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Enfants mort-nés, 5,5 millions de décès invisibles chaque année

Une nouvelle recherche a été menée par la professeure Joy Lawn de la London School of Hygiene & Tropical Medicine au Royaume-Uni.

L’étude révèle que près de 8000 nouveau-nés meurent chaque jour à travers le monde. Les résultats ont été publiés dans The Lancet, rapporte Medical News Today, et récoltés auprès de documents sur les décès néonataux et la mortinatalité dans 195 pays.

Ce sont les 2,6 millions de naissances d’enfants décédés dans le dernier trimestre de grossesse, soit environ 7000 par jour, qui ne sont pas reportés ou du moins considérés dans les statistiques. La principale raison, c’est qu’ils n’ont pas d’acte de naissance, et passent donc incognito dans ce monde.

On estime que ce sont 1,2 million de femmes annuellement qui vivent cette expérience pendant l’accouchement après un terme complet de 9 mois de grossesse. Ces enfants représentent pourtant près de la moitié des décès de nouveau-nés.

Ce qui est alarmant, c’est que les causes de décès sont souvent les mêmes que ceux qui décèdent après la naissance, et qu’ils renferment donc de précieuses informations.

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Les antidépresseurs et l’autisme

Alors que le fardeau de la prise de traitements médicamenteux contre les troubles d’humeur continue d’augmenter, des chercheurs se sont penchés sur l’effet de ces médicaments sur l’état de santé des enfants à naître, plus particulièrement les troubles cognitifs et les risques d’autisme.

C’est dans la revue scientifique New England Journal of Medecine que les résultats d’une récente étude sur le sujet ont été publiés.

Les médicaments spécifiquement visés dans cette recherche étaient ceux de recapture de sérotonine comme Zoloft, Prozac et Paxil, pour ne nommer que ceux-là.

Les chercheurs danois stipulent que « rien ne prouve que les antidépresseurs pris pendant la grossesse augmentent le risque d’autisme chez le futur enfant ».

Malgré que les risques de donner naissance à en enfant mort-né est complètement exclu, le risque d’avoir un enfant souffrant d’autisme augmente réellement quand les traitements sont pris avant de devenir enceinte. On parle ici de 46 % d’augmentation de risque quand la future mère a consommé des antidépresseurs quelques mois avant la grossesse.

Peu importe ces résultats, dès l’annonce d’une grossesse, il est important de consulter un médecin et de l’aviser de vos récentes et actuelles habitudes afin d’offrir à votre futur bébé les meilleures chances de naître en santé.

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Nouveauté dans la prédiction de prééclampsie maternelle

Lue sur le site medicalxpress.com, la nouvelle nous arrive de Londres, là où s’est tenue la recherche sur le sujet.

La Dre Lucy Chappell, du département d’obstétrique au King’s College explique : « Les tests actuels permettent de détecter le problème plutôt que de le prédire. Ce qui veut dire qu’au moment de le voir, les dommages aux organes sont généralement déjà faits. »

La prééclampsie est une sorte de haute pression qui peut mener à de très graves problèmes en endommageant les reins, le foie et le cerveau. Conséquemment, elle peut entraîner des complications pour la grossesse.On note des naissances prématurées, poids inférieur du bébé ou encore des bébés mort-nés.

L’étude a été menée auprès de 625 patientes situées dans diverses régions du Royaume-Uni. C’est 61 % d’entre elles qui ont développé de la prééclampsie et ce sont celles démontrant un taux peu élevé de protéine du facteur de croissance placentaire qui souffraient de cette affection.

Ainsi, le nouveau test de vérification de la protéine du facteur de croissance placentaire aiderait les médecins à identifier quelles futures mères sont à risque et ainsi mieux surveiller leur état de santé.

De plus, il serait possible d’éviter une hospitalisation inutile pour les femmes qui n’en souffrent pas.

Crédit Photo : Freedigitalphotos.net

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Trouble alimentaire et grossesse, une combinaison dangereuse

Cependant, Science World Report ajoute à cela les indications de l’International Journal of Eating Disorders, dans lequel on cite également les risques élevés de fausse couche, d’avortement ou de mort-né.

Selon les données recueillies par la Dre Milla Linna, de l’Université finlandaise de Helsinki, 5 à 10 % des femmes souffrent de troubles alimentaires. L’étude comparative a été menée sur une période de 15 ans (de 1995 à 2010) auprès de 11 000 femmes.

Sur le lot, 2257 jeunes femmes souffraient de troubles alimentaires et étaient suivies par la Clinique du centre hospitalier de l’Université d’Helsinki.

La conclusion :

– Les femmes souffrant de boulimie étaient 3 fois plus à risque de fausse couche et 2 fois plus enclines à l’avortement.

– Chez les femmes anorexiques, la moitié des grossesses se sont terminées par une fausse couche.

Dre Linna est catégorique. Sans un suivi adéquat, les conséquences sont désastreuses. « Il faut absolument détecter le problème tôt, apporter les soins adéquats et assurer un suivi sur une période plus longue pour prévenir les risques. »

L’obésité et la sous-alimentation conséquentes des troubles de boulimie et d’anorexie sont reconnues comme des facteurs de risque de grossesse accidentelle. En effet, ils sont souvent accompagnés d’irrégularités ou d’absence du cycle menstruel, et par conséquent, les femmes se préoccupent moins des moyens de contraception.

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Gérer la perte d’un bébé

Voilà un évènement qu’on ne souhaite à personne. Bien sûr, les hommes sont aussi affectés, mais une étude s’est penchée sur l’expérience émotionnelle des femmes à la suite d’une fausse couche ou de l’accouchement d’un enfant mort-né.

Conduite par l’Université d’Adélaïde en Australie et expliquée sur le site MedicalXpress, l’étude avait pour but de mieux comprendre l’état de deuil et la tristesse quotidienne encourue ainsi que l’impact sur leurs relations.

« La majorité des recherches jusqu’alors effectuées portaient surtout sur les troubles mentaux associés à la fausse couche, alors que le deuil et la tristesse quotidienne étaient mis de côté », explique Catherine Collins, étudiante en psychologie clinique.

Elle ajoute : « Nos recherches visaient l’expérience émotionnelle des femmes après la fausse couche et l’accouchement d’enfants mort-nés, l’impact sur les relations avec leur partenaire et leurs autres enfants, et leur expérience avec le support du système de santé ».

Les résultats ont entre autres révélé que plus de 29 % des femmes ayant accouché d’un enfant mort-né divorçaient par la suite. Le chiffre est à 24 % pour les victimes de fausse couche.

« Ceci démontre d’importants troubles émotionnels après la perte d’un bébé. Malgré certaines recherches, l’incidence de ces évènements, l’intensité et la durée du deuil sont encore trop peu comprises. Les détails de cette recherche nous aideront à mieux comprendre ces femmes et leur offrir une meilleure assistance », conclut Collins.

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Mort intra-utérine : encore très présente

Il y a encore beaucoup de bébés mort-nés, même dans notre société moderne. Dans le monde, 2 millions de petits ne survivent pas jusqu’à leur naissance.

Or, une étude publiée dans The Lancet offre des solutions pour mieux prévenir ce triste événement. Il semble qu’on pourrait en réduire la prévalence si les femmes enceintes étaient mieux suivies sur le plan médical.
 
Par exemple, des résultats notables pourraient être remarqués si l’on soignait plus la syphilis, l’hypertension artérielle et le diabète. Selon les chercheurs, le nombre de décès du bébé durant la grossesse pourrait chuter à 1 million.

Finalement, la Finlande et Singapour détiennent le plus faible taux de mortalité intra-utérine au monde, soit 2 cas sur 1 000 naissances.

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Les mêmes risques pour une deuxième grossesse après avoir eu un bébé mort-né

Si une femme a eu un bébé mort-né lors de sa première grossesse, elle a deux fois plus de chances d’en avoir un autre à sa seconde grossesse. C’est ce que dévoile une étude publiée dans le journal d’obstétrique BJOG.
 
Pour en arriver à cette triste conclusion, on a analysé les données de 309 000 femmes qui ont donné naissance en Écosse entre 1981 et 2005. 2 677 ont vu leur première grossesse se solder par un bébé mort-né. Ce type de naissance est caractérisé par la mort du fœtus après 20 semaines de grossesse.
 
Par contre, on mentionne que les risques absolus sont faibles et qu’heureusement, les bébés mort-nés sont plutôt rares dans les pays développés. Seulement 2 % des femmes ayant eu un bébé mort-né à leur première grossesse revivent l’expérience lors de leur deuxième tentative.
 
Les principales causes d’un bébé mort à la naissance sont des anomalies congénitales, une faible croissance du fœtus et des problèmes de placenta comme un décollement. On note aussi que le diabète, l’hypertension et l’obésité augmentent les risques d’avoir un bébé mort-né.