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Une conséquence de la césarienne

Des chercheurs associés au National Institute of Public Health and the Environment de Bilthoven, aux Pays-Bas, croient que l’incidence d’asthme croît si l’enfant est né par césarienne.

Ce risque augmente encore plus si les deux parents ont des antécédents d’allergies.

2 917 bambins ont été suivis par le Dr H. A. Smit et 8,5 % d’entre eux étaient nés par césarienne. Selon les chercheurs, ces derniers sont 79 % plus à risque de souffrir de ce trouble respiratoire que les enfants nés par voie vaginale.

« La hausse des naissances par césarienne s’explique, en partie, par les demandes de la mère. Or, elle devrait être bien informée du risque d’asthme chez son enfant, surtout si elle et son conjoint ont un historique familial d’allergies », a mentionné le Dr Smit.

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Comment prédire un accouchement naturel

La recherche menée par le Dr Emmanuel Bujold, de la Faculté de médecine de l’Université Laval, amène une lueur d’espoir pour les femmes ayant déjà subi une césarienne qui souhaitent accoucher par voie naturelle.

Afin d’évaluer le risque associé à un accouchement vaginal, M. Bujold et ses collègues ont mesuré, chez 236 femmes, l’épaisseur de la paroi d’une partie de l’utérus, le segment utérin inférieur, entre la 35e et la 38e semaine de grossesse grâce à une simple échographie.

Les chercheurs ont constaté que le risque de complications augmentait lorsque l’épaisseur de la paroi utérine était inférieure à 2,3 mm ou lorsque la technique utilisée pour refermer l’utérus après la césarienne ne faisait appel qu’à une seule couche de muscles. Lorsque ces deux facteurs étaient présents, la future mère était 22 fois plus susceptible de complications dues à une naissance par voie vaginale.

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Lien entre la naissance prématurée et l’autisme

Des travaux menés par le Dr Karl Kuban, de l’école de médecine de l’Université de Boston, ont permis de conclure que la naissance avant terme pourrait augmenter l’incidence de l’autisme.

Selon le chercheur, les bébés nés trois mois avant la date d’accouchement prévue sont de deux à trois fois plus à risque de démontrer, vers deux ans, les premiers signes de trouble envahissant du développement, comparativement aux bébés nés à terme.

988 bébés nés trois mois avant terme ont participé à cette recherche. Les chercheurs ont ensuite mesuré si les sujets âgés de 2 ans démontraient les symptômes de l’autisme. Il en résulte que 6 % des poupons nés à terme souffraient de ce trouble, alors que le taux passait à 21 % chez les bébés prématurés.

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Vers un accouchement plus naturel

Cinq associations canadiennes de la santé, dont la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOCG), recommandent à leurs membres les accouchements normaux qui impliquent le moins d’interventions médicales possible.

Alors que les naissances par césarienne au Canada ont atteint un record avec 26 % des accouchements, plusieurs spécialistes des naissances remettent en question cette chirurgie qui comporte un certain risque.

Dès le mois de mars, la SOGC va faire connaître à ses membres les nouvelles directives lorsque le foetus se présente par le siège, ce qui éviterait sans doute une césarienne à bien des femmes enceintes dont le poupon ne se présente pas par la tête.

Selon le Dr André Lalonde, vice-président de la SOCG, il faut aussi faire de la prévention auprès des futures mères afin de bien les informer sur ce que représente une césarienne.

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Les complications liées à une césarienne

À moins d’un danger potentiel pour la future mère et son enfant, il vaut mieux ne pas pratiquer une césarienne avant la 39e semaine de grossesse, prétendent le Dr Alan T.N. Tita et son équipe, associés à l’Université de l’Alabama à Birmingham.

Selon eux, le risque de complications, comme des troubles respiratoires, des infections et de l’hypoglycémie, augmente si l’accouchement est provoqué à la 37e semaine de gestation.

13 258 femmes enceintes et ayant accouché par césarienne ont participé à cette recherche publiée dans le New England Journal of Medicine. 35,8 % d’entre elles avaient donné naissance avant la 39e semaine de grossesse.

Les poupons nés à la 37e semaine étaient deux fois plus à risque d’être placés dans des incubateurs et de souffrir de sepsie à méningocoques que les bébés nés à terme par césarienne.

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La naissance par césarienne et l’asthme

Une recherche, publiée dans Thorax, nous apprend que les bébés nés par césarienne sont plus à risque de souffrir d’asthme que les bébés nés par voie naturelle.

2 917 enfants, nés entre 1996 et 1997, ont été suivis par la Dre Caroline Roduit et son équipe de l’Institut néerlandais de la santé et de l’environnement. Parmi les sujets, 247 étaient nés par césarienne et 12,4% des participants étaient asthmatiques à l’âge de 8 ans.

En plus de la naissance par césarienne, les antécédents allergiques chez les deux parents augmentent de deux à trois fois l’incidence d’asthme.

« Nos résultats soulignent l’importance des interactions entre facteurs génétiques et environnementaux dans le développement de l’asthme chez l’enfant », ont mentionné les chercheurs, qui déplorent la hausse constante des césariennes dans les pays industrialisés.

Selon eux, les futures mères devraient être mieux informées de toutes les conséquences de la chirurgie.

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La date de naissance et l’asthme

Selon la Dre Tina Hartert, directrice du Centre de recherche sur l’asthme de l’Université Vanderbilt aux États-Unis, la période de l’année où a lieu la naissance d’un bébé aurait une incidence sur l’apparition de l’asthme.

Les poupons nés quatre mois avant la saison de la grippe et des rhumes ont 30 % plus de chance d’être asthmatiques une fois adultes.

95 000 enfants ont été suivis par la Dre Hartert, qui a observé une hausse du risque de l’asthme lorsque les sujets avaient souffert d’une bronchiolite causée par un virus. Ce sont les bébés nés à l’automne qui présentaient le risque le plus élevé.

Selon la chercheuse, ce trouble respiratoire ne s’explique donc pas uniquement avec les antécédents familiaux.

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Les dangers de l’huile de lin

Selon une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal, consommer de l’huile de lin durant les six derniers mois de la grossesse multiplie par quatre le risque d’accoucher avant terme, soit avant la 37e semaine de gestation.

Alors que le taux de naissances prématurées est de 2 à 3 % en général, il passe à 12 % quand les mères consomment de l’huile de lin en bonne quantité.

« On pense que ces produits sont sans danger parce qu’ils sont naturels, mais ce sont en réalité des produits chimiques pour lesquels on connaît encore mal les bienfaits ou les risques, contrairement aux médicaments », a indiqué l’auteure de cette étude, Anick Bérard.

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Inauguration d’une maison de naissances

La Maison de naissances de la Capitale-Nationale, située à Limoilou, a ouvert ses portes hier (23 octobre) en présence du ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc.

L’endroit compte cinq chambres, ce qui en fait la plus grande des neuf maisons de naissances du Québec.

Cinq sages-femmes et six aides natales offriront le suivi de grossesse aux futures mamans, qui pourront accoucher au centre dès cette semaine.

« Tel qu’introduit par la Politique de périnatalité, notre gouvernement entend offrir aux femmes le choix d’être accompagnées par une sage-femme pendant la grossesse, l’accouchement et la période postnatale. À Québec, elles pourront désormais accoucher avec une sage-femme à la maison, à l’Hôpital Saint-François-d’Assise ainsi que dans cette nouvelle maison de naissances », a souligné le ministre Bolduc.

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Les Québécoises, de plus en plus fécondes

La démographe Chantal Girard, de l’Institut statistique du Québec, nous annonce que les femmes du Québec sont plus fécondes que les autres Canadiennes. En effet, en 2006, le taux de fécondité au Québec a été de 1,62 enfant par femme, comparativement à 1,59 au Canada, ce qui représente une première depuis 50 ans.

« C’est la première fois depuis 1959 que le taux de fécondité au Québec est plus élevé que celui du Canada. Nous sommes encore loin du seuil de renouvellement des générations (qui est de 2,1), mais c’est une bonne nouvelle », a souligné Mme Girard.

Même si les statistiques de 2007 ne sont pas encore publiées, tout porte à croire que le taux de fécondité des Québécoises poursuivra cette lancée en atteignant 1,65 enfant par femme.

Malgré cette bonne nouvelle, on ne sait pas encore si le Québec vit un véritable baby-boom. « Il est encore trop tôt pour affirmer que les Québécoises font plus d’enfants. Il se pourrait que les femmes retardent l’arrivée de leurs enfants », conclut Mme Girard.