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Deux césariennes valent mieux qu’une

C’est le constat d’une étude australienne intitulée The Birth After Caesarean Study Group qui est parue dans la revue PLoS Medicine.

Pour les chercheurs de cette étude, il n’y a pas de doute, si un premier accouchement s’est fait par césarienne, il vaut mieux ne pas mettre au monde par voie vaginale lors de prochaines grossesses.

Cette méthode de « double césarienne » préconisée par la nouvelle étude serait associée à un risque significativement plus faible de mort fœtale, mortinatalité ou morbidité infantile grave, mais aussi à un risque réduit d’hémorragie pour la mère.

Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs de l’Université d’Adélaïde en Australie ont observé l’état de santé de 2345 femmes et leurs enfants. Toutes les mères avaient eu une césarienne précédemment et elles étaient toutes en mesure de donner naissance par voie vaginale.

Les obstétriciens ont divisé ces dernières en deux groupes. Lors de leur deuxième accouchement, 1108 femmes ont donc eu une deuxième césarienne et 1237 femmes ont accouché par voie naturelle.

Rappelons qu’à la base, une césarienne serait déjà bénéfique pour la mère et son petit. Les chercheurs affirment qu’une césarienne programmée donne droit à moins de saignements que l’accouchement vaginal, réduit les complications non fatales chez l’enfant avant la sortie de l’hôpital et diminue le risque de mortalité infantile à 1 décès sur 66 naissances.

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Les conséquences de la malnutrition

Un récent rapport a démontré que la malnutrition subie durant l’enfance et la malnutrition maternelle sont responsables de plus du tiers de la mortalité infantile à l’échelle planétaire, rapporte Medline Plus.

Des carences en vitamine A et en zinc ont d’ailleurs causé un million de décès infantiles en 2005.

L’allaitement prodigué par les mères souffrant de malnutrition serait quant à lui responsable de 1,4 million de morts. « Nous concluons que les six premiers mois de la vie d’un enfant doivent se centrer uniquement sur (la qualité de) l’allaitement, » a par ailleurs affirmé Jayaseelan Naidoo, spécialiste de l’Alliance mondiale pour l’amélioration de la nutrition.

Cette situation alarmante pourrait être améliorée de façon considérable par l’ajout de vitamines A dans l’alimentation des mères et des enfants aux prises avec des carences. Des séances d’allaitement dans les pays gravement affectés par la malnutrition pourraient également sauver de nombreuses vies.

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Diminution de mortalité infantile

Selon un rapport du Fond des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), 9,7 millions d’enfants de moins de cinq ans seraient décédés à l’échelle mondiale en 2006.

Bien que ce nombre semble élevé, il n’a jamais été aussi bas, soit sous les 10 millions, selon l’agence des Nations Unies. En 1990, 13 millions de petits seraient décédés avant d’atteindre l’âge de cinq ans.

La baisse du taux de mortalité infantile serait le résultat de plusieurs solutions médicales de prévention.

Vaccin contre la rougeole, stimulation du système immunitaire par la vitamine A, prévention de la propagation de la malaria, traitement intense des maladies pulmonaires et celles qui causent la diarrhée, accès à l’eau potable, enseignement des mesures d’hygiène et traitement du VIH/SIDA en milieu pédiatrique sont toutes des méthodes qui ont été appliquées et dont l’efficacité est prouvée par les chiffres du rapport de l’UNICEF.

Les régions où le SIDA fait des ravages sont celles où le taux de mortalité infantile est le plus élevé, en raison de cette maladie qui empêche les progrès. L’Afrique centrale et de l’ouest en font partie.