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Prévenir le stress dès la naissance

Une maman pourrait prévenir le stress que vivra son bébé une fois qu’il sera adulte. C’est la conclusion vers laquelle convergent deux récentes études de l’Institut Douglas.

La première, parue dans Developmental Psychobiology, a fait un lien entre l’allaitement et le stress. Il semble que la quantité et la qualité du lait maternel et la relation entre la mère et son enfant auraient une grande influence sur la réponse au stress du bébé devenu adulte.

La deuxième étude a porté sur les soins parentaux en début de vie. Parue dans le Journal of Psychiatry and Neuroscience, elle a aussi fait un lien avec la réponse au stress.

Après avoir mesuré le taux de cortisol chez de jeunes adultes qui étaient confrontés à une situation stressante, on a remarqué qu’il était très bas chez ceux ayant reçu le plus d’affection lorsqu’ils étaient tout-petits.

Or, le faible taux de cortisol des sujets ayant reçu le plus d’amour maternel était associé à une forte estime de soi, tandis que ceux en ayant eu le moins en avaient une beaucoup plus faible.

Par ailleurs, il semble qu’un faible taux d’hormone du stress peut être un bon ou un mauvais signe. Il faudrait à la fois dépister la baisse de cortisolémie et faire des évaluations psychologiques afin de savoir si une personne est vulnérable au stress.

Malgré tout, ces deux recherches démontrent que l’amour d’une mère peut avoir une influence positive sur le développement du cerveau de son bébé.

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La bactérie A causerait des naissances prématurées

Selon une étude parue dans mBio®, la bactérie colonisant le placenta durant la grossesse causerait des naissances prématurées et des problèmes de développement chez le nouveau-né.

Il semble en effet que la présence de certains groupes d’organismes en particulier pourrait être associée aux accouchements avant terme.

Rappelons que le plus grand risque de naissance prématurée est dû aux réponses inflammatoires inhabituelles du fœtus et du nouveau-né.

Or, dans cette recherche, on a démontré que le risque d’inflammation systématique apparaît en fonction des groupes d’organismes mentionnés.

À la suite d’analyses sanguines prélevées sur 527 nouveau-nés, on a décelé ceux qui présentaient la bactérie A. Ils avaient en effet de plus hauts taux de protéine inflammatoire.

Il semble donc que l’emploi d’antibiotiques et de médicaments pour protéger le placenta durant la grossesse aiderait grandement à prévenir non seulement les grossesses prématurées, mais aussi les problèmes inflammatoires vécus par les nouveau-nés par la suite.

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Les marques psychiques de la naissance

Les pédopsychiatres et psychologues trouveraient de nombreuses réponses dans la naissance de l’enfant vivant avec certains problèmes, selon Le Figaro.

Ainsi, des terreurs que l’on ne saurait expliquer, des problèmes d’endormissement et même des troubles alimentaires pourraient trouver leur source dans l’accouchement.

Même à l’âge adulte, ceux qui souffrent d’un sentiment d’abandon auraient semble-t-il intérêt à revisiter le moment de leur naissance.

En effet, « même trente ans après, ce peut être une piste à explorer », selon Lise Bartoli, psychologue clinicienne et hypnothérapeute.

On souligne donc l’importance de l’accueil du bébé lorsqu’il naît. On ne devrait pas se consacrer uniquement au côté médical, mais bien s’intéresser à l’aspect psychique, et ce, autant pour l’enfant que la mère et le père.

Il semble donc que dès la naissance, les psychanalystes considèrent le bébé comme un sujet.

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Un plus gros placenta chez les femmes stressées

Après avoir suivi 75 000 femmes enceintes, des chercheurs ont démontré que le stress augmentait la taille du placenta.

L’étude en question, dirigée par la Faculté de psychologie de Bâle, en Suisse, a été publiée dernièrement dans le magazine PloS One.

Dans le cadre de celle-ci, on a pu constater que le placenta était plus gros et plus lourd à la naissance de l’enfant chez les femmes vivant le plus grand stress.

Parmi les éléments stressants relevés, on compte ceux reliés au milieu de travail et à la vie familiale.

Il semble que ce développement accru du placenta proviendrait d’un besoin de protection du bébé. Il protégerait le fœtus des effets néfastes du stress.

D’autre part, les chercheurs ont remarqué que des facteurs comme la peur et la dépression n’ont aucune incidence sur la grosseur du placenta.

On ignore encore si la taille du placenta a une influence sur la santé du bébé.

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Un bébé né plus tard risque aussi l’hospitalisation

L’hospitalisation future d’un bébé né vers la 36e semaine de gestation semble tout aussi fréquente que s’il est prématuré.

C’est ce que nous apprend une analyse de données de l’Hôpital universitaire de Loyola ayant porté sur les bébés nés à cet endroit.

Ainsi, un enfant qui naît entre la 34 et la 37e semaine de grossesse reçoit les mêmes soins qu’un autre né complètement à terme. Mentionnons que ce fait touche les bébés ayant une taille et un poids dans la moyenne.

Ce même traitement ferait en sorte que les bébés de la 36e semaine ont près de 2 fois plus de risques de vivre une hospitalisation durant leur 1er mois de vie que ceux nés à la 34e ou 35e semaine.

Les dirigeants de l’étude soulignent donc l’importance de traiter les bébés nés près de la maturité de la même manière que ceux nés prématurément.

La raison est que ces petits ne sont pas réellement à terme. Cela augmente les risques de complications, comme la jaunisse, les problèmes respiratoires et l’hypothermie.

Le communiqué de l’Université Loyola mentionne finalement que les naissances entre la 34e et la 37e semaine représentent aujourd’hui 70 % des naissances dites prématurées.

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De nouvelles données sur la FIV

Des chercheurs de l’Université de Göteborg, en Suède, ont fourni récemment quelques nouveaux chiffres comparant les grossesses in vitro et spontanées, lisons-nous dans Le Figaro.

S’étant étalée de 2002 à 2006, leur étude portait sur 13 544 naissances provenant d’une FIV et 587 009 autres dues à une grossesse spontanée.

On a relevé que les grossesses créées par fécondation in vitro avaient 67 % plus de risques de se solder par une naissance prématurée avant la 28e semaine. Elles étaient aussi plus enclines à se terminer avant la 37e semaine, soit à 15 %.

Le poids des bébés à la naissance semblait aussi affecté par la méthode de FIV. En effet, les nouveau-nés risquaient à 13 % de plus que les autres de peser moins de 2,5 kilogrammes. De plus, ils avaient 25 % plus de risques de peser moins de 1,5 kilogramme.

Or, ces données pourraient basculer durant les prochaines années, puisque la recherche réduit de plus en plus ces risques en établissant des méthodes plus sûres afin de réussir une fécondation in vitro.

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Hausse des décès par épidurale

Si les morts reliées aux anesthésies générales ont chuté dans les dernières décennies, il semble que plus de femmes décèdent des suites de l’épidurale.

C’est que ce que suggère une récente étude parue dans Obstetrics & Gynecology.

On a remarqué que de 1979 à 2002, les décès par tout type d’anesthésie lors d’une naissance ont chuté de 59 %.

Pourtant, ceux reliés aux anesthésies locales sont en augmentation. En effet, si l’on en a relevé 2,5 par million lors d’une césarienne de 1991 à 1996, ce chiffre est passé à 3,8 de 1997 à 2002.

La Dre Joy L. Hawkins, de l’École de médecine à l’Université du Colorado à Aurora, a dirigé la présente étude. Elle considère que ces données doivent être prises au sérieux.

Selon elle, une future maman peut maîtriser plusieurs éléments durant sa grossesse et peut ainsi mettre toutes les chances de son côté.

Ainsi, la pression sanguine et le contrôle du diabète sont primordiaux et peuvent cibler les femmes pouvant être vulnérables.

Toutefois, la Dre Hawkins rappelle que la mort lors de l’accouchement constitue un événement rare.

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Meilleur à l’école si né tôt dans l’année?

On apprend dans La Revue Économique qu’une récente étude a été menée sur le moment de la naissance et la réussite future. Julien Grenet, chercheur en économie, a publié celle-ci.

Selon ses découvertes, il semble qu’un enfant né en fin d’année connaîtrait plus de difficultés scolaires que ceux nés après le 31 décembre.

Toujours selon monsieur Grenet, les enfants nés en décembre redoublent dans une proportion de 34 % au primaire, contre 17 % pour ceux nés plus tard.

Ces mêmes enfants nés lors des derniers mois de l’an auraient plus tard un salaire 1,5 % moins élevé que ceux ayant vu le jour en janvier.

Il semble par ailleurs que cette réalité soit perçue dans certains pays européens. En effet, les petits Britanniques seraient divisés par classe en fonction de leur mois de naissance.

Aux Pays-Bas, on permet aux enfants nés en fin d’année de passer une année de plus à la prématernelle pour mieux se préparer à leur prochaine vie scolaire.

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Plus de risques d’autisme à cause des autoroutes

Une récente étude américaine a porté sur le lien entre la qualité de l’air et le développement de l’autisme.

Il semble que les enfants qui naissent à 300 mètres ou moins d’une autoroute courent 2 fois plus de risques d’être autistes. La pollution de l’air serait la raison de ce haut taux.

Les chercheurs de cette étude ont étudié le cas de 563 enfants âgés de 2 à 5 ans.

Dix pour cent d’entre eux vivaient à proximité d’une autoroute (ceux qui étaient doublement sujets à développer la maladie). Parmi tous les participants, 304 étaient autistes.

Rappelons que l’autisme touche en moyenne 1 enfant sur 110 dans la population en général. Ses premiers signes apparaissent vers l’âge de trois ans.

On reconnaît surtout les autistes à leur incapacité d’entrer en contact avec les autres et de s’adapter à un environnement social.

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Les stimulations tactiles à la naissance influencent le comportement

Il semble que les nouveau-nés ne réagiraient pas de la même façon envers les autres, selon qu’ils ont reçu des stimulations tactiles ou non au moment de leur naissance.

C’est la conclusion des chercheurs du Centre national de recherche scientifique (CNRS) en France, à la suite d’une récente étude.

Parue dans Biology Letters, elle a porté sur 28 poulains. À leur naissance, 10 ont été manipulés du côté droit, 10 du côté gauche et 10 n’ont reçu aucune manipulation.

Ceux qui avaient été manipulés du côté droit ont ensuite eu tendance à éviter les contacts avec l’humain, comparativement aux autres sujets de l’étude.

Selon ces chercheurs, lesdites stimulations pourraient avoir une influence sur le développement comportemental et neurologique, voire sur l’asymétrie du cerveau.

Ces résultats ouvrent donc une nouvelle voie quant aux soins néonataux apportés aux bébés.