Selon le Dr Aaron S. Kelly, de l’Université Minnesota Medical School, « l’obésité sévère » représente désormais un risque qui atteint 6 % des enfants et adolescents. Ce qui l’inquiète, c’est que les solutions efficaces sont très limitées.
En fait, Kelly et ses collègues affirment que même après l’intervention chirurgicale au niveau de l’estomac ou des intestins, « ils demeurent toujours très obèses, sans amélioration notable du profil métabolique et cardiovasculaire ».
Malheureusement, les études relatives à la médication pour aider les enfants aux prises avec de l’obésité morbide sont encore embryonnaires. Notamment, deux nouveaux médicaments ont été mis sur le marché l’an dernier sans qu’aucune recherche sur la compatibilité avec les enfants ait été présentée. Il s’agit du Qsymia et du Belviq.
Dr Valentin Fuster, directeur du Mount Sinai Heart au Mount Sinai Medical Center de New York, abonde dans le même sens. Il a confié à MedPage Today qu’avant d’intervenir de façon chirurgicale, il faut se poser les bonnes questions. L’obésité morbide ne met pas seulement en cause le fait de trop manger. Plusieurs facteurs tels que la génétique, l’environnement et le comportement sont à considérer : « Dans la situation actuelle, il vaut mieux identifier plus tôt les enfants à risque de devenir obèses ».
Ainsi, si votre enfant a tendance à prendre du poids plus que la moyenne, n’hésitez pas à consulter votre pédiatre plutôt que d’en arriver à l’inévitable.