Des trousses hygiéniques utilisées avec des pratiques saines d’accouchement conduisent à une baisse de la mortalité chez les nourrissons nés à la maison, rapporte une nouvelle étude publiée cette semaine par PLoS Medicine.
Les chercheurs, dirigés par Nadine Seward et Audrey Prost de l’Institute of Child Health de l’University College London, ont analysé les données provenant de trois études précédentes pour enquêter sur les liens entre la mortalité néonatale, l’utilisation d’ensembles d’accouchement et les pratiques individuelles de naissance.
Les chercheurs ont constaté que l’utilisation de ces ensembles de naissance était liée à une chute spectaculaire (48 %) de la mortalité néonatale.
Ces résultats renforcent l’importance de l’hygiène lors d’un accouchement. Les coûts de ces ensembles sont faibles : 0,44 $ US en Inde, 0,40 $ US au Népal et 0,27 $ US au Bangladesh.
Près de 20 000 accouchements à domicile ont été suivis dans les zones rurales de l’Inde, du Népal et du Bangladesh pour arriver à ces conclusions.
Pour les nourrissons de l’Alaska, le taux de mortalité postnéonatale a chuté de 4,9 pour 1000 naissances en 1989 à 3,9 pour mille en 2009.
En 2007, le taux de mortalité postnéonatale chez les autochtones de l’Alaska et d’autres Amérindiens était de 4,67 pour 1000, contre 2,33 chez le reste des enfants américains.
Cette étude a révélé que le taux de mortalité reste élevé en Alaska, même si bien des décès pourraient être évités.
Les facteurs de risque de décès chez les nourrissons autochtones de l’Alaska les plus fréquents sont la naissance avant 34 semaines, la naissance entre 34 et 36 semaines, le faible poids à la naissance, le tabagisme prénatal maternel, la consommation d’alcool pendant la grossesse et le fait que la mère est célibataire et/ou le père ne figure pas sur le certificat de naissance.
Le rapport souligne également le manque de ressources dans le domaine de la santé pour cet État américain.
Cependant, depuis 1996, l’instauration du programme d’éducation publique Back to Sleep en Alaska aurait permis de faire diminuer la mortalité associée au syndrome de mort subite.
Le rapport affirme que les infections et les anomalies congénitales n’ont pas diminué au cours des dernières années.