercialisées comme médicaments. Ces composés MRT aideraient à comprendre l’origine des résistances que développent les tumeurs. Ces travaux pourraient déboucher sur la découverte de nouvelles cibles et stratégies thérapeutiques pour combattre certains cancers », disent les auteurs des travaux.

Catégories
Uncategorized

Une nouvelle molécule pour déterminer les risques cardiovasculaires

Des chercheurs français viennent de découvrir que la molécule fucoidan, contenue dans les algues marines brunes, pouvait servir de marqueur pour détecter les risques cardiovasculaires.
 
Les scientifiques de l’INSERM ont effectué des tests sur des rats et ceux-ci ont été concluants. La molécule se lie à la protéine P-selecine à la surface des plaquettes sanguines et aux cellules des parois des vaisseaux lors de problèmes cardiovasculaires.
 
En jumelant la molécule à un marqueur radioactif, il serait donc possible, avec l’imagerie médicale, de voir les régions vasculaires blessées ou encore d’apercevoir la formation de caillot. Cela qui permettrait une intervention beaucoup plus précoce, rappelle le Journal of Nuclear Medicine.
 
De plus, autre bonne nouvelle, cette molécule est facile à produire et à manipuler.
 
Catégories
Uncategorized

Nouvel espoir contre le cancer du poumon

Le magazine Nature rapporte que des oncologues américains ont réussi des tests avec des molécules pour combattre le cancer du poumon chez des souris.

Le Dr Pasi Janne et son équipe de l’Institut Dana Farber ont précisé que ces molécules, des inhibiteurs d’enzymes intracellulaires associés à la prolifération des cellules, ont réellement diminué la croissance des tumeurs chez les souris.

Jusqu’à présent, les médicaments arrivaient à arrêter le facteur de croissance des tumeurs, mais dans le cas d’une mutation ou d’une résistance, ils n’étaient plus efficaces. C’est donc ce qui changerait avec la nouvelle découverte des molécules. Elles s’attaquent aux mutations et arrêtent sélectivement le facteur de croissance.

On a testé les molécules sur différents cancers, comme le carcinome à grandes cellules, l’adénocarcinome et le carcinome épidermoïde, ce qui représente environ 75 % des cancers bronchiques. La plupart ont ces facteurs de croissance des tumeurs qui offrent une résistance aux médicaments actuels.

On espère maintenant que les résultats obtenus sur les souris seront aussi bons sur les humains et que ce traitement sera mieux toléré chez les patients.