La cardiopathie ischémique touche 9,6 % des femmes qui ont accouché à terme d’un enfant de petit poids, soit moins de 5 livres 8 onces, après 37 semaines de gestation, comparativement à 5,7 % chez la mère qui donne la vie à un bébé de poids normal.
Tenant compte de divers facteurs environnementaux (tabagisme, alcool, etc.) et d’antécédents médicaux familiaux, le faible poids du bébé né à terme, qui touche d’ailleurs 10 % des naissances, demeure l’élément indépendant le plus puissant pour un risque de maladie cardiaque chez la femme.
Entre 1999 et 2006, les données de 6600 femmes ont servi aux chercheurs de l’University of Texas Medical Branch à Galveston qui ont publié leurs résultats dans la revue PLoS One en mars.
Il a été noté qu’à long terme, la maladie cardiaque ischémique conduisait généralement à des changements cardio-vasculaires qui augmentent le risque de maladies cardiaques à long terme chez une mère. De plus, le poids du bébé influencerait également le développement de diabète et de problèmes de tension artérielle.
Mentionnons que la maladie cardiaque est la principale cause de décès chez les femmes aux États-Unis (un décès sur trois).
Selon le comité de la FDA Reproductive Health Drugs Advisory, le gel développé par Watson Pharmaceuticals et Columbia Laboratories n’a pas raison d’être commercialisé.
Sachant qu’un col de l’utérus plus court que la normale (≤ 3 cm à 24 semaines de gestation) est un facteur de risque bien connu pour les naissances prématurées, la compagnie pharmaceutique a mentionné que son gel diminuait le taux de raccourcissement du col et qu’il conduisait à une réduction des naissances prématurées.
Cette mention ne se révèle en fait pas totalement vraie. 465 femmes avec un col plus court, provenant de 10 pays différents, ont participé à l’étude.
Près de 9 % des femmes traitées avec le gel avec un taux de progestérone de 8 % ont donné naissance avant 33 semaines de gestation, comparativement à 15,2 % des femmes qui recevaient le placebo.
En ce qui a trait aux effets indésirables, aucune différence n’a été remarquée entre le gel à la progestérone et le placebo.
Le gel à la progestérone n’a donc pas été approuvé dans aucun pays pour la réduction du risque d’accouchement prématuré.
Rappelons que le taux de prématurité aux États-Unis a augmenté depuis 1990; 13 % des naissances sont concernées.
Une personne est atteinte du syndrome métabolique lorsqu’elle possède une combinaison de 3 risques particuliers ou plus pour la santé.
Chacun de ces facteurs peut augmenter le risque de contracter le diabète, une maladie cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Toutefois, le risque est grandement augmenté lorsque ces variables sont combinées.
Une étude grecque estime que la prévalence au syndrome métabolique durant l’enfance et l’adolescence a augmenté ces dernières années, passant d’environ 2 % dans le milieu des années 1990 à environ 10 % aujourd’hui, notamment aux États-Unis et en Europe occidentale.
Précis à 98 % dans l’identification du syndrome métabolique pendant l’adolescence, l’évaluation des 3 facteurs à la naissance permet de faire croire aux auteurs de l’étude que cela pourrait servir de test complémentaire, comme un test de dépistage précoce après la naissance.
Cependant, avant d’évaluer tous les bébés naissants, d’autres précisions doivent être apportées à plus grande échelle, et d’autres points doivent être évalués pour connaître l’influence sur le profil métabolique, tels que le niveau d’éducation parentale, le statut socioéconomique et l’exposition à la fumée secondaire à la maison.
Selon une récente étude du Dr Shao Lin publiée dans Pediatrics, le risque que le nourrisson développe une atrésie de l’œsophage isolée, une atrésie anorectale isolée ou une omphalocèle est faible, mais bien possible si la mère consomme des médicaments pour contrer l’asthme lors de la conception et en début de grossesse.
Cependant, ce type de problèmes de santé n’est pas survenu chez les enfants dont les mères prenaient des médicaments anti-inflammatoires ou des bronchodilatateurs après le troisième mois de grossesse.
Les chercheurs ont également analysé des facteurs tels que l’âge, la parité, l’ethnicité, l’éducation, la consommation d’alcool, le tabagisme, le sexe, l’utilisation d’acide folique et la fièvre pendant le premier trimestre.
Notant l’importance du contrôle de l’asthme pendant la grossesse, les auteurs écrivent : « Les lignes directrices cliniques actuelles et des recommandations spécifiques pour la gestion de l’asthme agressif pendant la grossesse ne doivent pas changer pour l’instant. La prévalence de base de ces défauts est encore faible. Les risques absolus de médicaments contre l’asthme sur ces défauts sont minimes et rares, pour le moment ».
Les femmes ont une meilleure chance de succès pour la FIV si elles ignorent les directives officielles de la Human Fertilisation and Embryology Authority, qui dit qu’il ne devrait pas y avoir plus d’un embryon implanté, en raison du risque de naissances multiples.
Il semblerait que la FIV utilisée pour un seul embryon a plus de chances de conduire à des naissances prématurées ou conduire à l’invalidité.
Les dernières recherches ont révélé que plus de 33 000 naissances FIV avaient été un succès, grâce à l’utilisation de deux embryons.
Cependant, choisir trois embryons serait la goutte qui fait déborder le vase. L’étude a démontré que ce nombre était lié à un risque accru de complications à la naissance.
Certaines cliniques de fertilité ont été accusées de risquer la santé des femmes par l’implantation d’embryons multiples pour accroître les chances d’une naissance.
Maintenant toutes les cliniques doivent avoir une stratégie de réduction des naissances multiples, mais il n’y a toujours pas de sanctions légales.
L’âge de la femme est également pris en considération dans le processus de sélection du nombre d’embryons.
Jay-Z : déjà un duo avec sa fille!
À peine quelques jours après sa naissance, la jeune Blue Ivy Carter forme déjà un duo avec son papa. Le 9 janvier, sur son blogue, Jay-Z a dévoilé la chanson Glory qui est dédiée à son premier enfant.
Dans cette pièce, on retrouve des paroles telles que « The most amazing feeling I feel/ Words can’t describe the feeling, for real/ Baby I’ll paint the sky blue/ My most greatest creation was you ». Des mots qui démontrent la fierté et l’ultime bonheur pour le rappeur d’être enfin papa.
Avec son passé troublé par les problèmes de drogues notamment, Jay-Z se dit reconnaissant envers la vie et heureux que tout soit maintenant derrière lui afin qu’il puisse profiter et s’occuper pleinement de sa petite fille. Il se sent plus fort et plus intelligent que jamais.
C’est sur un léger rythme que l’on peut entendre, sur Glory, les rimes poétiques de l’artiste qui prend son rôle au sérieux depuis le tout début de la grossesse. À travers le son de quelques fausses larmes, Jay-Z parle même du grand-père décédé de la petite Blue Ivy, Adnis Reeves, qui a été un père absent pour l’artiste.
Mélangée à la batterie, la chanson, qui se veut un réel cri du cœur et témoignage de Jay-Z, se termine avec les cris et les pleurs de la petite fille qu’il vient d’avoir avec sa femme, la chanteuse Beyoncé.
Cliquez ici pour écouter Glory.
Il semble que naître un tant soit peu prématurément comporterait son lot de problèmes potentiels. On apprend ainsi dans Archives of Disease in Childhood qu’une naissance avant 32 semaines de grossesse serait liée à une plus grande prévalence de difficultés durant l’enfance.
Les bébés nés à ce stade de la grossesse seraient en fait plus enclins à avoir des problèmes de comportement et affectifs, en comparaison avec des enfants nés à terme.
Il avait déjà été annoncé que les bébés réellement prématurés (avant la 32e semaine de grossesse) avaient plus tendance à vivre avec les problèmes cités. Il n’avait jusqu’ici jamais été démontré que cet impact était possible si l’enfant naissant seulement quelques semaines avant une grossesse à terme.
Plus de 1500 enfants ont été évalués à l’âge de 4 ans, pour en venir à cette nouvelle conclusion. Sept aspects du comportement ont été abordés, dont l’anxiété (ou la dépression), l’agressivité, le trouble de l’attention et les maux psychosomatiques (sans cause physiologique valable).
Une naissance par ordinateur
Des chercheurs ont mis au point un logiciel qui permettra de détecter plus efficacement si un accouchement entraînera des complications, lit-on sur EurekAlert!. Basé sur l’imagerie par résonance magnétique, il a permis de simuler le processus de la naissance.
On comprend que celui-ci est plus complexe chez l’humain que chez d’autres mammifères. Le canal de naissance de la femme est de forme courbe et pas beaucoup plus large que la tête du bébé.
Le poupon doit donc suivre une série de manœuvres précises pour passer ce canal. Une légère défaillance, comme une mauvaise position de la tête, peut entraîner un accouchement problématique.
En résumé, le logiciel a permis de reproduire une naissance en imagerie 3D, montrant le bassin de la mère et le bébé à naître. Au total, on a établi 72 trajectoires possibles de la tête à travers le canal de naissance.
Ainsi, à partir de ces simulations, le logiciel peut évaluer la probabilité d’un accouchement normal pour chaque mère.