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Pourquoi les filles parlent plus tôt que les garçons?

Selon ce que rapporte Top Santé, les mères parlent plus à leur bébé lorsqu’il s’agit d’une fille. Toutefois, même s’il s’agit d’un garçon, elles parlent plus souvent à l’enfant que lorsque la relation est entre le père et l’enfant.

Même si cela semble évident, une étude a tout de même validé l’information à l’aide de 33 bébés pendant leurs 7 premiers mois de vie. En résumé, les voix féminines se faisaient beaucoup plus entendre que les voix masculines.

Les résultats, basés sur une heure, indiquent qu’à la naissance aussi bien que 7 mois plus tard, les hommes ne prononçaient que le tiers du nombre de mots prononcés par les femmes.

En effet, à la naissance, pour les 1263 mots communiqués en une heure chez les femmes, les hommes atteignaient en moyenne 462 mots (36,6 %). Lorsque l’enfant était âgé de 7, le nombre de mots diminuait de 2 % additionnels chez les hommes par rapport aux femmes.

La seconde réalité lors de cette recherche était que le père parlait plus souvent à son bébé s’il était un garçon, et la mère plus souvent si c’était une fille. Une hypothèse qui expliquerait pourquoi les filles parlent plus rapidement.

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Une douleur chronique peut-elle être psychologique?

Les psychologues pensent autrement. Il existe un lien entre la douleur chronique et le psychique, ce qui ne signifie pas pour autant que les gens s’imaginent qu’ils souffrent.

On peut lire les commentaires de Martine Derzelle, psychologue-psychanalyste, dans Le Figaro : « C’est l’histoire de la poule et de l’œuf. Un patient douloureux est-il déprimé à cause de sa douleur ou celle-ci est-elle d’autant plus lancinante qu’il est déprimé? » Derzelle avoue que « le sens psychologique d’une douleur est très technique ».

Pour le psychologue clinicien Frederick Dionne, auteur québécois du livre Libérez-vous de la douleur par la méditation, les pensées réactionnelles proviennent fréquemment de l’anxiété et la colère.

La douleur chronique « peut » être dans votre tête, mais pas au sens qu’elle n’existe pas. Au contraire, une souffrance physique pourrait être le fruit d’une incapacité à mettre en mots une souffrance psychologique.

Pour les douleurs chroniques, psychologiques ou non, Dionne encourage à suivre la thérapie ACT (d’acceptation et d’engagement). Parce qu’il ne faut pas chercher de traitement miraculeux, mais aussi apprendre à vivre avec la douleur.

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Nouvelle avenue pour le traitement des troubles reliés au problème d’attention

Selon Medical News Today, les expertes en développement cognitif de l’Université d’Indiana, Catarina Vales et Linda Smith, démontrent que la méthode d’apprentissage peut être influencée par le langage et ainsi diminuer le développement des troubles d’attention.

Ces scientifiques affirment que le langage doit renforcer l’image lors de l’apprentissage. Elles ont remarqué que les enfants étaient plus prompts aux mots qu’aux images.

Le langage s’adresse directement au système cognitif de l’enfant, ce qui améliore son habileté d’apprentissage. Ainsi, Vales et Smith suggèrent de nouvelles voies afin d’influencer le développement du trouble de déficit d’attention avec hyperactivité, les difficultés scolaires ainsi que d’autres troubles reliés à l’attention.

L’exercice utilisé demandait à des enfants de 3 ans d’identifier un objet à l’écran, dans une pièce contenant de nombreux articles. Lorsqu’en plus de l’image, on leur disait le mot (ex. : lit), tout de suite, leur attention se détachait des autres objets distrayants, puisqu’elles faisaient directement appel à la mémoire.

Il s’agit de la première recherche suggérant que les mots agissent directement sur la mémoire. Celle-ci a toujours été considérée comme déficiente dans le développement de troubles d’attention. Or, au contraire, on démontre ici que le langage améliore cette mémoire. C’est pourquoi les scientifiques sont persuadés qu’ils pourraient limiter le développement du TDAH, notamment.

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Une nouvelle méthode pour faciliter l’apprentissage des verbes chez les tout-petits

La différence entre l’apprentissage de mots représentant des objets et ceux représentant des actions (verbes) est marquée chez les jeunes enfants.

Des chercheurs de l’Université de Liverpool ont découvert que le visuel constituait la clé de la solution. Pour en apprendre plus sur cette partie du langage des enfants, les psychologues de l’université ont demandé à un groupe de tout-petits de regarder deux courtes vidéos.

Ils ont par la suite évalué si le fait de regarder un dessin animé répétant le même mouvement, comparativement à un personnage reproduisant 3 différentes actions, affectait la compréhension des verbes de l’enfant.

Au terme de l’exercice, Dre Katherine Twomey a observé : « C’est la première étude qui indique que la démonstration de plusieurs actions similaires, mais non identiques, aide les bébés à comprendre ce qu’est un verbe. On s’attendait pourtant au contraire à ce qu’ils soient confus ».

Dre Jessica Horst, de l’Université du Sussex, qui a également collaboré à la recherche, a ajouté : « Il s’agit d’une base solide pour les futures études sur le sujet ».

La recherche a été publiée dans le British Journal of Developmental Psychology.

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Voici pour quelle raison il est essentiel de communiquer avec nos enfants

Ce sont surtout dans les familles à faible revenu et dans lesquelles les parents sont moins éduqués que les enfants souffrent des retards les plus importants. Lors de leur entrée à l’école, ils ont en moyenne 2 ans de retard en ce qui a trait au langage.

Anne Fernald, psychologue et enseignante à l’Université Stanford, a mené les plus récentes recherches, révélant un écart majeur chez les enfants issus de la pauvreté.

Les différences se situent tant au niveau du langage parlé qu’écrit, et l’écart se mesure à partir de 18 mois. À 24 mois, les enfants de familles à faible revenu démontraient déjà un retard de 6 mois sur ceux à revenu élevé.

Fernald croit avoir décelé la cause principale de ce retard. À l’aide de dispositifs d’enregistrement vocal, elle a pu établir une lacune au niveau du discours entre les parents et l’enfant de familles à faible revenu. Les bébés entendaient bel et bien des paroles, mais elles ne s’adressaient pas nécessairement à eux.

Le discours direct a prouvé un meilleur apprentissage du vocabulaire, et c’est pourquoi la chercheuse et son équipe mettent désormais sur pied des programmes pour aider les mères à faible revenu à mieux communiquer avec leurs bébés.

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Le langage des enfants prématurés se développe mieux au contact du discours adulte

Selon la Child Welfare Information Gateway, une division du ministère de la Santé et des services sociaux des États-Unis, les connexions du cerveau, appelées synapses, se développent à un taux exponentiel dans les premières années de l’enfance.

C’est précisément pour cette raison que les chercheurs ont établi la théorie suivante : un enfant prématuré qui est exposé à un plus grand décompte de mots développe de meilleurs résultats cognitifs et de langage lorsqu’il est âgé de 7, puis de 18 mois.

Ils ont vérifié leur théorie à l’aide d’un dispositif d’analyse et d’enregistrement des sons environnants. Celui-ci a récolté 16 heures d’enregistrement de discours adulte chez 36 bébés prématurés à l’unité de soins intensifs du Women & Infants Hospital du Rhode Island.

Medical News Today rapporte que les enfants ont à nouveau été suivis à l’âge de 32 semaines, puis une dernière fois à 36 semaines. Le même dispositif était utilisé pour analyser le discours des adultes évoluant autour de l’enfant.

Les résultats ont démontré que pour chaque tranche de 100 mots additionnels par heure prononcés par l’adulte, l’enfant améliorait son score de 2 points au niveau du langage et de 0,5 point au niveau de la communication expressive.

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Nos petits parlent vraiment

Les résultats d’une nouvelle recherche conduite par les experts de l’Université de Newcastle publiés sur le site de MedicalXpress démontrent que le langage de nos petits est largement plus élaboré que nous le pensions.

C’est en utilisant des systèmes d’enregistrement sophistiqués afin d’enregistrer des milliers de paroles d’enfants âgés entre 23 et 37 mois.

La Dre Cristina Dye, spécialiste en développement du langage, s’est exprimée sur le sujet en disant : « Beaucoup de bambins que nous avons étudiés ont fait un petit bruit, un souffle léger ou une pause exactement à l’endroit où un mot grammatical devrait normalement être prononcé ».

« Le fait que le son a été produit toujours au bon endroit dans la phrase nous mène à croire que les jeunes enfants connaissent bien des mots grammaticaux. Ils sont beaucoup plus sophistiqués dans leur compétence grammaticale que nous l’avions supposé. »

« Il y a aussi des implications pour le retard de la compréhension du langage chez les enfants. Quand les enfants n’apprennent pas à parler normalement, cela peut entraîner des problèmes graves plus tard dans la vie. Par exemple, ceux qui en souffrent sont plus susceptibles de souffrir d’une maladie mentale ou d’être au chômage plus tard dans la vie. Si nous pouvons comprendre ce qui est “normal” dès que possible, nous pourrons intervenir plus tôt afin d’aider ces enfants. »

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Les livres sans images sont meilleurs pour les enfants

Une récente étude publiée dans le journal First Language et conduite par les chercheurs de l’Université de Waterloo démontre que les livres sans mots procureraient plus de bénéfices à votre enfant que les traditionnels livres d’histoires.

Les résultats s’expliquent par le fait que les parents lisant les livres illustrés contenant des mots se contentent de pointer l’image et de le nommer, tandis que sans mots, les parents auront tendance à utiliser un vocabulaire plus complexe pour parler de l’image.

Par exemple, au lieu de simplement pointer le chat et dire « C’est un chat », s’il n’y a pas de mots correspondant à l’image, le parent sera porté à plutôt dire quelque chose comme « Regarde, c’est un chat! Comme celui de la voisine, tu te souviens de son nom? »

L’enfant est ainsi exposé à beaucoup plus de vocabulaire et développera lui-même une tendance à faire de même lorsqu’il sera en âge de parler. Il s’agit du constat fait alors que 25 mères ont été observées pendant qu’elles lisaient un livre de chaque sorte à leur bébé.

Les responsables de l’étude conseillent donc aux parents de mélanger les livres de lecture et ceux ne présentant que des images afin de maximiser le développement du langage de leur enfant et ainsi stimuler son imagination.

 

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Trouver les bons mots pour encourager un enfant qui manque de confiance en lui

Entre « Tu es génial! » et « Bravo, tu as fait de l’excellent travail! », à priori, on ne voit pas ce qui peut être interprété négativement. Or, pour un jeune dont l’estime est problématique, il y a un monde de différence.

Selon les experts, indiquer à l’enfant qu’il est génial est une louange liée directement à ce qu’il est en tant que personne. En contrepartie, lui dire qu’il a fait un excellent travail est plutôt associé à l’effort qu’il a mis à réaliser un travail en particulier.

Une récente étude a démontré, comme le rapporte Psychology Today, que les enfants souffrant d’un manque d’estime de soi ressentaient de la honte dans le premier cas. C’est-à-dire lorsque les encouragements et louanges étaient associés à la personne directement, et non au comportement.

Sur le moment, l’enfant se sentira fier et aura un grand regain de confiance, mais dès qu’il échouera, il se remettra en question, et sa fierté se transformera automatiquement en honte.

Il est donc important, en tant que parent, de choisir ses mots en fonction du travail réalisé et non en pointant la personnalité de l’enfant.

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Le pouvoir des mots chez les jeunes enfants

Ce sont des psychologues qui ont été les premiers à étudier le développement du langage de la petite enfance, basé sur les échanges verbaux entre parents et enfants. La recherche de Todd Risley et Betty Hart remonte aux années 1960.

Psychology Today rapporte que les données ont été si longues à compiler que ce n’est qu’en 1995 que les résultats ont été publiés sous forme de livre (Meaningful Differences in the Everyday Experience of Young American Children).

À l’époque, l’objectif n’était pas bien cerné. Cependant, des chercheurs ont constaté aujourd’hui que les résultats démontraient clairement une amélioration importante du vocabulaire, de la communication, puis de l’intelligence globale des enfants qui avaient des parents plus volubiles.

Malheureusement, ce n’est pas donné à tout parent d’avoir un vocabulaire digne d’un grand orateur. Par contre, vous avez avantage à fournir le plus de vocabulaire possible à votre enfant, dès ses premiers mois de vie.

Plus vous communiquerez avec lui, que ce soit en voiture, à la maison ou au supermarché, que vous chantiez des chansons, récitiez des fables ou discutiez de la journée, plus nombreux seront les moments précieux pour son apprentissage.

Entre la naissance et la 9e année des enfants ayant participé à l’étude de Risley et Hart, ceux dont les parents étaient moins bien scolarisés ou peu enclins à la conversation avaient entendu près de 30 millions de moins de mots que leurs pairs.

Un écart stupéfiant, mais un facteur qui expliquait à lui seul la réussite des uns et les échecs des autres dans de nombreux cas.