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Manque d’oxygène et mémoire

Des chercheurs ont tenté de définir les répercussions d’un manque d’oxygène à la naissance. Précisément, ils ont voulu comprendre ce qu’il advient lorsque l’hippocampe subit des dommages majeurs en début de vie.

Rappelons que l’hippocampe est l’une des deux parties du cerveau. Chacune est placée dans la face médiane du lobe temporal.

La mémoire épisodique, qui consiste à se souvenir d’événements précis (par exemple, ce que vous avez fait hier), est connue pour être sensible aux dommages de l’hippocampe.

Il semble, selon ces chercheurs, que la mémoire d’un enfant pourra se développer normalement, même si ce dernier manque d’oxygène à la naissance et durant ses premiers jours de vie. L’information est valable même s’il présente des dommages à la partie du cerveau dont il est ici question.

Cette découverte soutient la théorie selon laquelle la mémoire se construit à partir de différentes aires cérébrales. Les résultats complets sont présentés dans Cortex.

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Manque d’oxygène et mémoire

Des chercheurs ont tenté de définir les répercussions d’un manque d’oxygène à la naissance. Précisément, ils ont voulu comprendre ce qu’il advient lorsque l’hippocampe subit des dommages majeurs en début de vie.

Rappelons que l’hippocampe est l’une des deux parties du cerveau. Chacune est placée dans la face médiane du lobe temporal.

La mémoire épisodique, qui consiste à se souvenir d’événements précis (par exemple, ce que vous avez fait hier), est connue pour être sensible aux dommages de l’hippocampe.

Il semble, selon ces chercheurs, que la mémoire d’un enfant pourra se développer normalement, même si ce dernier manque d’oxygène à la naissance et durant ses premiers jours de vie. L’information est valable même s’il présente des dommages à la partie du cerveau dont il est ici question.

Cette découverte soutient la théorie selon laquelle la mémoire se construit à partir de différentes aires cérébrales. Les résultats complets sont présentés dans Cortex.

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Risques de cancer pour certains bébés

Un bébé qui naît avec une anomalie ou dont la mère a déjà eu un enfant mort à la naissance est exposé à un plus grand risque de cancer du cerveau. Des chercheurs viennent de présenter cette découverte dans Pediatrics.

Ce constat semble alarmant, mais les chercheurs soulignent que le risque demeure faible et que le type de cancer est rare. Il s’agit ici d’une tumeur au système nerveux central.

Malgré tout, si dans quelques cas il s’agit d’un syndrome génétique, on en sait encore très peu quant au développement d’un tel cancer chez de nombreux enfants.

Ainsi, chez les enfants atteints d’une tumeur au système nerveux central, 1,2 % d’entre eux présentaient une anomalie de naissance, contre 0,6 % pour les enfants non atteints de ce cancer.

Les risques d’autres types de cancer du cerveau ont aussi été mis en corrélation. D’autre part, si la perte d’un bébé durant la grossesse est liée à des anomalies génétiques, cela pourrait expliquer de plus hauts risques de cancer.

 

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Des mamans prédestinées aux jumeaux

Une étude parue dernièrement dans Biology Letters amènera certainement de nombreuses discussions. On y apprend qu’une femme qui a des jumeaux porte un enfant plus lourd lorsqu’elle a une grossesse unique.

Précisément, en comparant des données de naissances datant de 1889 en Angleterre et d’autres datant de 1978 et 2009 en Gambie, ont a remarqué qu’une mère de jumeaux avait de plus gros bébés.
 
C’est qu’une grossesse gémellaire augmente le réseau sanguin de l’utérus. Ainsi, les fœtus suivants, même s’ils sont seuls, seront mieux nourris, si l’on peut dire. Fait surprenant, ce lien a aussi été remarqué en sens inverse.
 
En effet, un poids plus élevé a été noté chez les bébés dont la mère n’avait pas encore eu de jumeaux, mais qui allait en porter par la suite. Il est encore difficile d’expliquer pourquoi certaines femmes sont ainsi prédisposées aux grossesses multiples.
 
On penche pour l’influence de la protéine IGF-1, laquelle est en grande partie responsable des grossesses multiples chez les animaux, mais il s’agit encore d’un mystère.
 
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La naissance déciderait de la vie future

Une étude parue dans l’American Journal of Epidemiology fait part d’un lien entre l’état de santé d’un nouveau-né et ce qu’il adviendra de ce dernier une fois l’âge adulte atteint. Il semble que même la réussite professionnelle pourrait en être affectée.

On a en effet remarqué, à la suite de cette étude longitudinale ayant porté sur 8 300 travailleurs de 1991 à 2004, que le poids de naissance et le temps passé à l’hôpital en raison de problèmes de santé demeuraient influents jusque dans la vie adulte.
 
Ainsi, les sujets qui avaient un faible poids de naissance et qui étaient restés à l’hôpital quatre semaines ou plus durant leur enfance avaient moins tendance à obtenir des promotions et gagner beaucoup d’argent. Ces derniers étaient aussi plus enclins à développer une maladie cardiaque durant la vie adulte.
 
On remarque qu’une pauvre santé infantile peut souvent baisser la qualité de vie et empêcher l’accès à une carrière réussie plus tard dans la vie, une relation que l’on avait déjà soulevée par le passé.
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La santé buccale influence la naissance

Il y aurait un lien entre la santé buccale et la naissance. En effet, les femmes enceintes souffrant d’une maladie parodontale seraient plus enclines à mettre au monde un bébé prématuré que les autres.
 
On lit maintenant dans Reuters qu’une meilleure hygiène buccale pourrait renverser cette situation. Des chercheurs ont en effet mis de l’avant qu’un usage fréquent du rince-bouche sans alcool réduisait des trois quarts le risque d’un accouchement prématuré.
 
Mentionnons toutefois qu’il ne s’agit pas ici d’une preuve absolue, même si ces résultats sont des plus encourageants. On y voit tout de même une nouvelle façon de suivre certaines grossesses.
 
L’étude dont il est ici question a porté sur 71 femmes enceintes qui souffraient d’une maladie des gencives. Elles devaient utiliser un rince-bouche en particulier, 2 fois par jour, à raison de 30 secondes à chaque fois. Seulement 4 d’entre elles ont accouché prématurément, soit avant 35 semaines de grossesse, ce qui revient à 1 cas sur 20.
 
Elles ont ensuite été comparées à d’autres futures mères (155) ayant le même mal, mais à qui l’on a demandé d’utiliser de l’eau au lieu du rince-bouche. Au sein de ce second groupe, 1 femme sur 5 a accouché avant sa 35e semaine de grossesse.
 
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Des ultrasons qui détectent les désordres comportementaux des enfants prématurés

Les enfants prématurés sont plus à risque de développer des troubles tels que l’hyperactivité, les tics nerveux, le TDA, le désordre obsessif compulsif et la dépression majeure. Selon Science Daily, une étude récente affirme que des ultrasons peuvent désormais détecter les dommages précurseurs.

La recherche a été menée en collaboration avec divers spécialistes de l’Institut psychiatrique de l’Université Columbia, dans l’État de New York, en psychiatrie, embryologie, pédiatrie et néonatalogie. C’est la docteure Agnes Whitaker qui est l’instigatrice du rapport publié dans l’édition de juillet du Archives of General Psychiatry.
 
L’information mise en lumière rapporte que ce sont les dommages causés aux matières grise et blanche du cortex cérébral, avant la naissance, qui sont responsables du développement ultérieur de désordres psychologiques et comportementaux.
 
Depuis des décennies, les spécialistes spéculaient sur l’implication de ces dommages, surtout au niveau des bébés prématurés. Il s’agit de la première recherche apportant une causalité probante.
 
En parallèle, un système par ultrasons a été développé et permet la détection des dommages du cortex cérébral du nouveau-né. Ainsi, les prématurés qui présenteront le diagnostic pourront immédiatement être pris en charge et suivis par les services de pédiatrie et de psychiatrie.
 
Whitaker poursuit ses recherches pour développer le même système pour la schizophrénie, qui se développe principalement à l’âge adulte.
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Les déchets toxiques de Love Canal : conséquences sur la grossesse

Une nouvelle étude démontre l’incidence des émanations de déchets toxiques de Love Canal à Niagara Falls. Il y a près de 30 ans, les résidents étaient évacués d’urgence en raison du danger d’exposition à des produits chimiques hautement polluants.

Des chercheurs se sont penchés sur les conséquences encourues pour les grossesses des femmes ayant été exposées à l’époque. Environmentalhealthnews.org mentionne que l’étude a été publiée récemment dans le journal Environment Research.
 
Les données étudiées comprenaient les naissances prématurées, un poids sous la normale à la naissance (moins de 5,5 lb) ainsi que des malformations congénitales. Ce sont des chercheurs du Département de la santé de l’Université de l’État de New York qui ont mené cette étude auprès de 980 femmes et 1 799 naissances.
 
Ainsi, les femmes enceintes qui vivaient à Love Canal avant l’évacuation et celles qui demeuraient dans un autre secteur de New York ont obtenu des résultats probants lors des naissances. Celles exposées ont eu des enfants prématurés dans une proportion de 40 % plus élevée, un taux diminué de garçons et un risque augmenté de 50 % relativement aux malformations génétiques chez les garçons.
 
Depuis 2002, le site de Love Canal a été déclaré sécuritaire et des quartiers résidentiels y sont à nouveau construits. Néanmoins, un nombre impressionnant de villes aux États-Unis sont encore entourées de déchets toxiques.
 
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Un dépistage des troubles auditifs dès la naissance

La donne changera pour les établissements médicaux de la France. Selon un rapport du ministère de la Santé, en collaboration avec la Société française de pédiatrie et la Direction générale de la santé, la proposition de loi soumise a été adoptée par le Parlement.
 
Selon santelog.com, ces nouvelles dispositions suggèrent le dépistage systématique des troubles de l’audition dès la naissance de l’enfant. La raison en est bien simple. Selon les statistiques, la surdité constitue le déficit sensoriel le plus fréquent.
 
On connaît ses conséquences sur l’adaptation sociale de l’enfant à l’âge préscolaire, de même que les troubles d’apprentissage de la langue et les soins sociaux nécessaires lors de surdité moyenne à profonde.
 
Le rapport insiste sur le fait que 1 enfant sur 1000 naît avec une surdité profonde (25 % du total des cas). Dès 3 ans, le ratio s’élève à 3 enfants sur 1000. Le dépistage systématique permettrait ainsi la prise en charge précoce de la surdité, pour permettre une meilleure intégration sociale de l’enfant.
 
Curieusement, les dépositaires d’appareils auditifs sont contre l’idée de la mise en place d’une telle procédure.
 
D’autres, encore, s’inquiètent du suivi qui sera effectué auprès de l’enfant et des familles à la suite du diagnostic de surdité. Seront-ils pris en charge par un programme du langage des signes? Seront-ils accompagnés? Nombre de questions demeurent sans réponse.
 
Néanmoins, cette politique devrait être normalisée en France d’ici 2013.
 
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L’asthme est relié à la naissance prématurée des bébés

On apprend sur bbc.co.uk qu’une étude effectuée entre 1975 et 2009, auprès de plus d’un million de femmes enceintes, révèle la corrélation entre l’asthme et la diminution du poids du bébé à la naissance ou encore à la naissance prématurée.
 
Des experts en Australie et aux États-Unis ont aussi conclu que l’asthme pouvait être responsable d’autres complications telles que la prééclampsie. Les bébés naissant d’une mère asthmatique pèsent en moyenne 0,2 livre de moins que ceux nés de celles non asthmatiques.
 
Néanmoins, selon Peter Gibson, du Centre pour l’asthme et les maladies respiratoires de l’Université de Newcastle en Australie, il est possible de réduire les risques : « Certaines des complications peuvent être minimisées par un suivi rigoureux de la part du médecin. Une fois par mois, la femme enceinte devrait être évaluée ».
 
Aux dires de Leanne Metcalf, du Centre pour asthmatiques au Royaume-Uni, « souffrir d’asthme augmente les risques de prééclampsie d’au moins 50 %, alors que les risques d’un bébé prématuré augmentent de 25 % ».
 
Sur une note plus positive, les spécialistes affirment que la médication reliée à l’asthme n’affecte en rien la femme enceinte ni le fœtus. Cette recherche vise surtout la sensibilisation des futures mères et de leur médecin quant à l’importance du suivi régulier.