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Une mutation génétique du virus H1N1 sous surveillance

Un article publié dans le Public Library of Science One mentionne que des chercheurs du Massachusetts Institutes of Technology gardent le virus H1N1 à l’œil. C’est qu’ils auraient identifié une mutation génétique qui rendrait le virus encore plus contagieux pour l’homme.
 
Ils ont créé en laboratoire des virus avec diverses modifications et l’une d’elles a permis de rendre le virus encore plus transmissible à l’homme. Cela fait craindre une deuxième vague possible du virus si cette mutation génétique s’effectuait naturellement.
 
Par le passé, des épidémies d’influenza se sont déroulées quelques fois en deux phases. Par exemple, la maladie avait fait peu de morts en 1917, mais le virus avait ensuite muté et provoqué le décès de 50 millions de personnes l’année suivante.
 
Les autorités craignent donc que cela se reproduise. Depuis la pandémie de 2009, l’Organisation mondiale de la santé surveille le virus et prélève des échantillons partout dans le monde. Ainsi, elle devrait être en mesure d’identifier rapidement le virus muté s’il fait surface.
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Pouvoir prédire l’issue d’une leucémie

Des chercheurs américains viennent de découvrir qu’une seule mutation génétique influençait l’évolution d’une leucémie myéloïde chronique (LMC). Ce type de leucémie est un cancer des cellules de formation du sang dans la moelle osseuse.
 
Le New England Journal of Medicine mentionne que cette découverte permettrait éventuellement de prédire comment une leucémie va évoluer, si cela sera rapide et fatal par exemple.
 
C’est une altération du gène DNMT3A qui déterminerait ce phénomène. On a constaté que cette mutation est souvent présente pour des patients qui sont décédés rapidement.
 
En moyenne, le taux de survie des personnes avec cette mutation génétique serait d’un an et demi, alors que ce taux est de près de trois ans chez les personnes qui n’ont pas cette altération.
 
Maintenant, les scientifiques vont poursuivre leurs recherches à plus grande échelle afin de confirmer les résultats. S’ils s’avèrent concluants, cela permettrait de développer un test capable d’évaluer l’évolution de la maladie dès le diagnostic et ainsi mieux adapter les traitements en conséquence.