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Co-sleeping : une campagne américaine soulève la polémique

Dans l’État du Wisconsin, une campagne a été lancée pour faire connaitre les multiples dangers qu’encourt un nourrisson en dormant dans le même lit que ses parents.

Dans cette campagne-choc, on voit un bébé qui dort dans le lit parental, à côté d’un grand couteau. L’objectif de ces affiches est d’alerter les jeunes parents qui sont friands de cette pratique, rapporte le site Famili.fr.

La municipalité de Milwaukee, dans le Wisconsin, a lancé cette campagne avec un slogan clair : « Dormir avec votre bébé peut-être tout aussi dangereux ».

L’an dernier, à Milwaukee, le co-sleeping a fait neuf jeunes victimes. Le responsable du département de la santé de la Ville n’a pas mâché ses mots pour justifier le visuel de ces affiches dans le journal Sentinel : « Trente pays développés et sous-développés ont un taux de mortalité infantile inférieur à celui de Milwaukee ».

Le co-sleeping représente une menace pour la sécurité des bébés, notamment en raison des risques élevés de mort subite du nourrisson.

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Des vaccins qui ne provoquent pas de convulsions chez les enfants

La revue Pediatrics publie une nouvelle étude mentionnant que si la dose du vaccin contre la rougeole ou la varicelle est administrée à un enfant âgé de 4 à 6 ans, il n’y a aucun risque accru qu’il fasse des convulsions fébriles durant les six semaines suivant la vaccination.

S’il y a convulsions fébriles — ce qui est plutôt rare pour un enfant de cet âge, mais qui peut se produire fréquemment chez un bébé de 18 mois qui a reçu les vaccins –, elles seront liées à de la fièvre et seront brèves. Elles ne pourront pas conduire à la mort ni à des lésions cérébrales ou à des troubles épileptiques.

En d’autres termes, le vaccin contre la rougeole ou la varicelle est sécuritaire pour les enfants de 4 à 6 ans, affirment les spécialistes.

Pour en arriver à cette conclusion, le Kaiser Permanente Vaccine Study Center a examiné les données de près de 87 000 enfants âgés de 4 à 6 ans ayant reçu le ou les vaccins, dans la même journée ou séparément.

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Cancer neuroblastome : une anomalie génétique n’atteindrait pas les bébés

ATRX est le nom donné au gène de défectuosité (mutation génétique) nouvellement découvert comme étant plus fréquent chez les adolescents et les jeunes adultes que chez les enfants ou bébés atteints par ce cancer du tissu nerveux appelé le neuroblastome.

Ce constat est très important, car ce sont les bébés qui développent le plus souvent ce type de cancer. Habituellement, la maladie est curable et beaucoup moins agressive pour eux que pour un jeune plus âgé, confirme le coauteur Dr Alberto Pappo, directeur de la division tumeur solide à l’Hôpital de recherche pour enfants St. Jude à Memphis, dans la revue de l’American Medical Association.

Il faut dire que la maladie prend une voie différente en fonction de l’âge du patient. Les chercheurs soupçonnent depuis longtemps qu’il existe différents sous-ensembles susceptibles de neuroblastome. Selon eux, des mutations génétiques différentes peuvent expliquer les différences dans le pronostic selon l’âge.

Pour arriver à ces hypothèses, l’analyse du génome entier sur des échantillons tumoraux provenant de 104 nourrissons, enfants, adolescents et jeunes adultes atteints d’un neuroblastome avancé a été examinée.

Les chercheurs ont découvert que des mutations dans le gène ATRX étaient présentes chez la totalité des adolescents et jeunes adultes. Seulement 17 % des enfants de moins de 12 ans avait cette même mutation, et aucun des nouveau-nés testés ne l’avait.

Pour les chercheurs de cette étude préliminaire, cette découverte est un très bon début pour ouvrir la voie à de futures cibles thérapeutiques potentielles et vérifier si la mutation peut être associée à une meilleure survie.

Environ 90 % des neuroblastomes touchent les enfants de moins de 10 ans. Au moment du diagnostic, le taux de survie est évalué à 88 % pour les bébés de moins de 18 mois et à 10 % chez les adolescents et les jeunes adultes, selon l’information fournie dans l’étude.

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Le classement des mortalités infantiles compromis?

L’étrange et grande variation dans le classement de la mortalité périnatale et infantile entre les pays, qui est souvent utilisée comme un indicateur pour la qualité des soins offerte aux petits, pourrait probablement être expliquée par les différences liées à la façon dont les bébés de faible poids et prématurés sont enregistrés dans les bases de données nationales.

Des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique à Vancouver ont constaté que dans certains pays, comme les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni (Angleterre, Pays de Galles), les nouveau-nés sont tous inscrits, peu importe leur taille, leur poids, s’ils sont nés prématurément ou encore s’ils montrent des signes de vie à la naissance ou non, ce qui est cohérent avec la définition de l’Organisation mondiale de la santé au sujet de la naissance vivante.

Dans d’autres pays comme la Pologne, l’Irlande, la Belgique et la République slovaque notamment, il y a certaines restrictions à l’enregistrement. Si le bébé est inscrit dans la base de données, c’est qu’il a atteint un certain poids, un certain nombre de semaines de gestation et qu’il a survécu après l’accouchement. Ces bébés ont, en fait, une chance de survie à long terme, selon les spécialistes de ces pays, pour la plupart européens.

Pour rétablir un classement véridique sur les mortalités infantiles et périnatales, il faudrait plusieurs années, et il faudrait être absolument certain que tous les pays ont la même façon de percevoir la naissance et la vie, expliquent les chercheurs.

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Des facteurs socio-économiques influencent la mort de prématurés

Selon une étude rétrospective de la Wayne State University de Detroit, il semble que l’absence d’assurance maladie, être de race noire et vivre un séjour prolongé (120 jours ou plus) à l’hôpital sont des facteurs associés à une plus grande probabilité que des prématurés meurent dans les 18 à 22 mois après leur naissance.

En outre, l’utilisation d’antibiotiques pour la mère pendant l’accouchement, l’âge de celle-ci et l’état de l’oxygène à la maison représentaient une probabilité faible, voire nulle, de la mortalité post-unité de soins intensifs néonatals.

Bien que des améliorations des soins périnatals aient été apportées au fil du temps pour aider à la survie de bébés de petit poids, l’extrême prématurité contribue encore en grande partie au taux global de mortalité infantile aux États-Unis, qui s’élève à environ 6,71 décès pour 1000 naissances.

Les chercheurs de cette étude croient que les résultats pourraient être utilisés pour concevoir des interventions spéciales visant à réduire la mortalité post-unité de soins intensifs néonatals et également aider les cliniciens à reconnaitre et prédéterminer les patients à haut risque.

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Quand les brûlures provoquent la mort d’enfants

Dans une étude publiée en ligne par The Lancet, des chercheurs des universités de Toronto et du Texas invitent les médecins qui traitent les enfants brûlés à donner plus d’attention, être plus vigilants et améliorer la thérapie pour ces patients.

Les spécialistes recommandent notamment que les patients pédiatriques atteints de brûlures couvrant plus de 60 % de leur corps soient immédiatement transférés dans un centre spécialisé pour grands brûlés.

De plus, l’enfant en question et sa famille devraient pouvoir bénéficier d’un meilleur suivi psychologique postbrûlures.

Sur un total de 123 952 morts infantiles à l’hôpital Shriners pour enfants aux États-Unis, entre 1998 et 2008, les enfants brûlés du groupe de 30-39 % TBSA ne représentaient que 3 % des décès, tandis que ceux du groupe de 90-100 % TBSA en représentaient 55 %.

Des cas de septicémie et de défaillances multiviscérales ont été trois à quatre fois plus diagnostiqués chez les enfants qui se sont retrouvés dans le groupe des brûlés à 90-100 % de leur corps.

Les chercheurs ont également constaté que la présence et la concentration de nouveaux biomarqueurs pour la fonction des organes, du métabolisme et du contrôle de l’inflammation dépendaient en grande partie du fait que le patient avait des brûlures au-dessus ou en dessous du seuil de 62 % TBSA.

Les nouvelles techniques de greffage, les traitements médicamenteux et les méthodes d’amélioration des soins ont permis de sauver davantage de vies depuis le début des années 90. Cependant, les chercheurs affirment qu’il reste du travail à faire afin de répondre au taux élevé de mortalité des personnes atteintes de brûlures couvrant plus de 60 % de TBSA.

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Moins de noyades chez les enfants américains

Les hospitalisations dues à une noyade chez les enfants âgés de 0 à 19 ans ont baissé à l’échelle nationale américaine au cours des 16 dernières années, passant de 4,7 hospitalisations par 100 000 enfants en 1993 à 2,4 pour 100 000 en 2008, selon une première analyse qui sera publiée en février par des chercheurs de la Bloomberg School of Public Health à Baltimore, dans le Maryland.

Le taux de noyades a diminué pour les deux sexes et tous les groupes d’âge, mais les garçons continuent d’être hospitalisés plus souvent pour des cas de noyade que les filles, et ce, dans tous les groupes d’âge.

Les auteurs de l’article suggèrent que les garçons sont plus enclins à surestimer leur capacité de nage que les filles.

Pour les deux sexes, le taux de noyades mortelles est également à la baisse.

Toutefois, la noyade et les hospitalisations pour celle-ci demeurent plus fréquentes dans les régions de l’ouest et du sud du pays. Les auteurs spéculent que les enfants ont un accès plus facile à l’eau pour la baignade dans ces secteurs.

Les chercheurs reconnaissent certaines limites dans leurs données, notamment que celles-ci ne montrent pas encore les résultats neurologiques chez les survivants.

Malgré cette baisse significative, les auteurs rappellent aux gens d’être prudents et la nécessité d’une bonne éducation et d’une vigilance accrue dans la surveillance.

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Un nouveau coeur artificiel pour les enfants malades

Élaboré pour la toute première fois par la Food and Drug Administration, le nouveau petit cœur artificiel permet enfin aux plus petits d’avoir un appareil sur mesure mécanique et pulsatile d’assistance respiratoire. Un énorme pas en avant pour le domaine de la santé.

Ce nouveau procédé, appelé système EXCOR Pédiatrique, a été conçu selon une taille adaptée à chaque enfant. Il permet de prolonger la période d’attente pour trouver un donneur pour une transplantation chez les enfants atteints d’insuffisance cardiaque.

Rappelons que les dispositifs d’assistance cardiaque qui existaient déjà pour les adultes étaient trop volumineux pour être utilisés chez les enfants dans l’attente d’une greffe cardiaque, explique la Dre Susan Cummins, directrice médicale en pédiatrie à la FDA pour les dispositifs.

Composé d’une ou deux pompes pour le sang et de multiples tubes pour relier la pompe vers les cavités cardiaques et les grandes artères, ce nouveau mécanisme permet d’améliorer la survie des petits patients.

Mentionnons que 17 à 23 % des enfants atteints d’insuffisance cardiaque ne parviennent pas à supporter les nombreux mois d’attente pour pouvoir bénéficier d’une greffe. Chez les bébés naissants, le temps d’attente moyen peut atteindre 119 jours.

Malgré cette avancée, les spécialistes rappellent qu’il reste toujours un grand travail à réaliser afin que plus de dispositifs soient conçus. Il en manque encore beaucoup trop pour les enfants, si l’on compare à ceux disponibles pour les adultes.

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Des corticostéroïdes en grossesse

Si la mère a pris des corticostéroïdes durant sa grossesse, un bébé né à la 23e semaine aura de meilleures chances de survie, apprend-on dans le Journal of the American Medical Association.

Précisément, l’enfant sera moins enclin à souffrir d’une déficience neurologique lorsqu’il aura de 18 à 22 mois. Cette baisse des risques de mort et d’une telle lacune n’a toutefois pas pu être remarquée chez des bébés prématurés nés à la 22e semaine de grossesse.

Des chercheurs de l’University of Alabama (Birmingham) sont arrivés à ces résultats après avoir suivi plus de 10 000 bébés nés entre la 22e et la 25e semaine de grossesse. Les poupons de cette cohorte avaient eu un poids de naissance se situant entre 401 et 1000 grammes (0,88 à 2,2 livres).

Par la suite, les conséquences possibles sur le développement neurologique ont été évaluées auprès des 4924 poupons qui ont survécu, lorsqu’ils ont eu de 18 à 22 mois.

Les mères qui faisaient partie de cette recherche avaient reçu des corticostéroïdes dans une proportion de 74,1 %.

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Accoucher à la maison pourrait être dangereux

Selon une récente étude, les nouvelles mamans qui accouchent à la maison seraient trois fois plus à risque de voir mourir leur bébé ou que ce dernier ait des dommages au cerveau, apprend-on sur Mail Online.

Il semble qu’accoucher à l’hôpital, lorsque c’est la première fois, s’avère beaucoup plus sûr pour la santé et la sécurité du nouveau-né.

Précisément, les femmes qui sont mères pour la première fois et qui optent pour l’accouchement à domicile seraient 2,8 fois plus susceptibles de vivre de graves problèmes, comparativement à celles qui choisissent l’hôpital.

D’autre part, plus de la moitié des femmes qui avaient choisi d’accoucher chez elles ont finalement dû être transférées à l’hôpital en raison de complications. Ces cas nécessitaient une attention médicale importante, et ils étaient associés à la détresse du poupon ou à un manque d’oxygène, qui peut engendrer des dommages au cerveau.

Finalement, 36 % des femmes qui accouchaient dans un service de maternité dirigé par des sages-femmes ont, elles aussi, dû être transférées en raison de difficultés.