Voilà un évènement qu’on ne souhaite à personne. Bien sûr, les hommes sont aussi affectés, mais une étude s’est penchée sur l’expérience émotionnelle des femmes à la suite d’une fausse couche ou de l’accouchement d’un enfant mort-né.
Conduite par l’Université d’Adélaïde en Australie et expliquée sur le site MedicalXpress, l’étude avait pour but de mieux comprendre l’état de deuil et la tristesse quotidienne encourue ainsi que l’impact sur leurs relations.
« La majorité des recherches jusqu’alors effectuées portaient surtout sur les troubles mentaux associés à la fausse couche, alors que le deuil et la tristesse quotidienne étaient mis de côté », explique Catherine Collins, étudiante en psychologie clinique.
Elle ajoute : « Nos recherches visaient l’expérience émotionnelle des femmes après la fausse couche et l’accouchement d’enfants mort-nés, l’impact sur les relations avec leur partenaire et leurs autres enfants, et leur expérience avec le support du système de santé ».
Les résultats ont entre autres révélé que plus de 29 % des femmes ayant accouché d’un enfant mort-né divorçaient par la suite. Le chiffre est à 24 % pour les victimes de fausse couche.
« Ceci démontre d’importants troubles émotionnels après la perte d’un bébé. Malgré certaines recherches, l’incidence de ces évènements, l’intensité et la durée du deuil sont encore trop peu comprises. Les détails de cette recherche nous aideront à mieux comprendre ces femmes et leur offrir une meilleure assistance », conclut Collins.