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Aucun lien entre la naissance et l’asthme

On a tenté de trouver certaines raisons du développement de l’asthme durant l’enfance dans la façon dont l’accouchement s’était déroulé ainsi que les conditions l’entourant. Il n’en existe aucune qui soit assez évidente pour être soutenue, selon une étude américaine.

Ainsi, il n’y aurait pas de corrélation entre le fait qu’un bébé naisse par césarienne ou qu’il ait un faible poids de naissance et celui qu’il soit asthmatique. On a tiré ces conclusions après avoir observé 3 933 enfants, dont 215 avaient reçu un diagnostic d’asthme.
 
Selon Medical News Today, on a remarqué que si 2,1 % des enfants nés par césarienne étaient atteints de l’asthme à l’âge de 6 ans, c’était aussi le cas pour 2,5 % des enfants nés par voie naturelle. La différence est donc minime.
 
La même observation a pu être faite quant au poids de naissance. Chez les enfants dont le poids était inférieur à 5 lb 9 oz, 6,7 % souffraient d’asthme, contre 5,4 % chez ceux qui pesaient plus au moment de leur naissance.
 
Finalement, il n’y aurait pas non plus de lien entre une naissance prématurée et le développement de l’asthme, ce qui contredit plusieurs études précédentes.

Selon les présents résultats, 7,1 % des bébés nés entre la 34e et la 36e semaine étaient asthmatiques avant leurs 6 ans, contre 8,7 % des enfants nés à terme.

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Conséquences de l’anxiété durant la grossesse

Une relation amoureuse malsaine durant la grossesse peut engendrer de tristes répercussions sur la santé du bébé à venir. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs norvégiens.

Les résultats de leur étude, parue dans BMC Public Health, démontrent que la relation de la future maman et son conjoint est à la base de plusieurs problèmes.

L’anxiété et la dépression durant la grossesse peuvent mener, dans de nombreux cas, à une naissance prématurée, un faible poids de naissance, voire une santé déficiente une fois que l’enfant a atteint l’âge scolaire.
 
Les chercheurs de la présente étude sont arrivés à ces résultats après avoir suivi 50 000 femmes enceintes. Ils ont questionné les participantes quant à leurs relations avec leur famille et leur conjoint, de même que leur travail.
 
Ils ont ensuite comparé ces données avec les dépendances à l’alcool, au tabac ainsi qu’aux problèmes de santé mentale vécus par ces femmes. Il en est ressorti que la détresse émotionnelle vécue durant la grossesse était le plus souvent liée à la relation qu’une femme vivait avec son conjoint.

D’autre part, une femme enceinte qui vivait une relation harmonieuse vivait mieux les difficultés provenant de son travail ou du manque d’argent, par exemple.

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Conséquences d’un retard de croissance intra-utérin

Des chercheurs de l’Université de Lund, en Suède, ont découvert que les enfants nés très prématurément et souffrant d’un retard de croissance intra-utérin (RCIU) courent de graves risques de souffrir de déficiences cognitives à l’âge de 5 à 8 ans.

Rappelons au passage que le RCIU consiste en une croissance insuffisante du fœtus par rapport aux courbes attendues, ce qui correspond aux fœtus situés en dessous du 10e percentile.

La recherche, parue dans Pediatrics, a porté sur 34 enfants nés avec un RCIU et nés en moyenne à la 27e (26,9) semaine; ils étaient nés entre la 24e et la 29semaine de grossesse. Ces sujets âgés de 5 à 8 ans ont été comparés à 34 autres nés à terme.
 
Afin d’évaluer les aptitudes cognitives des participants, on a fait passer à chacun deux tests d’intelligence couramment utilisés ainsi qu’un test évaluant le déficit de l’attention.
 
Si l’attention ne différait pas d’un groupe à l’autre, certaines aptitudes n’atteignaient pourtant pas les mêmes niveaux. Il y avait une différence notable entre le QI verbal et le QI en général entre les deux groupes.

Cette différence a pu être remarquée chez les garçons seulement. On peut tout de même statuer que les enfants nés très tôt seront plus enclins à rencontrer des difficultés lors de leurs premières années à l’école.

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L’acide folique inefficace quant aux naissances prématurées

Nous savons que toutes les femmes enceintes ou qui prévoient l’être sont fortement encouragées à prendre de l’acide folique. Cette substance maintient la croissance des nouvelles cellules. Un manque d’acide folique cause des problèmes prénataux à l’enfant, dont ceux touchant le tube neural et la moelle épinière.

L’acide folique n’empêchera pourtant d’aucune façon une naissance prématurée, selon une récente étude norvégienne ayant porté sur 73 000 femmes et rapportée par Healthday News. De 1996 à 2006, on a répertorié 955 cas de naissance prématurée parmi les femmes qui avaient pris de l’acide folique.

Ces nouveaux résultats contredisent une recherche américaine de 2008 qui soutenait entre autres que la consommation d’acide folique 1 an avant la naissance réduisait les risques d’une grossesse écourtée.

La différence entre ces résultats pourrait s’expliquer par des raisons génétiques ou la façon même dont ces deux études ont été réalisées. Par exemple, dans l’étude américaine, les participantes étaient des femmes qui avaient pris de l’acide folique un an avant la naissance de leur enfant.

Malgré ces nouvelles données, nous rappelons qu’il est primordial pour une femme de prendre de l’acide folique durant la grossesse sur une base quotidienne afin de prévenir les déficiences du tube neural et de la moelle épinière.

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La progestérone retarde l’accouchement

On vient d’expliquer en quoi la progestérone peut retarder un accouchement. Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université de Tufts viennent de présenter leurs résultats lors d’un colloque annuel, selon EurekAlert!.

Si les traitements actuels à base de progestérone sont efficaces pour prévenir les accouchements prématurés, c’est en grande partie grâce à trois protéines qu’ils contiennent, soit la XIAP, la BID et la Bcl-2.

Ces dernières sont reconnues pour bloquer l’apoptose, c’est-à-dire la mort programmée des cellules présentes dans les membranes fœtales.

Ainsi, si ces membranes sont plus épaisses et plus résistantes, elles auront moins tendance à rompre, ce qui provoquerait un accouchement prématuré.

La recherche en question permet donc de jeter les bases pour mieux comprendre le déclenchement du travail et connaître les aboutissants de la rupture des membranes fœtales ainsi que le rôle de progestérone.

Il y a donc beaucoup d’espoir quant à ce traitement. Rappelons que les naissances prématurées sont un phénomène encore trop fréquent. Aux États-Unis seulement, on en compte un demi-million chaque année. Une naissance avant la 37e semaine entraîne inévitablement des problèmes de santé.

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Chute du nombre de naissances prématurées

Le nombre de naissances prématurées a chuté après des années d’augmentation, nous apprend USA Today.

Selon une analyse américaine, le taux est passé de 12,8 % en 2006 à 12,3 % en 2008, et ce, après une hausse continue durant 30 ans.

Le nombre de grossesses de 34 à 36 semaines a en effet diminué et cela pourrait être dû en partie à l’état de santé des mamans d’aujourd’hui.

Les facteurs de risque sont intimement liés à la santé de la future mère, comme la haute pression sanguine, tous les types de diabète et les anomalies utérines.

Ces données sont très encourageantes, car la naissance prématurée peut entraîner de nombreux problèmes de santé chez le bébé. Parmi ceux-ci, nous comptons une déficience intellectuelle et des pertes auditives ou visuelles.

De plus, la naissance prématurée demeure la première cause de mortalité chez les bébés.

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Demeurer couchée en fin de grossesse a aussi des effets négatifs

Judith Maloni, professeure à l’École de maternité Frances Payne Bolton, mentionne dans un article du Biological Research for Nursing qu’il peut être nocif pour une femme enceinte d’être clouée au lit en fin de grossesse.

Nous le savons, certaines femmes enceintes doivent demeurer étendues quelques jours ou mois si elles ont des risques de naissance prématurée, de haute pression sanguine ou de perte de sang notamment.

Toutefois, cette méthode est remise en question par la professeure Maloni après l’analyse de 70 articles déjà écrits sur le sujet.

Il en ressort premièrement que les médecins ne sont pas encore ouverts à l’idée que les femmes auraient tout à gagner à rentrer s’étendre dans le confort de leur foyer plutôt qu’à l’hôpital.

D’autre part, demeurer dans la même position pourrait mener à une atrophie des muscles ou une perte osseuse.

De plus, la professeure Maloni affirme que rester couchée 24 heures sur 24 pourrait rendre la femme dépressive. Elle pourrait aussi vivre un choc post-traumatique si chaque contraction peut représenter pour elle une naissance prématurée.