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La circoncision contre certaines ITS

Une recherche publiée dans le New England Journal of Medicine nous apprend que la circoncision protège contre l’herpès et le virus du papillome humain (VPH).

Réalisée auprès de 5 000 hommes africains, dont la moitié était circoncis, l’étude démontre que l’incidence d’herpès chute de 28 % lorsque l’homme est circoncis et que celui du VPH diminue de 35 %.

« Nous espérons que ces résultats vont forcer les autorités à modifier leurs recommandations en matière de circoncision chez les jeunes enfants et les adultes afin de diminuer les taux d’infection au VIH, au VPH et à l’herpès », a souligné l’un des auteurs, le Dr Thomas Quinn, professeur et médecin à la Faculté de médecine de l’Université Johns Hopkins de Baltimore.

À la lumière de ces résultats, la Société canadienne de pédiatrie compte se pencher sur le sujet et songe à modifier ses recommandations en matière de circoncision.

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Les jeunes, plus touchés par les ITS

Les dernières statistiques de l’Agence de santé publique du Canada en matière d’infections transmissibles sexuellement (ITS) auprès des jeunes de 15 à 24 ans forcent le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec à lancer une nouvelle campagne promotionnelle auprès de cette clientèle.

Plusieurs intervenants auprès de ce groupe d’âge leur reprochent leur sentiment d’invulnérabilité qui les pousse à ne pas se protéger adéquatement lors de leurs rapports sexuels.

Ainsi, les cas de chlamydia, de gonorrhée, du lymphogranulome vénérien et du virus du papillome humain ne cessent d’augmenter. Heureusement, le pourcentage de cas d’infection au VIH est demeuré stable.

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Avertir ses partenaires grâce à Internet

Avec l’implantation du site Internet Inspot à Toronto et Ottawa, ainsi que dans une dizaine de villes américaines, il est maintenant possible pour une personne atteinte d’une infection transmissible sexuellement (ITS) d’avertir de façon anonyme ses partenaires sexuels.

Depuis la mise en place de ce service, 80 000 personnes ont reçu un message leur mentionnant qu’elles avaient eu des rapports sexuels avec une personne atteinte d’une ITS.

« Le signalement des MTS aux partenaires sexuels est une priorité des autorités de santé publique depuis les années 1930. Mais l’opprobre qui entoure ces maladies pose problème. Les gens qui en ont craignent de le révéler à leurs partenaires, particulièrement si la relation est terminée ou s’il s’agit d’une aventure d’un soir », a souligné Jeff Klausner, professeur à l’Université de Californie à San Francisco, qui s’est penché sur la popularité croissante d’Inspot.

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Hausse de certaines MTS dans la région de Québec

Le rapport sur l’état de santé dans la région de Québec publié par la Direction de la santé publique de la Capitale-Nationale (DRSP) fait état de 1 265 nouveaux cas de chlamydia, une hausse de 27 % depuis 2002; par ailleurs, 58 cas de gonorrhée ont été rapportés cette année, ce qui représente une hausse de 52 %.

Ce sont particulièrement les jeunes âgés de 15 à 24 ans, peu enclins à utiliser le condom, qui ont fait grimper ces statistiques. « Dans les années 1980 et 1990, la peur terrible d’attraper le sida faisait en sorte que les gens se protégeaient de façon fantastique. Mais là, avec la trithérapie, attraper le VIH n’entraîne plus une mort inéluctable à court terme, et les médias en parlent beaucoup moins », a expliqué le Dr Francois Desbiens, directeur de la DRSP.

Les quartiers les plus touchés par ces cas de MTS sont la Basse-Ville, Limoilou et Vanier.

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Percée médicale sur le VIH/sida

Selon un article publié dans le Bulletin des médecins suisses, le traitement antirétroviral empêcherait la transmission du virus du VIH/sida lors d’une relation sexuelle non protégée.

Toutefois, quelques conditions s’imposent aux personnes séropositives, comme :

  • n’être atteint d’aucune autre maladie transmissible sexuellement;
  • suivre le traitement antirétroviral;
  • avoir une charge virale qui se situe en dessous du seuil de détection depuis au moins six mois;
  • arrêter d’avoir des relations sexuelles protégées à la suite des recommandations d’un médecin.

Bien que cette nouvelle puisse révolutionner les relations des personnes séropositives, plusieurs spécialistes accueillent avec scepticisme cette percée médicale. Le directeur du laboratoire de recherche sur le sida à l’Université de Californie à San Francisco, le Dr Jay Levy, insiste sur le fait que d’autres recherches doivent être effectuées afin de prouver hors de tout doute qu’un patient séropositif ne transmettra pas le virus s’il est en traitement antirétroviral.

Même prudence du côté du Conseil national français du sida, qui réclame d’autres études avant de modifier ses recommandations.

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Des nouvelles statistiques en matière de syphilis

Le docteur Gilles Lambert, médecin-conseil de la Direction de la santé publique à l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, peut maintenant pousser un soupir de soulagement puisqu’un rapport sur les dernières statistiques en matière de syphilis démontre que l’épidémie de la maladie régresse. 

« On ne reviendra pas aux faibles niveaux de la fin des années 1990, mais la propagation de la maladie semble s’essouffler. C’est la première fois depuis l’an 2000 », a-t-il confirmé au quotidien La Presse.
 
Le docteur Lambert avoue même que malgré toutes les campagnes de sensibilisation, les cas de syphilis ne cessaient d’augmenter. « On était découragés parce qu’on avait fait toutes sortes de campagnes de dépistage et on n’arrivait pas à renverser la vapeur; les cas augmentaient. »
 
Depuis les années 2000, l’Agence a observé une constante progression de l’ITS. En effet, 3 cas ont été diagnostiqués en 1998, 6 en 2000, 15 en 2001, 48 en 2002, 158 en 2003, 242 en 2004 et 250 en 2005.
 
Les 225 cas de syphilis répertoriés en 2007 sont toutefois accueillis avec soulagement, car cela représente une baisse de 30 % par rapport à l’an dernier.
 
Depuis le traitement par la pénicilline, la syphilis a presque complètement disparu depuis les années 1950.
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L’éducation sexuelle fait un retour dans les écoles

Du 26 novembre au 7 décembre prochain, des ateliers de sensibilisation sur la sexualité et les maladies transmises sexuellement auprès des adolescents d’une dizaine d’écoles de Montréal seront offerts par l’organisme Médecins du monde et le groupe Sexperts, composé d’étudiants en médecine de l’Université McGill.

Depuis la réforme scolaire de 2005, les cours de formation personnelle et sociale dans lequel étaient inclus des cours d’éducation sexuelle ont été abolis. Toutefois, les statistiques démontrent une hausse du taux d’infection des infections transmises sexuellement chez cette tranche d’âge.

Selon le docteur Nicolas Bergeron, président de Médecins du monde, une séance d’information de deux heures, suivie d’un rappel aux deux ans, peut être suffisant pour renseigner adéquatement les jeunes en matière de sexualité.

Avec cette initiative, M. Bergeron espère que le ministère de l’Éducation étende de telles activités à l’ensemble du Québec.

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Le dépistage de MTS chez les hommes

Depuis 2003, le nombre de patients testés positifs pour des infections transmises sexuellement a énormément augmenté.

Par contre, la proportion d’hommes qui passent les tests de dépistage reste faible.

D’après les données du National Chlamydia Screening Programme, sur 150 000 individus ayant passé le test de dépistage en 2006-2007 en Angleterre, seulement un sur cinq était de sexe masculin.

Selon la Health Protection Agency (HPA), les hommes ne consultent pas assez les médecins, lesquels pourraient leur offrir un test de dépistage simple, soit un test d’urine.

Dorénavant, les collèges, les prisons ainsi que certains clubs offriront le service de dépistage de MTS.

De plus, un test à faire à la maison sera même disponible par commande dans Internet.

La HPA espère que ces services permettront la prise de conscience des hommes par rapport à l’importance des examens de dépistage.

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Nouvelle à propos du condylome

Selon des chercheurs américains, les hommes autant que les femmes devraient être vaccinés contre le virus du papillome humain (VPH), afin d’être protégés contre un type de cancer de la bouche et de la gorge.

En effet, selon l’étude parue dans le Journal Cancer, le VPH transmis par la pratique non protégée du sexe oral ferait augmenter la proportion d’individus qui développent le cancer de la bouche et de la gorge.

Selon le docteur Erich Sturgis, du M.D. Anderson Cancer Center de l’Université du Texas, à Houston, bien que le vaccin soit à la base recommandé aux jeunes femmes, il devrait aussi être offert aux jeunes hommes. Certaines souches du virus du papillome humain sont si fortes qu’elles peuvent entraîner un cancer de la bouche, aux femmes comme aux hommes.

Les données montrent que la relation entre le virus et le cancer a été établie dans 72 % des sujets étudiés et atteints du cancer de la bouche ou de la gorge.