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Ne coupez pas le cordon

Une récente recherche a démontré que le moment où l’on coupe le cordon ombilical d’un nouveau-né aurait un impact sur sa santé. Afin d’aider le bébé à avoir un taux de fer acceptable, il faudrait attendre au moins trois minutes avant de le couper, lit-on sur BMJ.

On a en effet remarqué que si l’on attendait le temps suggéré, le taux de fer des bébés s’améliorait en trois ou quatre mois, pour atteindre le niveau requis pour une bonne santé.

Selon les chercheurs, le temps d’attente pour couper le cordon ombilical devrait faire partie des procédures standards à suivre durant l’accouchement, en vue d’éviter les complications.

Rappelons que la carence en fer et l’anémie constituent les principaux problèmes de santé auxquels font face les jeunes enfants, et ce, partout dans le monde. Ces manques sont reliés à des retards dans le développement neurologique, entre autres.

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Les 39 semaines de grossesse

On apprend dans Obstetrics & Gynecology que des conseils médicaux quant au moment de l’accouchement portent leurs fruits. De plus en plus, on tente d’éviter la provocation de l’accouchement avant la 39e semaine de grossesse.

Les recommandations en question avaient été émises à la suite d’études démontrant les risques encourus si un bébé naît avant ce moment. Les projets de recherche convergent en effet pour dire que les risques néonataux sont plus élevés lorsque la naissance se produit avant 39 semaines de grossesse.

Après la mise en application desdites recommandations en 2007, on a remarqué une baisse des accouchements avant 39 semaines de grossesse de l’ordre de 5 %. Précisément, ces naissances hâtives consistaient en 33 % des accouchements, et elles représentent maintenant 26 % des cas.

Le changement s’est notamment effectué à la suite d’une diminution des naissances par césarienne, qu’elles aient été planifiées ou non, et des provocations pratiquées avant le moment butoir.

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Prédire l’obésité : nouvelle approche

On lit dans Archives of Pediatric and Adolescent Medicine que la vie du nouveau-né pourrait déjà en dire long sur sa future prévalence d’obésité. Des chercheurs de l’Université de Montréal présentent les résultats d’une étude sur le sujet.

Les risques d’obésité pourraient être remarqués peu après la naissance par l’observation et l’analyse de certains facteurs entourant la vie de l’enfant, notamment par le comportement de sa mère.

Cette découverte pourrait améliorer l’approche des services sociaux et médicaux, pour ainsi mieux venir en aide aux poupons et à leurs mères.

Pour tirer ces conclusions, on a analysé des données concernant le développement de l’enfant de 1998 à 2006. On s’est en particulier intéressé à 1957 bébés, lesquels ont été suivis jusque dans l’enfance, soit de 5 mois à 8 ans. Le poids et la taille des jeunes sujets ont été prélevés sur une base annuelle.

Si tous les bébés présentaient une courbe d’indice de poids corporel semblable au départ, une différence est apparue lorsqu’ils ont eu deux ans et demi. Dès trois ans et demi, on pourrait donc prédire les risques futurs d’obésité.

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Autisme : une autre découverte

Depuis quelque temps, plusieurs nouvelles découvertes sur l’autisme ont été présentées. Entre autres, on a démontré que la circonférence de la tête et la surcroissance du cerveau étaient en lien avec ce trouble envahissant.

Cette fois, on aurait ciblé des causes prénatales de l’autisme. Une étude américaine publiée dans le Journal of American Medical Association en détiendrait la preuve.

Encore une fois, le cortex préfrontal des bébés est pointé du doigt. Cette partie du cerveau joue un rôle dans la communication, le comportement social, l’humeur et l’attention, tous des aspects touchés par l’autisme.

On a relevé que parmi les bébés à l’étude, ceux atteints d’autisme avaient 67 % plus de neurones que les autres dans le cortex préfrontal, de même qu’un cerveau plus lourd.

Puisque ces neurones se développent avant la naissance, on soutient donc que la formation prénatale déficiente des cellules serait responsable – en partie – de l’autisme.

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Risques d’obésité dès la naissance?

Selon Mail Online, les pédiatres seraient en mesure de définir si bébé est prédestiné à devenir obèse, et ce, dès sa naissance.

Il semble qu’en suivant sa courbe de croissance, laquelle se base entre autres sur le poids de naissance jusqu’à celui des trois ans de l’enfant, on pourrait voir si celui-ci court de grands ou de faibles risques de souffrir d’obésité plus tard dans la vie.

Certains experts continuent toutefois de croire qu’il ne s’agit que de graisse de bébé. Pourtant, une étude américaine ayant porté sur 44 000 enfants et s’étant étalée sur 10 ans a démontré que ceux qui augmentaient de 2 percentiles ou plus durant leur croissance se retrouvaient avec 2 fois plus de risques d’être obèses à 5 ans.

D’autre part, les bébés qui s’avéraient le plus à risque de devenir obèses plus tard dans leur vie avaient affiché une augmentation de deux percentiles ou plus avant l’âge de six mois.

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Le droit à la césarienne

On optait pour la césarienne, dans le passé, uniquement lorsqu’elle était vraiment nécessaire. Il semble toutefois qu’un nombre grandissant de femmes choisissent cette méthode par choix personnel.

D’ailleurs, les médecins laisseraient de plus en plus le choix aux femmes. Au Royaume-Uni, par exemple, le quart des accouchements se fait par césarienne, rapporte Mail Online.

De nouvelles règles pourraient toutefois changer la donne dans ce pays. Prochainement, de nouvelles procédures feront en sorte qu’une femme devra en discuter avec son médecin ou sa sage-femme avant de prendre sa décision et avant qu’une telle autorisation soit donnée.

L’une des plus fréquentes raisons de ce choix proviendrait de considérations esthétiques. Il faut aussi mentionner que depuis une dizaine d’années, les césariennes sont plus sécuritaires, tant pour la mère que pour le bébé. Cela pourrait avoir influencé cette tendance.

Malgré tout, plusieurs instances médicales se soulèvent, et l’on considère qu’une césarienne pratiquée sans raison liée à la santé demeure inappropriée. Des militants de chaque position feront donc valoir leur point aux futures mamans.

Finalement, soulignons que l’accouchement par césarienne est plus coûteux que celui fait naturellement. Au Royaume-Uni, on estime qu’il en coûte 800 livres de plus pour ladite procédure médicale que si une femme accouche par voie naturelle.

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Empêcher la naissance prématurée

On lit dans Proceedings of the National Academy of Sciences que des chercheurs du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center ont fait une importante découverte quant aux naissances prématurées.

Ils ont réussi à établir un modèle moléculaire sous-jacent à l’accouchement prématuré, qui pourrait arriver à l’empêcher de se produire. Leur modèle, basé sur des souris génétiquement modifiées, pourrait être reporté sur l’être humain, pour ainsi apporter de nouvelles stratégies quant à ce problème de santé d’une importance mondiale.

Dans le cadre de leurs expérimentations, les chercheurs se sont penchés sur les signaux moléculaires du complexe protéique mTORC1. En résumé, on a démontré scientifiquement que ces signaux contribuaient au vieillissement prématuré des cellules de l’utérus.

Ce vieillissement menait à un accouchement prématuré et à la mort à la naissance, chez les souris. Quand celles-ci ont reçu une faible dose d’inhibiteur de mTORC1 (de la rapamycine), le processus de vieillissement des cellules s’est arrêté, empêchant ainsi la naissance prématurée.

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Les femmes décident quand elles accouchent

On lit dans Social Science and Medicine que le moment de l’accouchement serait en partie décidé par les femmes. En effet, des chercheurs de la Yale School of Public Health ont remarqué certaines tangentes après avoir analysé des données de naissance sur une période de 11 ans.

Il semble que les femmes seraient moins portées à accoucher à l’Halloween, mais que cette tendance s’inverserait durant la période de la Saint-Valentin. Une explication serait l’influence de nos croyances culturelles : la première fête est reliée au glauque et à la mort, tandis que la seconde est celle de l’amour.

À l’Halloween, par exemple, les naissances spontanées avaient diminué de 5,3 %, alors que les accouchements par césarienne avaient augmenté de 16,9 %. Ce rapport s’est retrouvé inversé lors de la Saint-Valentin : 3,6 % plus de naissances spontanées, et 12,1 % plus de césariennes.

C’est la première fois qu’une corrélation est établie entre le nombre de naissances et le type de fête qui est célébrée durant une période donnée.

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L’hypertension est dangereuse pour le bébé

On devrait accorder une grande attention à l’hypertension dès le début de la grossesse. Elle augmenterait les risques, pour le bébé, de naître avec des anomalies de naissance. Selon des chercheurs de la Faiser Foundation Research Institute (Californie), le risque est tout aussi présent si l’on prescrit des médicaments.

Ainsi, comme on nous l’explique dans BMJ, ce ne serait pas un effet secondaire d’un médicament, mais bien l’hypertension elle-même qui induirait un risque d’anomalies.

On reconnaît toutefois certains risques, durant le premier trimestre de grossesse, associés à un médicament contre l’hypertension, les inhibiteurs ACE, mais on en connaît encore peu sur le sujet.

Malgré tout, après avoir évalué le cas de près de 400 000 femmes et leur bébé, on a remarqué un risque un peu plus élevé lorsque la mère avait pris le médicament cité. Toutefois, le risque était comparable si une femme en prenait un autre ou si elle n’en prenait pas du tout.

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L’épilepsie reliée à la prématurité

Des chercheurs de la Stanford University soutiennent que la prématurité et l’épilepsie sont liées. Un bébé prématuré courra plus de risques d’être épileptique, une fois adulte, selon leur étude ayant porté sur 630 000 personnes.

Une naissance prématurée serait donc liée à une plus forte prévalence de l’épilepsie chez l’enfant qui était né prématurément, et cette corrélation peut être reportée à l’âge adulte, lit-on sur Medscape.

Parmi tous ceux qui avaient été hospitalisés pour une crise d’épilepsie, cinq fois plus de sujets étaient nés entre la 23e et la 31e semaine de grossesse. On parle ici d’un ratio de 0,15 % au total et de 0,7 % chez ceux nés prématurément.

Ce taux était encore plus important chez les sujets qui étaient nés légèrement prématurément, soit entre la 35e et la 36e semaine de grossesse, avec 0,25 %.

Même si le risque de devenir épileptique demeure faible, les chercheurs encouragent la vigilance quant aux bébés prématurés.