C’est tout un constat que rapporte topsante.com, qui devrait franchement nous porter à réfléchir sur nos habitudes alimentaires en tant que Nord-Américains surgâtés.
Une étude internationale dévoile des statistiques étonnantes indiquant que la malbouffe et les comportements alimentaires des pays développés sont à l’origine de plus de décès que la malnutrition.
Véritable paradoxe alimentaire, cette situation est d’autant plus inacceptable qu’il est facile de penser que les deux situations pourraient sans doute s’améliorer si on « coupait dans le gras » en donnant nos surplus alimentaires aux pays affamés.
Selon l’étude, intitulée Global Burden of Disease, c’est plus de trois millions de décès dans le monde en 2012 qui sont liés à de mauvaises habitudes alimentaires. La faim, elle, est en cause dans près d’un million de morts.
Trois fois plus de décès pour trois fois plus de bouffe, il y a de quoi faire un sérieux bilan social.
L’étude compilait aussi les taux de mortalité impliquant d’autres facteurs, comme le tabagisme (1re place du lugubre décompte) et le cancer (qui est en progression de 38 % par rapport à 2011).
Les maladies et problèmes cardiovasculaires sont en baisse, avec un taux d’un décès sur quatre mondialement, contrairement à un sur cinq il y a 20 ans.