Étiquette : mortalité
Des chercheurs de l’Université de la Floride ont étudié le cas de 100 000 bébés nés avant la 29e semaine et pesant moins de 3,3 livres.
Parmi eux, 8,9 cas sur 1 000 souffraient d’une malformation cardiaque. De plus, cette haute proportion est associée à de nombreux cas de mortalité. Il est de 44 % chez les bébés atteints d’une telle malformation.
Or, dans la population néonatale en général, seulement 2,4 bébés sur 1 000 auront besoin d’une opération durant leur première année de vie en raison de malformations au cœur.
Dans le cadre de la recherche, le ventricule droit, le canal artioventriculaire et les poumons semblaient les plus touchés chez les poupons atteints d’une malformation
On ne saurait dire pour l’instant quelles sont les causes réelles de mortalité. Comme on n’a pu documenter les traitements et les suivis médicaux reçus, le taux de mortalité actuel serait même sous-évalué.
Les résultats de cette étude sont parus récemment dans Pediatrics.
Le nombre de naissances prématurées a chuté après des années d’augmentation, nous apprend USA Today.
Selon une analyse américaine, le taux est passé de 12,8 % en 2006 à 12,3 % en 2008, et ce, après une hausse continue durant 30 ans.
Le nombre de grossesses de 34 à 36 semaines a en effet diminué et cela pourrait être dû en partie à l’état de santé des mamans d’aujourd’hui.
Les facteurs de risque sont intimement liés à la santé de la future mère, comme la haute pression sanguine, tous les types de diabète et les anomalies utérines.
Ces données sont très encourageantes, car la naissance prématurée peut entraîner de nombreux problèmes de santé chez le bébé. Parmi ceux-ci, nous comptons une déficience intellectuelle et des pertes auditives ou visuelles.
De plus, la naissance prématurée demeure la première cause de mortalité chez les bébés.
Des chercheurs de l’Université du Texas ont trouvé une nouvelle piste de solution pour empêcher les naissances prématurées.
Nous pouvons lire sur Futura-Sciences que les gènes seraient en cause. En effet, les chercheurs en question, dirigés par Carole Mendelson, ont tout d’abord observé l’expression des gènes durant les contractions.
Les gènes miR-200, une famille de microARN, seraient en cause. Durant la grossesse et lors de l’accouchement, ces gènes feraient croître les cellules utérines. Bien que ces dernières soient présentes dans le corps de la future maman depuis le début de la grossesse, elles avaient jusque-là été inhibées par d’autres gènes, les ZEB1 et ZEB2.
C’est lorsque la proportion de ces gènes s’inverse que l’accouchement survient. Les miR-200 se multiplient, contractant ainsi le muscle utérin.
Il s’agit maintenant de poursuivre les recherches sur les gènes miR-200 afin de trouver de nouvelles solutions pour réussir à retarder l’accouchement.
Rappelons que les naissances prématurées sont la cause de nombreux cas de mortalité et de handicaps.