D’après Axios et le Wall Street Journal, Donald Trump envisagerait de nommer le controversé milliardaire Elon Musk comme conseiller, s’il revenait à la Maison-Blanche à l’issue des élections de l’automne 2024.
Bien que rivaux dans le domaine des réseaux sociaux, les deux hommes auraient entamé plusieurs discussions depuis mars, marquant un tournant surprenant. Ces échanges auraient débuté dans le cadre des efforts de Trump pour séduire un maximum de donateurs fortunés.
Parmi les thèmes abordés entre Trump et Musk figurent l’immigration, l’économie, ainsi que les secteurs d’affaires que tient particulièrement à cœur le fondateur de Tesla.
Interrogé il y a plusieurs semaines, Musk avait affirmé qu’il n’envisageait pas de contribuer financièrement aux campagnes électorales; ni à celle de Trump ni à celle de Biden, et qu’il ne s’engageait pas à soutenir Trump… du moins pour l’instant.
Le rôle et les responsabilités précises de Musk dans une potentielle administration Trump restent à définir et les discussions entre les deux sont demeurées confidentielles. Toutefois, il ne serait pas étonnant que les hommes trouvent un terrain d’entente considérant leur fibre capitaliste, ainsi que leurs idées de grandeurs qui tournent parfois à l’absurdité.
Elon Musk a subi un revers au tribunal lorsque un juge de district américain a rejeté une plainte déposée par X Corp contre le Center for Countering Digital Hate, une organisation à but non lucratif qui avait signalé une augmentation notable des discours haineux depuis que Musk avait acquis la plateforme en 2023.
Cette décision a été prise suite à une action en justice intentée par X Corp, dirigée par Elon Musk, contre le Center for Countering Digital Hate. Musk alléguait que l’organisation avait collecté illégalement des données des médias sociaux afin de produire des rapports sur la propagation de l’extrémisme et des discours de haine.
Dans sa plainte, Musk affirmait que ces rapports faisaient partie d’une campagne de peur visant à intimider les annonceurs et à leur causer un préjudice financier important à son entreprise. Il a aussi soutenu que le Center for Countering Digital Hate avait enfreint son contrat d’utilisateur en collectant ces données.
Dans une décision détaillée de 52 pages, le juge a conclu que les préoccupations de Musk étaient davantage axées sur les critiques de Center for Countering Digital Hate envers X que sur la collecte de données.
De plus, le juge a jugé que la plainte de Musk enfreignait la loi protégeant la liberté d’expression et que cette plainte relevait de la loi californienne contre les poursuites-bâillons, qui vise à préserver la liberté d’expression.
Le juge a souligner dans pendant les procédures dans ce dossier que l’équipe juridique d’Elon Musk aurait du plutôt intenté une action en diffamation, si le milliardaire pensait que le Center for Countering Digital Hate faisait des affirmations fausses ou préjudiciables à X.
Ce procès représente un revers pour Musk, qui s’est lui-même présenté comme un défenseur absolu de la liberté d’expression. Critiqué pour sa gestion du géant des médias sociaux, Musk voit sa propre défense de la liberté d’expression largement dénoncée par ses détracteurs.
Rapellons que d’importants annonceurs ont quitté X depuis que Musk en a pris la direction, invoquant des préoccupations liées à l’augmentation des discours haineux et des contenus viraux de mauvaise qualité.
Don Lemon, ancien animateur de CNN, a révélé que ce dernier avait annulé leur accord concernant l’émission que Lemon devait animer sur la plateforme X. Cette rupture de partenariat s’est produite peu de temps après que Lemon ait interviewé Musk pour le premier épisode de son émission The Don Lemon Show, prévu pour le 18 mars.
Lors d’une interview sur CNN, son ancienne demeure, Don Lemon a décrit son entretien d’environ 90 minutes avec Elon Musk comme étant plutôt tendu. Musk n’a pas semblé satisfait du déroulement de l’interview. Lemon a également mentionné que Musk est un fervent défenseur de la liberté d’expression, mais qu’il se montre contrarié lorsqu’il est confronté à des questions corsées.
Lemon explique qu’il aurait posé à Musk toute une série de questions, allant de SpaceX, à la position de Musk sur les discours haineux et la modération sur Twitter mais aussi sur l’utilisation de kétamine par Musk, puisque selon Lemon, l’entrevue n’était soumise à aucune restriction et qu’il respectait les paramètres de Musk.
Son annulation (via texto) quelques heures plus tard lui est venu comme une surprise totale.
Lors de l’entrevue, la question sur l’utilisation de la kétamine par Musk a été particulièrement controversée, selon Don Lemon. Il précise que ce n’était pas un sujet caché, car Musk lui-même en avait déjà parlé publiquement dans le passé, et que plusieurs autres sources l’avaient également mentionné.
Selon Lemon, la réaction de Musk de retirer le contrat de The Don Lemon Show de X est incohérente avec ses déclarations antérieures sur la liberté d’expression. Lemon, qui soutient les droits du premier amendement et partage les valeurs de liberté d’expression de Musk, a défendu le milliardaire avant d’être annulé sur X, malgré le fait que Musk ait banni ou suspendu un certain nombre de ses critiques depuis qu’il a pris le contrôle de X.
Rappelons que Musk a pris le contrôle de Twitter en 2022, prétendument dans le but de transformer la plateforme en un espace numérique sans restrictions. Cependant, depuis lors, il a été critiqué à plusieurs reprises pour avoir diffusé des informations erronées et donné une tribune à des acteurs derrière de nombreuses théories du complot.
Lemon, de son côté, en avril dernier, a été licencié de CNN après avoir fait des commentaires sexistes et âgistes à l’antenne sur la candidate républicaine Nikki Haley, qui se présentait à la présidence des États-Unis. De plus, il a été pointé par d’anciens collègues féminines pour d’allégués mauvais traitements, des allégations rapportées par plusieurs médias, dont Variety, catégoriquement niées par Lemon, mais qui aurait scellé son sort à CNN.
Le partenariat entre Don Lemon et X avait été dévoilé par X en janvier. Lemon indique que l’intégralité de l’entrevue avec Musk sera disponible sur YouTube et sur plusieurs plateformes de podcast à partir du 18 mars prochain.
Elon Musk, dans une démarche qui met en lumière les tensions entre les grandes entreprises technologiques et les principes éthiques de l’IA, a intenté une action en justice contre OpenAI et Sam Altman, son PDG, pour la plateforme ChatGPT.
Dans cette plainte, OpenAI est accusée de s’être écartée de ses idéaux initiaux et d’avoir privilégié les profits au détriment de sa mission première: créer une intelligence artificielle pour l’humanité.
Son argument repose sur l’idée qu’OpenAI, au départ, était une entité à but non lucratif qui, selon la plainte, avait promis de faire des contributions open source à l’IA.
Dans le procès, Altman et son cofondateur Greg Brockman sont accusés d’avoir violé leur accord de fondation après qu’OpenAI a commencé à s’orienter vers une structure plus axée sur le profit.
Le procès souligne en particulier les liens financiers importants de Microsoft. Musk estime que l’investissement de Microsoft dans OpenAI et son nouveau modèle commercial «à profit plafonné», adopté pour attirer des fonds, a été le catalyseur de ce changement.
Cette démarche ravive également un vieux débat sur l’éthique de l’IA et sur la responsabilité des entreprises technologiques pour garantir le respect de l’éthique dans le développement de l’IA. Musk a exprimé ses inquiétudes quant à l’IA, qu’il considère comme une «épée à double tranchant».
Il pourrait s’agir d’un tournant dans l’évolution et l’alignement des entreprises d’IA sur les objectifs plus larges de la société.
Alors qu’Elon Musk semble s’être finalement défilé du combat prévu avec son rival depuis des mois, Mark Zuckerberg semble avoir déjà mis Musk en veilleuse et se chercherait activement un nouvel adversaire de combat!
Selon TMZ, Zuckerberg aurait même demandé au président de la UFC Dana White de lui trouver un adversaire et, selon ce dernier, les candidats de remplacement ne manqueraient pas.
«J’ai dit depuis le premier jour que Mark est un gars très sérieux. Il aime le sport et s’entraîne dur. Je crois qu’il est sérieux au sujet de combattre dans la l’UFC», affirme Dana White à TMZ.
Même si Zuckerberg n’est pas encore du calibre des combattants professionnels avec beaucoup d’expérience, il serait tout de même très possible de le voir combattre avec un nouveau venu dans le métier.
Ce nouveau développement soutient de plus en plus la théorie selon laquelle ce serait Musk, d’entre les deux, qui se serait dégonflé!
Une notion à laquelle Elon Musk n’est certainement pas d’accord…