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Le musée d’Orsay récupère la statue de la Liberté du jardin du Luxembourg

Le musée a installé dans sa grande nef La liberté éclairant le monde, bronze de 2,85 mètres qui a été restauré pour l’occasion, avec le soutien financier de l’association des American Friends Musée d’Orsay (AFMO).

Une cérémonie célébrant la mise en place à Orsay de la statue, symbole de l’amitié franco-américaine, a été organisée lundi soir (2 juillet) au musée par le président de l’établissement public, Guy Cogeval, en présence du président du Sénat, Jean-Pierre Bel, et de l’ambassadeur des États-Unis en France, Charles Rivkin.

Après l’installation de sa colossale statue de la Liberté à New York en 1886, le sculpteur Bartholdi (1834-1904), de retour à Paris, avait sélectionné un prototype en plâtre de son atelier pour fondre un bronze en l’honneur du centenaire de la Révolution française.

L’État a acquis cette sculpture du vivant de l’artiste, en 1900, pour le musée du Luxembourg qui présentait la création de l’époque. Il a payé une somme modique correspondant au coût de la fonte pour l’artiste, raconte à l’AFP Yves Badetz, conservateur en chef responsable des acquisitions au musée d’Orsay.

La statue fut d’abord exposée quelques années au musée du Luxembourg avant d’être installée, en 1906, à la demande de la veuve du sculpteur, dans les jardins du Sénat.

Dès sa création en 1986, le musée d’Orsay, dédié aux arts du XIXe siècle et « héritier » des collections du musée du Luxembourg, a tenté de récupérer cette statue, inscrite à son inventaire. Anne Pingeot, qui était chargée à l’époque des sculptures au musée, s’est notamment démenée pour que cette oeuvre importante soit présentée à Orsay.

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Paris en 10 points

Paris constitue l’une des destinations vacances les plus populaires. Afin de redécouvrir la Ville lumière, Lonely Planet nous présente ses 10 points forts. Et certains ne sont pas ceux auxquels on pense en premier lieu.

Bien sûr, la tour Eiffel arrive en tête; 250 millions de personnes s’y sont rendues jusqu’ici. Et le musée d’Orsay la suit de près. Cette ancienne gare a été transformée en un magnifique musée de l’art impressionniste, postimpressionniste et d’art nouveau.

Les troisième et quatrième positions vont au Jardin du Luxembourg et aux marchés de Paris. Ensuite, on nous invite à la mosquée de Paris, d’une splendide architecture Art déco.

Tout près de Notre-Dame-de-Paris, on fouine à la libraire Shakespeare & Co, qui avait été fermée par les nazis en 1941. Les rues de l’île Saint-Louis nous font ensuite bien connaître l’esprit parisien.

Le Louvre se classe en huitième place, le célèbre musée qui prendrait neuf mois pour le visiter entièrement. Suit la Promenade Plantée, pour ses cerisiers, ses érables, sa lavande et ses rosiers.

On termine cette visite avec le cimetière du Père Lachaise, qui s’étend sur 48 hectares. On s’y ressource en parcourant la tombe de Molière, de Proust, de Modigliani, de Chopin, d’Édith Piaf et de Jim Morrison, notamment.

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Édouard Manet à l’honneur au Musée d’Orsay de Paris

L’un des peintres français les plus importants, Édouard Manet, a maintenant droit à une grande rétrospective au Musée d’Orsay de Paris, une première en France depuis 1983, année du centenaire de sa mort.

Celui que l’on surnomme l’inventeur du Moderne est de nouveau sous les projecteurs avec une nouvelle rétrospective de son œuvre qui cherchera à mettre en lumière le travail de l’artiste entre l’héritage réaffirmé du romantisme, l’impact de ses contemporains et le flux médiatique de son époque.

Dès le départ de la visite, on est plongé dans une reconstitution de l’exposition de la Galerie de la Vie moderne qui avait été organisée en mars et avril 1880, 3 ans avant la mort du grand maître.

Plusieurs de ces œuvres maîtresses sont de la nouvelle exposition, dont le mythique tableau intitulé Déjeuner sur l’herbe.

L’exposition Manet, inventeur du Moderne, a débuté la semaine dernière, le mardi 5 avril, et se poursuivra jusqu’au 3 juillet prochain.