Des chercheurs ont tenté de définir les répercussions d’un manque d’oxygène à la naissance. Précisément, ils ont voulu comprendre ce qu’il advient lorsque l’hippocampe subit des dommages majeurs en début de vie.
Rappelons que l’hippocampe est l’une des deux parties du cerveau. Chacune est placée dans la face médiane du lobe temporal.
La mémoire épisodique, qui consiste à se souvenir d’événements précis (par exemple, ce que vous avez fait hier), est connue pour être sensible aux dommages de l’hippocampe.
Il semble, selon ces chercheurs, que la mémoire d’un enfant pourra se développer normalement, même si ce dernier manque d’oxygène à la naissance et durant ses premiers jours de vie. L’information est valable même s’il présente des dommages à la partie du cerveau dont il est ici question.
Cette découverte soutient la théorie selon laquelle la mémoire se construit à partir de différentes aires cérébrales. Les résultats complets sont présentés dans Cortex.