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Les jeux vidéo et la morale des ados

Publiés dansl’Educational Media International, les résultats d’une récente étude menée par Mirjana Bajovic de la Brock University sont clairs; les jeux vidéo violents nuisent au jugement moral des adolescents.

Un groupe d’enfants âgés de 13 et 14 ans ont été questionnés sur leurs habitudes de jeux vidéo. Leur degré de maturité sociale a ensuite été évalué.

Mme Bajovic a déterminé qu’il existait une grande différence entre ceux jouant à des jeux vidéo violents pendant 1 heure par jour et ceux qui jouaient plus de 3 heures par jour.

« Passer trop de temps dans un monde virtuel violent peut empêcher les joueurs de s’impliquer dans différentes expériences sociales positives dans la vie réelle et nuirait au développement de la notion entre le bien et le mal », déclare-t-elle.

Sachant que d’empêcher les jeunes de jouer à ces jeux n’est pas une solution réaliste, Mirjana Bajovic conseille aux parents et aux professeurs de s’impliquer avec ces jeunes et leur fournir les occasions sociales dont ils manquent, tels des services communautaires et des activités parascolaires stimulantes.

Bien que le fossé puisse parfois sembler trop large, intéressez-vous à leurs jeux, parlez-en avec eux et offrez-leur des alternatives. Ils préfèreront certainement cette approche plutôt que de se faire interdire de jouer.

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L’humain serait plus honnête le matin

Serait-on plus enclin à l’honnêteté le matin que le reste de la journée?

Ce qui semble difficile à croire et de prime abord dénué de logique est pourtant l’affirmation de chercheurs américains qui démontrent leur théorie par le biais d’une étude, maintenant rapportée par Top Santé.

Initialement publiée dans le magazine scientifique Psychological Science, l’étude des chercheurs de Harvard et de l’Utah trace un parallèle entre le mensonge et l’heure de la journée, affirmant que l’humain serait plus tenté de mentir une fois l’après-midi arrivé.

Les chercheurs ont analysé les réactions d’étudiants placés dans différentes mises en situation, le matin et l’après-midi. Les résultats sont étonnants, alors que les mêmes étudiants qui disaient la vérité au lever, par exemple dans le contexte d’un examen, d’un jeu d’argent ou d’une simple question, changent carrément de comportement et de réponse en après-midi!

Encore plus aberrant, un simple exercice visant à former un mot avec les suffixes « rale » et « que » démontre que les sujets de l’étude changent avec les heures qui passent. Le matin, les étudiants ont formé des mots tels qu’« éthique » et « morale », mais des mots complètement différents étaient formés plus tard dans la journée.

L’étude sympathique permet de constater que l’heure de la journée influence nos comportements et que, possiblement, le sommeil permet de retrouver ses bases en matière de morale et d’éthique.

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Le poids de la culpabilité n’est pas qu’une métaphore

Ressentir le « poids de la culpabilité » relèverait davantage du littéral que de la métaphore, selon ce que rapporte Top Santé, alors que des chercheurs se sont penchés sur les impacts de l’émotion sur l’organisme.

Ainsi, l’équipe de chercheurs de l’Université de Waterloo, en collaboration avec Princeton, qui propose cette nouvelle étude arrive à la conclusion que la culpabilité entraîne une véritable sensation de lourdeur physique, ce qui rendrait plus difficile le quotidien des personnes rongées par les remords.

« Le souvenir des actes répréhensibles conduit les participants à rapporter un accroissement du poids corporel subjectif contrairement au souvenir des actes moraux. Cette corrélation avec le poids s’est faite uniquement pour le sentiment de culpabilité, et non pour d’autres émotions négatives comme la tristesse et le dégoût », explique Martin Day, de Princeton.

Pour en arriver à cette étonnante mais fascinante conclusion, les chercheurs ont effectué quelques tests sur un groupe de 153 sujets, qui ignoraient au moment de l’essai de quel type de test il s’agissait exactement. Ceux placés dans un contexte qui faisait ressurgir leur culpabilité ont ensuite étrangement éprouvé plus de difficulté à réaliser certaines tâches que les autres, confirmant du même coup l’effet de « poids » supplémentaire à porter.

Encore une fois, cette étude démontre l’impact des émotions et de nos gestes sur notre organisme et sur notre avenir, une conclusion qui pourrait permettre à certaines personnes d’y penser à deux fois avant de commettre des gestes regrettables.

Un des chercheurs impliqués dans l’étude déclare d’ailleurs : « L’anticipation de sentiments de culpabilité dans le futur peut aider des individus à éviter de participer à des actes immoraux qui violent leur morale personnelle ».

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Les bébés différencient le bien du mal

En fait, l’étude est une reprise d’une autre recherche effectuée en 2007 par les chercheurs de l’Université de Yale, qui prétendait que les enfants de six à dix mois avaient un sens moral assez développé pour différencier le bien du mal.

« Les bébés sont sensibles aux bonnes et aux mauvaises actions de différents types, comme aider quelqu’un à ouvrir une boite (bonne action) ou voler la balle d’un camarade (mauvaise action). […] les bébés ont réellement une sorte de boussole morale rudimentaire », explique le chercheur principal de l’étude de Yale, Paul Bloom.

Pour en arriver à cette conclusion, ses collègues et lui avaient, à l’époque, présenté deux situations aux enfants. Dans les deux cas, un jouet, le « grimpeur », tentait de gravir une colline. Le premier cas présentait l’« assistant », un jouet aidant le « grimpeur », tandis que dans le deuxième, un autre jouet, le « pousseur », tentait nuire au « grimpeur ». Le jouet favori des enfants était l’« assistant ».

Les chercheurs d’Otago ont fait la même conclusion lors d’une expérience semblable.

Rappelons que dès l’âge de deux ans, les enfants ressentiraient le besoin de venir en aide aux gens lorsqu’ils se font mal, cherchent quelque chose ou n’arrivent pas à atteindre leur objectif.

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Décrypter les livres pour enfants

Une nouvelle étude présentée par l’Université des Pays Basques donne une toute nouvelle lumière sur la façon dont se transmettent des principes éthiques dans la littérature destinée aux enfants et aux adolescents, apprenons-nous sur Medical News Today.

Car sachons-le : rien n’est laissé au hasard dans ce type de littérature. Tout dans ces livres sert à transmettre des valeurs et une morale, que ce soit les actions ou les personnages. Grâce à la lecture, l’enfant peut ainsi améliorer ses aptitudes de raisonnement et de pensée critique.

Or, selon la thèse de ladite étude, l’imagination éthique ne peut jamais rejoindre celle qui relève de la littérarité, dans les livres pour enfants. La réalité y étant toujours présentée de façon simplifiée, la vraisemblance éthique s’en trouve aussi limitée.

C’est pourquoi on remarque souvent un manque de concordance entre les sentiments réellement impliqués dans un moment de l’histoire et ceux qui sont racontés.

L’une des plus grandes conclusions de cette analyse est donc que « l’imagination éthique n’est jamais à la hauteur de l’imagination littéraire. »

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La morale, une affaire d’âge

Notre réponse à des situations faisant appel à notre morale changerait au cours de la vie en raison de modifications dans nos circuits cérébraux.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’Université de Chicago. Leurs résultats sont parus dans Cerebral Cortex.
 
L’expérience a porté sur 127 personnes âgées de 4 à 36 ans. Les outils d’évaluation consistaient en des imageries du cerveau et des mesures optiques ainsi que comportementales.
 
On a remarqué que les réactions à différentes situations correspondaient aux stades de développement du cerveau, c’est-à-dire au fur et à mesure qu’il pouvait faire des jugements de raison.
 
La réponse émotionnelle d’un enfant serait donc plus forte que celle d’un adulte, parce qu’elle précède le jugement.

Adulte comme enfant est donc capable de distinguer un dommage accidentel d’un autre qui serait intentionnel. Toutefois, un enfant aurait plus tendance à penser que quelqu’un devrait subir une punition dans l’un ou l’autre cas, si un objet est endommagé.