Il ne s’agit pas de modifier nos habitudes alimentaires lorsqu’on apprend que l’on est enceinte. Au contraire, il faut le prévoir, puisque l’impact sur la grossesse est direct et dangereux.
Ce sont des chercheurs en Australie qui sont arrivés à cette conclusion. L’équipe de l’Université Adélaïde a lié l’alimentation en malbouffe, sucre et gras à un risque de naissance avant 37 semaines de 50 % plus élevé que la normale.
Les spécialistes de l’Institut de recherche Robinson ont suivi les schémas diététiques de plus de 300 femmes en Australie du Sud, et ce, pour une durée de 12 mois avant la conception d’un enfant.
« Dans notre étude, les femmes qui consommaient des aliments riches en protéines, incluant des viandes, du poisson et du poulet, en plus de fruits, grains entiers et légumes, démontraient des risques beaucoup plus bas de naissances prématurées », rapporte la Dre Jessica Grieger.
Ce sont des changements que les femmes peuvent facilement effectuer, et qui pourraient changer radicalement les statistiques d’accouchement avant terme.