Un article publié dans The Lancet s’attarde sur les naissances prématurées, telles qu’étudiées dans 10 pays industrialisés. Les chercheurs ont constaté que l’application systématique des moyens de prévention les plus efficaces pourrait avoir un effet réel sur les naissances avant terme.
Ces moyens sont les suivants : réduire le taux de césariennes non nécessaires et le taux d’accouchements provoqués, limiter le nombre d’embryons lors des procédures de fécondation assistée, arrêter de fumer, prendre un supplément de progestérone et cercler le col de l’utérus.
Les césariennes et les accouchements provoqués auraient le plus gros impact sur les naissances avant terme, comptant pour environ la moitié de la réduction. Les chercheurs ont constaté plusieurs différences entre les pays étudiés. Cette intervention spécifique serait particulièrement bénéfique aux États-Unis, mais aurait un effet négligeable en Suède, par exemple. Le taux de réduction des naissances avant terme était lui aussi assez variable entre les pays, allant de 1 % à 8 %.
Dans un éditorial accompagnant l’étude, des experts en santé des femmes ont rappelé l’énorme difficulté qu’ont les médecins à prévenir les naissances prématurées, à cause de différents facteurs tels que le taux de succès variable des interventions possibles entre les femmes et l’absence de marqueurs biologiques fiables, selon Medscape.