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Avancée majeure dans le domaine de la greffe de cellules cardiaques

Une équipe de l’Université de Washington vient de faire une avancée majeure dans le domaine de la santé cardiaque. Sur des porcs, on a réussi à supprimer l’arythmie après une crise cardiaque, en greffant des cellules issues de cellules souches embryonnaires.

Ces cellules cardiaques transplantées se mettent en phase et se synchronisent automatiquement aux muscles du coeur. Ceci permettrait donc de réparer les cœurs endommagés en réduisant l’incidence de l’arythmie.

« Ces résultats fournissent des preuves solides selon lesquelles les greffes de cellules musculaires répondent aux critères physiologiques nécessaires à la réparation du cœur. Cela va dans le sens de la poursuite du développement des thérapies à base de cellules souches cardiaques », indique le Dr Michael Laflamme à la revue Nature.

Des porcs avec des cœurs endommagés ont reçu des greffes de cellules et on a noté une réparation partielle du ventricule déficient, en plus d’une amélioration de la fonction mécanique et une réduction de l’arythmie. « Il a déjà été démontré que la transplantation de cellules du muscle cardiaque dérivées de cellules souches embryonnaires améliore la capacité de pompage des cœurs blessés », ajoute le Dr Laflamme. « Ici, nous montrons que la greffe permet aussi de réduire l’incidence des arythmies. »

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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Perception des problèmes cardiaques infantiles

Il n’existe pas de règles universelles quant à l’analyse des douleurs thoraciques chez l’enfant. Une récente étude parue dans Pediatrics, ayant porté sur des patients du Children’s Hospital à Boston, est toutefois très rassurante.

On y apprend entre autres que les douleurs thoraciques chez l’enfant sont très fréquentes, mais qu’elles sont rarement graves : le risque d’un problème cardiaque est donc très faible.

Dans l’étude présente, sur 3700 enfants de 6 ans et plus qui s’étaient rendus à l’hôpital pour une évaluation de leurs douleurs de poitrine, seulement 1 % avait un problème cardiaque sous-jacent.

Le plus souvent, il s’agissait alors d’une inflammation du péricarde ou du muscle cardiaque, et la cause en était une infection ou la tachycardie supraventriculaire. De plus, après 10 ans, aucun enfant suivi dans cette étude n’est décédé d’une cause cardiaque.

Une douleur thoracique provient plutôt, le plus souvent, d’un problème mineur, dont les plus fréquents étaient certaines conditions respiratoires ou gastro-intestinales, et l’anxiété (1 % des cas). Finalement, chez 52 % des jeunes patients suivis, la cause précise n’a même pas pu être établie.

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Risques pour les bébés malades du coeur

Selon Circulation, on pourra mieux cibler quels sont les enfants atteints de cardiomyopathie pouvant accéder à la transplantation. Mentionnons au passage, en résumé, que ce type de maladie altère le fonctionnement du muscle cardiaque.

Les principaux problèmes de santé encourus par la cardiomyopathie sont les troubles du rythme cardiaque, l’insuffisance cardiaque ainsi que la mort subite du nourrisson.

En ayant établi les principaux risques dont nous parlons ici, on sera mieux équipé pour décider quels sont les enfants pouvant bénéficier d’une transplantation. En ce moment, les critères utilisés font en sorte que plusieurs pourraient bénéficier d’une greffe, mais n’y accèdent pas.

Parmi ces risques, on note l’insuffisance cardiaque, une maladie plus grave (laquelle est prouvée par échographie) ainsi que la dilation et la hauteur du ventricule gauche. Finalement, les chercheurs soutiennent que le diagnostic hâtif de la cause de la maladie est très important.

À l’heure actuelle toutefois, la cause de la cardiomyopathie demeure inconnue chez 57 % des enfants atteints.

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La thérapie cellulaire pour réparer le muscle cardiaque

La thérapie cellulaire serait un nouvel espoir dans le domaine cardiaque. En effet, des chercheurs français de l’Inserm ont développé une nouvelle approche qui permet de réparer le muscle cardiaque et de reconstruire les tissus cardiaques après un infarctus.
 
Il suffit d’injecter des cellules de la moelle osseuse du patient lui-même.
 
Des essais ont été menés entre 2005 et 2009 sur 101 patients qui ont eu un infarctus grave et récent.
 
Tous ont d’abord subi une angioplastie, qui consiste en l’insertion d’un petit ballon pour dilater l’artère. Ensuite, un groupe a reçu une injection de cellules de leur propre moelle osseuse. Les résultats ont été surprenants, et ce, même trois mois après l’infarctus.
 
Cette technique ne nécessite aucune chirurgie. Les recherches se poursuivent et si les résultats se confirment, cela représenterait une alternative des plus intéressante pour les patients, rapporte l’European Heart Journal.
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Un test sanguin pour détecter la crise cardiaque

Des tests sanguins développés par Roche AG, Siemens AG et Abbott permettent de diagnostiquer plus rapidement la mort des cellules dans une partie du muscle cardiaque.

Pour le moment, le véritable diagnostic de l’infarctus peut prendre des heures, alors qu’un test sanguin permet de détecter la hausse de tropopine qui confirme la crise cardiaque.

Selon l’un des auteurs de cette recherche, le Dr Tobias Reichlin de l’Hôpital universitaire de Bâle, en Suisse, ces nouvelles méthodes de diagnostic n’auront que des conséquences positives puisqu’elles permettront de sauver du temps, de l’argent et des vies humaines.

Le Dr Reichlin a travaillé avec 718 patients pour conclure que ces quatre nouveaux tests sont plus efficaces pour diagnostiquer l’infarctus du myocarde.