Selon une nouvelle étude, les enfants qui ont reçu un diagnostic de trouble dans le spectre de l’autisme (TSA) présenteraient plus de modifications génétiques dans une région du cerveau que les chercheurs décrivent comme « un point névralgique ».
Ces mutations prennent souvent la forme d’un excès de segments du code génétique dupliqué dans cette région du cerveau, qui pourrait augmenter les chances qu’un enfant développe un TSA.
Les mutations trouvées ne sont pas uniques aux enfants autistes, mais se retrouvent par contre beaucoup plus souvent chez les enfants qui ont ce trouble que chez ceux qui se développent de manière typique.
De plus, les enfants qui avaient le plus de difficulté à accomplir les tâches de la vie quotidienne montraient le plus grand nombre de ces changements génétiques, ce qui a poussé les auteurs à affirmer que l’étude révèle « les effets de ces mutations de manière très claire et graduée », selon EurekAlert!
Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Human Molecular Genetics.