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Des chercheurs traitent des souris souffrant de nanisme

Top Santé rapporte une spectaculaire percée de la part des spécialistes et chercheurs de l’INSERM, alors que ces derniers seraient parvenus à contrer une forme de nanisme chez des rongeurs.

Les résultats obtenus laissent croire aux chercheurs qu’il est réaliste d’espérer un traitement éventuel de certaines formes de nanisme chez les enfants, maintenant qu’on a établi le fonctionnement de ce type de traitement chez des souris.

Et quel est-il ce traitement? Prenant le nom de FGFR3, pour Fibroblast Growth Factor 3, il prend la forme d’une injection qui favorise la croissance des os et qui permet de contrer les effets de la maladie. À un tel point, en fait, que les souris ont recommencé à grandir normalement, et ce, sans aucune conséquence subséquente!

« Le produit que nous avons testé dispose d’un atout majeur par rapport à ceux testés dans d’autres études en cours : sa durée de vie dans l’organisme est suffisamment longue pour ne pas nécessiter d’injections quotidiennes. On pourrait penser, de ce fait, que le traitement permettrait par une simple injection d’éviter la chirurgie chez des enfants atteints d’achondroplasie ou d’autres formes de nanisme », résume Elvire Gouze, de l’INSERM, en conclusion.

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Les pères plus âgés et la mutation génétique

Nous apprenons via le site de Medical News Today que les scientifiques de la USC ont découvert la raison pour laquelle le syndrome de Noonan est si répandu.

Ce syndrome est une maladie congénitale génétiquement répandue et considérée comme étant un type de nanisme. Les symptômes principaux incluent une cardiopathie congénitale, une petite taille, des problèmes d’apprentissage, un aspect inhabituel du thorax, des anomalies de la coagulation sanguine et la formation d’un cou large ou palmé.

Il s’agirait d’une mutation de la maladie qui se multiplierait significativement avec l’âge du père porteur. Plus le père contient de cellules mutantes, plus il produira de sperme porteur du gène. Aussi, plus longtemps un homme attendra pour se reproduire, plus les risques augmenteront d’avoir un enfant atteint du syndrome handicapant.

Les résultats des tests effectués sur 15 hommes non affectés par la maladie démontrent une forte concentration de spermatozoïdes mutés.

Les chercheurs ont également trouvé un nouveau mécanisme moléculaire expliquant comment certaines mutations génétiques de maladies peuvent altérer la fonction des cellules souches des spermatozoïdes. Ce qui expliquerait aussi la raison pour laquelle on observe une hausse de cas du syndrome et de la mutation pour chaque génération.

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Le nanisme contre le cancer

Il semble qu’une forme de nanisme, le syndrome de Laron, donnerait l’immunité contre des maladies comme le cancer et le diabète.

C’est ce que des chercheurs auraient découvert après avoir suivi pendant 22 ans les membres d’une communauté andine de l’Équateur atteinte de ce syndrome.

Durant toute cette période de temps, aucun cas de diabète et un seul cas de cancer (qui s’avérait guérissable) n’ont été relevés.

En comparaison, on a aussi suivi 1 600 membres de la famille des sujets, mais ayant une taille normale. Or, parmi ce deuxième groupe, 5 % ont reçu un diagnostic de diabète et 17 % ont eu un cancer.

Les chercheurs de cette étude longitudinale parue dans Science Translational Medicine ont donc émis l’hypothèse qu’une hormone de croissance serait à la base du développement de ces maladies.

Rappelons au passage que le syndrome de Laron provient d’une déficience génétique qui empêche l’organisme d’employer une hormone de croissance.

Le lien avec l’hormone de croissance s’est imposé de lui-même, car dans le cadre de cette recherche, les facteurs génétiques et environnementaux avaient été isolés. L’espérance de vie, par ailleurs, s’est avérée la même pour les deux groupes de sujets.