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Le liquide amniotique contre les infections mortelles

Le manque de ce liquide pourrait être responsable du risque plus élevé d’inflammation gastro-intestinale comme l’entérocolite nécrosante, ou NEC, chez les enfants prématurés, selon les chercheurs du Children’s Hospital de Pittsburgh.

En injectant sur des souris de petites quantités de liquide amniotique ou en les nourrissant avec ce liquide, les chercheurs ont remarqué que la NEC cessait de se développer.

« La maladie arrive quand ces petits bébés ont deux ou trois semaines. […] En premier, ils sont un peu malades, mais ont l’air d’aller. Ensuite, sans avertir, ils n’absorbent plus aucune nourriture, leur ventre devient gonflé et, dans plusieurs cas, ils deviennent gravement malades en quelques heures. Quand je les opère, je vois des morceaux de tissus intestinaux morts qui doivent être retirés », explique l’auteur de la recherche, David Hackam du Département de chirurgie de la Pitt School of Medicine.

La NEC est en fait la principale cause de décès chez les poupons et affecte généralement plus de bébés nés six à huit semaines trop tôt. Plus de 12 à 15 % des bébés dans cette condition la développent.

Rappelons que l’ingestion de composantes du placenta ou du placenta en soi, selon certains scientifiques, peut être avantageuse pour la mère.

En effet, l’ingestion du placenta, ainsi que l’ingestion de liquide amniotique par des mères mammifères, provoque une augmentation de l’interaction mère-enfant et augmente les effets analgésiques et méditatifs durant l’accouchement.