Catégories
Uncategorized

Naissances prématurées : la progestérone à la rescousse des mamans

Deux nouvelles recommandations concernant la longueur du col utérin qui devrait être prise en considération pour déterminer le risque d’un accouchement prématuré et l’utilisation de la progestérone ou d’autres traitements pour les femmes jugées à risque ont été établies par la Société de médecine maternelle et foetale (SMFM) et du Collège américain des obstétriciens et gynécologues (ACOG).

Ces nouvelles lignes directrices, publiées dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology, visent à fournir aux cliniciens des recommandations fondées sur des preuves pour identifier et traiter les femmes enceintes qui sont à risque élevé de naissance prématurée.

Selon les spécialistes, le dépistage de la longueur du col utérin des femmes durant la grossesse permettrait de réduire énormément les coûts médicaux, mais surtout de sauver des vies.

Mentionnons que la naissance prématurée est la principale cause de mortalité infantile et de nombreux handicaps sévères. Aux États-Unis, ce sont 12 % des bébés qui naissent trop tôt, et la prématurité coûte annuellement plus de 26,2 milliards de dollars au pays.

Pour les femmes qui ont un col utérin court (moins de 20 mm à 24 semaines) et qui sont plus à risque d’accoucher à l’avance, l’introduction de progestérone par voie vaginale (suppositoire de 90 ou 200 mg) ou musculaire a fait ses preuves en matière d’efficacité.

Bien que le dépistage universel de la longueur du col chez les femmes sans antécédents de naissance prématurée soit encore controversé et ne puisse être encore universellement obligatoire, les analystes croient qu’il serait dorénavant raisonnable pour les praticiens d’envisager individuellement la mise en œuvre d’une stratégie de dépistage, à la suite des recommandations influencées par les données de l’Organisation mondiale de la santé.

Catégories
Uncategorized

Empêcher la naissance prématurée

On lit dans Proceedings of the National Academy of Sciences que des chercheurs du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center ont fait une importante découverte quant aux naissances prématurées.

Ils ont réussi à établir un modèle moléculaire sous-jacent à l’accouchement prématuré, qui pourrait arriver à l’empêcher de se produire. Leur modèle, basé sur des souris génétiquement modifiées, pourrait être reporté sur l’être humain, pour ainsi apporter de nouvelles stratégies quant à ce problème de santé d’une importance mondiale.

Dans le cadre de leurs expérimentations, les chercheurs se sont penchés sur les signaux moléculaires du complexe protéique mTORC1. En résumé, on a démontré scientifiquement que ces signaux contribuaient au vieillissement prématuré des cellules de l’utérus.

Ce vieillissement menait à un accouchement prématuré et à la mort à la naissance, chez les souris. Quand celles-ci ont reçu une faible dose d’inhibiteur de mTORC1 (de la rapamycine), le processus de vieillissement des cellules s’est arrêté, empêchant ainsi la naissance prématurée.

Catégories
Uncategorized

L’épilepsie reliée à la prématurité

Des chercheurs de la Stanford University soutiennent que la prématurité et l’épilepsie sont liées. Un bébé prématuré courra plus de risques d’être épileptique, une fois adulte, selon leur étude ayant porté sur 630 000 personnes.

Une naissance prématurée serait donc liée à une plus forte prévalence de l’épilepsie chez l’enfant qui était né prématurément, et cette corrélation peut être reportée à l’âge adulte, lit-on sur Medscape.

Parmi tous ceux qui avaient été hospitalisés pour une crise d’épilepsie, cinq fois plus de sujets étaient nés entre la 23e et la 31e semaine de grossesse. On parle ici d’un ratio de 0,15 % au total et de 0,7 % chez ceux nés prématurément.

Ce taux était encore plus important chez les sujets qui étaient nés légèrement prématurément, soit entre la 35e et la 36e semaine de grossesse, avec 0,25 %.

Même si le risque de devenir épileptique demeure faible, les chercheurs encouragent la vigilance quant aux bébés prématurés.

Catégories
Uncategorized

Les effets de la prématurité dans le temps

On lit sur Medical News Today les résultats d’une récente étude sur la prématurité ayant été présentée à l’European Respiratory Society Annual Congress d’Amsterdam. Il semble qu’une naissance prématurée aurait certains effets qui s’amenuiseraient dans le temps.

Il est ici question d’une naissance modérément prématurée. Or, une grossesse normale s’étendant sur 40 semaines, lorsqu’un bébé naît prématurément, il a des poumons immatures, n’ayant pas eu le temps nécessaire pour compléter son développement et sa croissance fœtale.

Des chercheurs affirment maintenant que cet effet négatif pourrait être renversé au tout début de l’adolescence. En effet, si des enfants qui étaient nés à la 33e semaine de grossesse présentaient des fonctions pulmonaires plus faibles que la normale à l’âge de 8 ans, une amélioration a été remarquée à 14 ans.

Ces résultats sont très encourageants, d’autant plus que la survie chez les bébés prématurés s’est incroyablement améliorée au cours des trois dernières décennies.

Catégories
Uncategorized

L’électronique au service de bébé

On lit sur Healthcare IT News qu’un outil électronique visant à retracer l’historique familial est maintenant en évaluation. Utilisé dès la première visite prénatale, il permettra de relever certaines conditions héréditaires ainsi qu’une naissance prématurée.

La connaissance hâtive des antécédents familiaux permettra aux médecins de venir en aide aux bébés avant même leur naissance. On aura de cette façon plus de chances de mener des grossesses à terme et de mettre au monde des bébés en parfaite santé.

Lors de leur visite prénatale, les parents rempliront un questionnaire sur une tablette informatique, puis les renseignements ainsi recueillis seront analysés électroniquement. L’outil fournira ensuite, à la lumière des données, certaines recommandations et mises à garde quant aux soins de santé à prodiguer.

Plusieurs instances et hôpitaux américains participent à ce projet pilote dirigé par The March of Dimes. L’outil électronique en question sera évalué au sein de différents centres médicaux et hôpitaux, offrant l’occasion aux médecins et aux différents intervenants du milieu de la santé d’avoir accès à l’historique familial du bébé à naître.

Catégories
Uncategorized

Naître et mourir trop jeune

Une récente étude suédoise parue dans JAMA soutient qu’une naissance prématurée augmente le risque de mourir durant la petite enfance ou au début de la vie adulte. Plus de 600 000 enfants nés entre 1973 et 1976 ont fait l’objet de l’investigation derrière ce constat.

Ici, on entend par « naissance prématurée » un bébé qui naît avant la 37e semaine de grossesse. On sait déjà qu’une telle naissance est la cause première de maladie et de mort périnatales. Toutefois, si l’on connaît bien ses risques subséquents, on en sait encore très peu sur ses effets à long terme.

Il s’agira maintenant de savoir comment faire une prévention hâtive et trouver des traitements à long terme afin de maintenir une santé à long terme chez ces enfants (et jeunes adultes).

Rappelons que l’avancée des soins médicaux permet maintenant de maintenir en vie plus de bébés prématurés. De plus, la prévalence des naissances prématurées a augmenté de 12 %.

Une forte corrélation a donc été remarquée entre la prématurité et le décès durant la petite enfance, soit de un à cinq ans. Cette relation a ensuite été relevée plus tard, soit de 18 à 36 ans, chez les sujets concernés.

Catégories
Uncategorized

Naissance prématurée et trouble d’apprentissage

Naître avant terme comporte plusieurs problèmes sous-jacents, tant au niveau de la santé générale que du développement. Des chercheurs parlent maintenant de plus fréquents troubles d’apprentissage chez les enfants d’âge préscolaire qui étaient des bébés très prématurés.

Les enfants qui naissent avant la 28e semaine de grossesse et qui pèsent moins de 1 kg survivent désormais en plus grand nombre, mais ils font encore face à des lacunes importantes quant à leur développement neurologique.

Dans la présente étude, 148 enfants d’âge préscolaire nés très prématurément ont été comparés à 111 autres qui étaient nés à terme et avec un poids normal. Il en est ressorti que les enfants du premier groupe ont eu des résultats nettement plus faibles que les autres lors de tests portant sur différentes aptitudes mathématiques.

Les chercheurs affirment que chez les bébés prématurés, un retard de développement à 20 mois indique un risque accru de trouble d’apprentissage en âge préscolaire.

On soutient donc que les bébés prématurés devraient faire l’objet d’un encadrement mieux adapté afin de prévoir et d’éradiquer ces retards.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans la récente édition des Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine.

Catégories
Uncategorized

Grossesse multiple : l’enjeu d’une FIV

Les grossesses multiples demeurent très courantes lorsqu’une femme a recours à la fécondation in vitro (FIV) pour tomber enceinte. Or, quand plus d’un embryon se développe, de grands risques suivent.

Parmi les plus importants, il y la fausse couche, la naissance prématurée et le faible poids de naissance. Les bébés courent aussi plus de risques d’être atteints de paralysie cérébrale et de mourir.

Or, selon DailyMail, un modèle mathématique préviendrait ces grossesses multiples lors d’une FIV. Prévoyant les chances qu’une femme ait plus d’un enfant à la fois, on pourrait se concentrer à l’implantation d’un embryon à la fois pour celles-ci.

Ledit modèle est basé sur des variables, lesquelles ont été établies selon l’analyse de 3 223 embryons implantés sur une période de 3 ans, de 1999 à 2002. Quatre-vingts facteurs ont été identifiés comme jouant un rôle dans le succès de cette méthode de fécondation.

Par la suite, on a testé ce modèle mathématique durant 3 autres années, soit de 2004 à 2007, sur l’implantation de 3 410 embryons. Grâce à cette méthode, on atteindrait désormais un taux de risque d’une grossesse multiple d’à peine 15 %.

Catégories
Uncategorized

Les marques de la prématurité

Parmi celles-ci, on retient la plus vaste menée jusqu’ici, ayant porté sur des enfants maintenant âgés de 23 ans.

Dirigée par l’Université du Rhodes Island, elle nous apprend que les bébés prématurés connaissent plus de problèmes que les autres, plus tard dans la vie.
 
Ces enfants ont tout d’abord tendance à connaître une moins bonne santé et accusent de plus grands risques de maladies cardiaques à l’âge adulte.
 
Ils sont aussi plus enclins à vivre des difficultés dans leur vie en général, notamment des problèmes scolaires et sociaux.

Toutefois, les effets de la prématurité peuvent être renversés par le soutien et l’amour des parents, de même que par un milieu scolaire enrichissant. Dans ce cas, le bébé prématuré devient une personne résiliente qui a fortement tendance à connaître le succès.

Catégories
Uncategorized

L’alcool cause des accouchements prématurés

Une étude parue dans le BMC Pregnancy and Childbirth confirme une fois de plus les risques entraînés par la consommation d’alcool durant la grossesse.

Après avoir suivi 60 000 femmes enceintes, des chercheurs de Dublin, en Irlande, ont conclu que boire de l’alcool en début de grossesse pouvait causer des naissances prématurées, des fausses couches et un faible poids de naissance.
 
Les participantes de l’étude ont été questionnées sur leurs habitudes de vie entre la dixième et la douzième semaine de leur grossesse. Ces données ont par la suite été comparées à celles prises lors de la naissance de leur enfant.
 
Dans le cadre de cette étude, 71 % des femmes enceintes ont dit consommer de l’alcool sur une base occasionnelle.
 
La forte consommation d’alcool était aussi associée à des problèmes de santé, une fois l’enfant ayant atteint l’âge adulte.

Les chercheurs recommandent toutefois que d’autres études soient faites avant qu’une faible consommation d’alcool durant la grossesse soit considérée sans danger pour le fœtus.