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Évitez la malbouffe même avant la grossesse

Il ne s’agit pas de modifier nos habitudes alimentaires lorsqu’on apprend que l’on est enceinte. Au contraire, il faut le prévoir, puisque l’impact sur la grossesse est direct et dangereux.

Ce sont des chercheurs en Australie qui sont arrivés à cette conclusion. L’équipe de l’Université Adélaïde a lié l’alimentation en malbouffe, sucre et gras à un risque de naissance avant 37 semaines de 50 % plus élevé que la normale.

Les spécialistes de l’Institut de recherche Robinson ont suivi les schémas diététiques de plus de 300 femmes en Australie du Sud, et ce, pour une durée de 12 mois avant la conception d’un enfant.

« Dans notre étude, les femmes qui consommaient des aliments riches en protéines, incluant des viandes, du poisson et du poulet, en plus de fruits, grains entiers et légumes, démontraient des risques beaucoup plus bas de naissances prématurées », rapporte la Dre Jessica Grieger.

Ce sont des changements que les femmes peuvent facilement effectuer, et qui pourraient changer radicalement les statistiques d’accouchement avant terme.

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Naissances prématurées et asthme liés à la cigarette en baisse

Le nombre de naissances prématurées tout comme le nombre d’enfants admis à l’hôpital pour de l’asthme relié à la fumée secondaire seraient en baisse.

Ce sont les résultats de la première méta-analyse réalisée depuis la mise en place de la législation contre le tabac dans plusieurs pays. Ils ont été publiés dans la revue The Lancet et regroupent les données de 11 études menées en Amérique du Nord et en Europe.

Comme l’indique Medical News Today, au total, cela représente plus de 2,5 millions de naissances et 250 000 cas d’enfants asthmatiques.

Les chercheurs ont remarqué une baisse de 10 % des naissances prématurées et d’admission à l’hôpital d’enfants asthmatiques de 12 ans et moins au terme d’une seule année après la nouvelle législation. Cette baisse se poursuivait, à moins grande échelle, les années subséquentes.

Le Dr Jasper Been voit là l’évidence que l’on doit poursuivre et étendre cette législation à travers le globe.

De par le monde, 40 % des enfants sont exposés régulièrement à la fumée secondaire. À l’heure actuelle, seulement 16 % de la population mondiale est concernée par les lois et campagnes anti-tabac.

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Nourrir les bébés prématurés

Souvent, l’incapacité d’un bébé à se nourrir adéquatement est le seul facteur qui empêche son transfert de l’hôpital à la maison. Donner le biberon à un bébé prématuré est même associé à des risques potentiellement graves, comme l’aspiration de lait ou des problèmes cardiorespiratoires.

À cause de cela, les infirmières ont donc souvent recours à des trucs, comme essayer différentes positions pendant le biberon. Mais jusqu’à maintenant, aucune étude n’avait analysé l’efficacité de celles-ci.

Des chercheurs ont mené une étude auprès de 41 bébés prématurés, qui étaient nés entre 24 et 33 semaines de grossesse. Ces nouveau-nés ont été séparés en 3 groupes : ceux qui ont été nourris au biberon dans une position plus verticale, avec la tête relevée, ceux qui ont été nourris couchés sur le côté, et ceux qui ont été nourris dans une position semi-couchée.

Les bébés étaient considérés comme « capables de se nourrir indépendamment » lorsqu’ils pouvaient recevoir 8 boires en 24 heures pendant 2 jours de suite sans complications.

Les bébés des 3 groupes ont atteint cette « indépendance » dans des temps similaires et à des âges gestationnels semblables. La position ne serait donc qu’une question de préférence individuelle, rapporte Medscape.

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Une nouvelle étude rassurante sur les grands prématurés

Le journal médical JAMA Pediatrics publie les résultats d’une étude ayant porté sur 1472 grands prématurés, qui avaient survécu jusqu’à 18-22 mois. Parmi ceux-ci, 451 nouveau-nés avaient eu une hémorragie cérébrale dite intraventriculaire.

Les médecins savent que lorsque cette hémorragie est sévère, elle est associée à de nombreux problèmes moteurs et cognitifs, mais jusqu’à maintenant, les conséquences de la forme légère n’étaient pas très bien connues. Les hémorragies légères forment de 50 à 80 % des cas.

À l’âge d’un an et demi, les bébés ayant souffert d’une hémorragie sévère avaient beaucoup plus de problèmes cognitifs et de retards de langage, ainsi qu’un plus grand risque de problèmes comme la paralysie cérébrale.

Cependant, ceux qui avaient eu la forme légère ne présentaient pas vraiment plus de retards ou de problèmes que les grands prématurés qui n’avaient pas eu d’hémorragie.

Par contre, les auteurs de l’étude ont rappelé que certains problèmes moins sévères, mais très prévalents, comme le déficit d’attention et d’hyperactivité, les troubles dans le spectre de l’autisme et les troubles de comportement, peuvent survenir plus tard chez ces enfants, selon EurekAlert!.

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Les lois anti-tabac peuvent prévenir les naissances prématurées

Des chercheurs ont analysé l’ensemble des naissances d’un seul enfant entre 2002 et 2011, c’est-à-dire 606 877 bébés. En Belgique, une loi anti-tabac a été progressivement adoptée entre 2006 et 2010.

Parmi l’ensemble des naissances étudiées, 6 % étaient des naissances prématurées. Entre 2002 et 2006, avant l’adoption de la loi anti-tabac, ce taux de naissance avant terme a légèrement augmenté, d’environ 1 % par an.

Ce taux a commencé à baisser en 2006, alors que fumer est devenu interdit dans les endroits publics et dans les lieux de travail. Les chercheurs ont toutefois constaté que le taux de naissances prématurées a chuté lors des deux autres phases d’implémentation de la loi, lorsque le tabagisme a également été interdit dans les restaurants et les bars.

Après la deuxième phase de la loi, le taux de naissances prématurées a baissé de 3,13 %, et après la troisième phase, il y a eu une réduction supplémentaire de 2,65 % par année.

Ce taux correspond à 6 accouchements avant terme de moins par 1000 naissances entre 2007 et 2011, ont expliqué les chercheurs, et ce, même après que les données aient été ajustées pour tenir compte de nombreux facteurs externes, selon Med Page Today.

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Des problèmes cervicaux pour les prématurés qui grandissent plus lentement

Des chercheurs canadiens ont analysé les résultats de tests de résonnance magnétique portant sur le cerveau de 95 bébés prématurés, qui étaient nés entre 8 et 16 semaines avant leur date prévue. Ces tests avaient été effectués peu après la naissance, puis de nouveau autour de la date à laquelle ils auraient dû naître.

Les bébés qui avaient une croissance plus lente que la moyenne avaient des retards dans le développement de leur cortex cérébral, une membrane de 2 à 4 millimètres d’épaisseur qui enveloppe le cerveau et est impliquée dans les processus cognitifs, comportementaux et moteurs.

L’auteur de l’étude, Steven Miller, a affirmé que « ces résultats correspondent à une première étape importante, parce que comprendre la croissance du cerveau pourrait éventuellement mener à de nouvelles découvertes ainsi qu’à l’optimisation du développement du cerveau de ces enfants », selon Science Daily.

L’étude est toujours en cours afin de permettre aux chercheurs de suivre ces enfants, pour mieux comprendre le lien entre le développement de leur cerveau et leurs retards ou difficultés potentiels.

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La ventilation continue ne semble pas nuire aux grands prématurés

L’étude a été menée auprès de 1316 nouveau-nés « grands prématurés », c’est-à-dire nés entre 24 et 28 semaines de gestation. Ceux-ci ont reçu soit une VPPC, qui permet de toujours garder leurs voies respiratoires ouvertes, dès leur naissance, soit des surfactants.

Le taux de décès avant 18 à 22 mois ainsi que les déficiences neurologiques et reliées au développement à ce stade étaient similaires entre les deux groupes, c’est-à-dire 27,9 % pour le VPPC et 29,9 % pour les surfactants.

Parmi les bébés du groupe de VPPC, certains ont reçu un taux de saturation d’oxygène élevé, tandis que le taux de saturation d’oxygène était plus bas pour les autres. Il n’y avait pas de différence significative entre ces deux sous-groupes, à l’exception de la mortalité, qui était légèrement plus fréquente pour les nouveau-nés du deuxième sous-groupe (22,1 % pour ceux dont la saturation de l’oxygène était basse, contre 18,2 % pour les autres).

« La VPPC peut constituer une alternative aux surfactants, même chez les prématurés aussi jeunes que 24 semaines. Une saturation de l’oxygène plus basse ne peut toutefois pas être recommandée pour les grands prématurés », ont conclu les auteurs de l’étude, selon MedPageToday.

Les résultats ont été publiés dans le New England Journal of Medicine.

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Le lait maternisé peut être toxique pour les cellules

Chez les nouveau-nés prématurés, une maladie rare et sévère appelée entérocolite nécrosante est la principale cause de décès reliée à des causes intestinales.

Cette maladie se produit lorsque la digestion cause la mort de cellules de l’intestin, et les chercheurs ont déjà remarqué qu’elle se produit beaucoup plus souvent chez des enfants nourris au lait maternisé.

Dans une étude effectuée en laboratoire, les chercheurs ont reproduit la digestion humaine de lait maternel ainsi que de neuf marques de lait maternisé, incluant certaines spécifiquement destinées aux bébés prématurés.

Les résultats ont été assez frappants : la digestion du lait maternisé causait la mort de cellules, un phénomène appelé cytotoxicité, alors que le lait maternel n’avait pas cet effet.

Dans certains cas, la mort de cellules était observée en moins de 5 minutes. À titre d’exemple, le lait maternisé a causé la mort d’entre 47 % et 99 % des cellules neutrophiles, le type de globules blancs le plus abondant dans le corps humain, qui jouent un rôle vital dans le système immunitaire.

Les acides gras libres libérés durant la digestion du lait maternisé pourraient être la cause de cet effet nocif. Les chercheurs croient ainsi que le lait maternel possède un mécanisme de protection contre la cytotoxicité.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue médicale Pediatric Research.

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Les grands prématurés survivent plus souvent qu’avant, mais ont aussi plus de séquelles

Malgré les avancées scientifiques dans le domaine, la date « limite » de 24 semaines semble toujours de mise. Une nouvelle étude menée par le Medical Research Council en Grande-Bretagne a comparé un groupe de bébés nés entre 22 et 26 semaines de grossesse en 2006 à un groupe nés entre 22 et 25 semaines en 1995.

Une amélioration significative pour les bébés nés à partir de 24 semaines a été constatée, c’est-à-dire que la survie est passée de 40 à 53 % durant la décennie. De façon générale, 11 % de plus de ces bébés ont survécu jusqu’à l’âge de 3 ans sans handicap. Mais les chances de survie sans séquelles pour les bébés nés entre 22 et 25 semaines sont restées les mêmes, c’est-à-dire environ une sur cinq.

Il n’y a eu que quelques rares cas de bébés nés avant 24 semaines qui ont survécu, a affirmé l’un des auteurs de l’étude, le professeur Neil Marlow, selon le Daily Mail.

Les grands prématurés, nés avant 27 semaines de grossesse, font souvent face à de nombreux problèmes de santé importants, par exemple des troubles pulmonaires, des difficultés d’apprentissage ou de la paralysie cérébrale.

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Risques de problèmes d’apprentissage à l’adolescence pour les bébés prématurés

Dans le cadre d’une étude publiée dans le Journal of Neuroscience, des chercheurs ont comparé le cerveau d’adolescents qui étaient nés prématurément à celui d’autres nés à terme, ainsi qu’à celui d’adultes aussi nés à terme.

Le cerveau des jeunes nés prématurément montrait un niveau de plasticité moindre face à la stimulation, tandis que le cerveau des jeunes nés à terme était beaucoup plus « plastique », même en rapport avec celui des adultes.

« La plasticité du cerveau est vitale pour l’apprentissage et la mémoire tout au long de la vie », a affirmé l’auteure, la Dre Julia Pitcher.

« Celle-ci permet au cerveau de se réorganiser, de s’adapter à des changements d’environnement, de comportement ou de stimuli en modifiant le nombre et la puissance de certaines connexions entre les neurones de différentes parties du cerveau. La plasticité est également importante pour se remettre de dommages subis au cerveau », a-t-elle ajouté, selon PsychCentral.

Les médecins pensent éventuellement pouvoir développer une thérapie permettant d’accroître la plasticité du cerveau.