Il semblerait que les futures mamans qui vivent une dose de stress importante durant les deuxième et troisième mois de leur grossesse auraient plus de risque de donner naissance prématurément ou de perdre les bébés de sexe masculin.
Les bébés garçons grandiraient et grossiraient plus rapidement que les filles, ayant ainsi besoin davantage de nourriture provenant de la mère. Ils auraient également moins de chance d’être aussi robustes que les petites filles pour s’adapter à un environnement stressant dans l’utérus.
Ces affirmations sont le résultat d’une étude qui a été réalisée entre 2004 et 2006. Des chercheurs de New York ont étudié, sur 600 000 grossesses, l’impact qu’a eu le tremblement de terre Tarapaca en 2005 au Chili.
Normalement, six mamans sur cent donnent naissance avant 37 semaines. Pour les femmes ayant vécu de près le séisme en question, neuf d’entre elles sur 100 ont accouché prématurément.
Depuis toujours, le nombre de naissances masculines serait plus élevé, soit 51 % pour 49 % de naissances féminines. Depuis cette étude, le nombre de naissances masculines remarqué aurait diminué à 45 %.
Ce serait la première fois que l’on réussirait à prouver que le stress peut réellement influencer le ratio de sexe pour les naissances. La pauvreté et la mauvaise alimentation joueraient également un rôle, mais ne seraient pas aussi déterminantes que la nervosité.
Pour éviter ces situations délicates, les médecins et chercheurs recommandent aux femmes enceintes de prendre soin d’elles et d’être à l’écoute de leurs corps pendant et même avant la grossesse.