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La dépression causée par la fécondation in vitro

De 20 à 30 % des femmes ayant vécu une fécondation in vitro (FIV) seraient atteintes de dépression.

Des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv, en Israël, croient que le stress et les hormones seraient en cause, rapporte le Journal of Fertility and Sterility.

Le Dr Miki Bloch mentionne les tenants et aboutissants de la dépression chez les femmes, suivant un protocole à court et à long terme de fécondité.

Il soutient lui aussi que les hormones de la FIV sont une des causes de la dépression chez ces mères, mais il parle aussi d’autres facteurs possibles.

Selon lui, le stress lié à cette procédure, une dépression déjà existante et l’anxiété auraient plus d’impact sur l’apparition d’une dépression que le traitement d’hormonothérapie.

De plus, la combinaison de tous ces facteurs a une grande influence sur le résultat de la fécondation in vitro. Il faut donc s’en préoccuper.

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Les bébés sortis avec les forceps seraient plus agressifs

Les enfants nés avec l’aide des forceps ou d’une suce à extraction auraient plus de chances d’avoir un comportement agressif et des problèmes émotionnels.

À l’école, ils auraient plus tendance à présenter des troubles d’attention, comparativement à ceux nés par césarienne, qui auraient tendance à être plus calmes.

C’est ce que nous révèle une étude chinoise parue dernièrement dans BJOG: An International Journal of Obstetrics and Gynaecology. Elle corrobore d’autres recherches déjà effectuées sur le même sujet.

En effet, on avait déjà démontré que les méthodes d’extraction du bébé causent une augmentation importante d’une hormone liée au stress, le cortisol.

Pour la présente recherche, on a suivi 4 190 enfants du sud-est de la Chine. Les parents devaient remplir un questionnaire quand l’enfant avait de quatre à six ans.

Il semble que dans 40 % des cas, les techniques liées à la naissance avaient un impact sur le comportement de ces enfants.

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La maternité fait grandir le cerveau

Une étude américaine publiée dans le Behavioral Neuroscience fait état des impacts positifs des changements hormonaux qui surviennent après la naissance d’un enfant.

Il semble en effet que l’augmentation de l’oestrogène, de l’ocytocine et de la prolactine, par exemple, peut provoquer une réorganisation dans le cerveau de la nouvelle mère, et ce, en réponse au bébé.

Ainsi, les femmes venant d’accoucher démontrent une meilleure activité des parties du cerveau liées au comportement et à la motivation.

Les comportements maternels relèveraient donc plus d’un accroissement de l’activité cérébrale que de l’instinct.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont effectué des tests de résonnance magnétique sur le cerveau de 19 femmes venant de donner la vie. Dix garçons et neuf filles étaient nés. L’âge moyen des participantes était de 33 ans.

En comparant des images prises entre deux à quatre semaines, puis de trois à quatre mois après l’accouchement, on a pu remarquer une augmentation significative de la matière grise dans certaines parties du cerveau, notamment dans l’hypothalamus (motivation maternelle) et le cortex préfrontal (jugement et raisonnement).

De plus, les mères qui portaient le plus d’attention à leur bébé avaient eu la plus grande augmentation.

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Moins de bébés que prévu en Angleterre

Selon une étude qui s’est déroulée sur plusieurs années, les bébés se font moins nombreux en Angleterre.
 
Entre 1991 et 2007, on a interrogé un échantillon de femmes sur le nombre d’enfants qu’elles désiraient. Selon le Daily Mail, elles ont toutes répondu un plus grand nombre que ce qu’elles ont eu.
 
En moyenne, elles souhaitaient avoir entre 2 et 2,16 enfants, mais dans la réalité, elles ont donné naissance à 0,3 à 04, enfant plutôt.
 
En plus, elles sont devenues mères pour la première fois plus tardivement que prévu. Entre 1991 et 1994, on a demandé aux femmes à quel âge elles croyaient avoir leur premier enfant. Dix ans plus tard, on a vérifié les données.
 
Celles âgées de 22 à 25 ans qui avaient dit qu’elles auraient un enfant dans un délai de 3,9 ans ont plutôt eu leur premier bébé 4,5 années plus tard. Celles de 30 à 33 ans pensaient attendre seulement deux ans, mais elles ont plutôt attendu 3,5 ans avant d’être mères.
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De plus en plus de bébés naissent hors du mariage

D’après une étude de l’Eurostat et de l’Institut national d’études démographiques, de plus en plus de bébés naissent hors des liens du mariage en Europe.
 
En fait, un bébé sur trois a des parents qui ne sont pas mariés. C’est deux fois plus qu’il y a vingt ans.
 
C’est surtout en Europe de l’Est et au nord que le taux des naissances hors mariage est le plus élevé, par exemple en Estonie, en Suède, en Slovénie, en Bulgarie et en France. En 2008, plus de 50 % des bébés avec des parents non mariés avaient vu le jour dans ces États.
 
Toutefois, dans les pays plus au sud, c’est tout le contraire. « Dans ces sociétés, la religion conserve un rôle majeur et le mariage est résistant », explique la chercheuse France Prioux.
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Les risques d’une prise de poids importante à la grossesse se confirment

De plus en plus, on mentionne qu’il y a des risques de prendre trop de poids durant la grossesse, notamment par le fait que la pression artérielle peut augmenter, mettant ainsi le futur bébé en danger.
 
Une nouvelle étude publiée dans la revue The Lancet mentionne que prendre beaucoup de poids lorsqu’on est enceinte donnera un bébé beaucoup plus gros et de plus grands risques de complications.
 
Après avoir évalué plus d’un million de naissances sur 500 000 femmes, on conclut que chaque kilo pris durant la grossesse augmente de 7,35 grammes le poids du bébé, et ce, indépendamment du facteur génétique.
 
Les mères qui prennent plus de 24 kilos lorsqu’elles sont enceintes auront un bébé de 150 grammes plus gros que celles qui prennent de 8 à 10 kilos.
 
Les femmes qui gagnent plus de 24 kilos ont en fait deux fois plus de chances de donner naissance à un bébé de 4 kilos ou plus.
 
« Parce qu’un poids élevé de naissance présage du futur indice de masse corporelle, ces résultats suggèrent qu’un gain de poids excessif pendant la grossesse peut augmenter à long terme le risque de maladies liées à l’obésité chez l’enfant », affirment les chercheurs.
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Un gène permet la première respiration à la naissance

The Journal of Neuroscience rapporte que des chercheurs français ont identifié un gène qui est essentiel à la respiration, et donc à la survie, lors de la naissance.
 
Ce gène a été identifié sur des souris. Celles qui en étaient dépourvues ont été incapables de prendre une première respiration lors de leur naissance et sont décédées dans les minutes suivantes.
 
Le gène Tshz3 agit sur les éléments essentiels de la respiration dès la naissance. Il active les neurones qui permettent la transition entre la vie « aquatique » dans l’utérus et la vie aérienne.
 
Jusqu’ici, la science ne s’expliquait pas très bien comment les mammifères faisaient la transition de leur respiration lors de leur naissance.
 
Cette découverte pourrait mener à des percées dans la recherche sur l’apnée du sommeil et la mort subite du nourrisson.
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Les bébés nés durant la nuit ont plus de chances de mourir

Environ la moitié des femmes accouchent le soir ou aux petites heures du matin. Une étude inquiétante vient d’être publiée sur les conséquences d’une telle naissance dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology.
 
On affirme qu’il y aurait un taux plus élevé de décès et d’admissions aux soins intensifs pour les naissances qui se déroulent entre 18 h et 8 h.
 
Les chercheurs pensent que la pénurie de médecins expérimentés la nuit pourrait être un facteur de ces résultats. Souvent, ce sont des médecins stagiaires qui se retrouvent à travailler tard et ils manquent d’expérience devant les complications possibles. La fatigue du personnel peut aussi être en cause, car le quart de travail de nuit va à l’encontre du rythme naturel du corps.
 
Après avoir évalué 700 000 naissances dans des hôpitaux néerlandais, on affirme que dans certains établissements, le taux de mortalité peut atteindre 47 % de plus pour les naissances en soirée ou dans la nuit, comparativement à celles survenues le jour.
 
Les chercheurs ne veulent toutefois pas affoler les femmes enceintes et rappellent que les complications graves sont tout de même relativement rares lors des accouchements.
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Un petit poids à la naissance dû aux gènes

Le Nature Genetics rapporte que des scientifiques ont découvert deux variantes génétiques qui affectent le poids du bébé à sa naissance et augmente les risques de développer le diabète de type 2 une fois adulte.
 
On savait déjà que les bébés de petite taille avaient plus de chances de devenir diabétiques, mais on en ignorait les raisons.
 
Il est vrai que les habitudes alimentaires de la femme durant sa grossesse influencent la croissance de son bébé, mais aussi les risques de maladies dans l’avenir. Toutefois, les gènes joueraient aussi un rôle important dans le phénomène, notamment la variante CDCY5 qui est liée au risque de diabète de type 2.
 
Les bébés qui héritent des deux variantes génétiques sont beaucoup plus à risque, non seulement d’avoir un plus petit poids à la naissance, mais aussi de devenir diabétiques une fois adultes.
 
Le diabète de type 2 est de plus en plus fréquent et est une maladie qui interfère dans la capacité du corps à utiliser correctement le sucre et l’insuline.
 
Maintenant, les chercheurs doivent déterminer dans quelle proportion les habitudes de la mère et les gènes jouent un rôle dans les risques de maladies à l’âge adulte afin de mieux traiter et prévenir les problèmes de santé.
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Pouvoir détecter l’asthme avant la naissance

Une étude récente de l’Institut national des sciences de la santé et de l’environnement (NIEHS) a démontré que la pollution affectait les femmes enceintes, surtout si elles vivent dans des zones très polluées. Elles augmentent les chances d’avoir un bébé asthmatique.
 
Une femme enceinte exposée à la pollution atmosphérique risque de provoquer des changements génétiques chez son futur enfant, affectant ainsi son développement.
 
Une équipe américaine s’est penchée sur les effets de la pollution durant la grossesse. En étudiant le sang du cordon ombilical de bébés new-yorkais, ils ont découvert que l’exposition à des hydrocarbures avant la naissance entraînait une mutation génétique qui augmente les risques de souffrir d’asthme plus tard.
 
D’autres recherches sont maintenant nécessaires, mais si les résultats se confirment, on pourra dorénavant déterminer si l’enfant sera atteint de la maladie avant même sa naissance. Les tests viseraient surtout les femmes enceintes qui vivent dans des environnements très pollués, comme les zones de trafic routier lourd.