La pandémie de grippe H1N1 a donné lieu au développement d’un vaccin particulier, qui a été administré en masse aux populations occidentales. En Grande-Bretagne particulièrement, 37 % des enfants âgés de 2 à 15 ans avaient reçu ce vaccin en mars 2010.
Dès août 2010 toutefois, les autorités en santé publique de Finlande et de Suède ont rapporté que chez les enfants, le vaccin semblait augmenter le risque de faire de la narcolepsie, un trouble de sommeil neurologique où le corps n’est pas capable de réguler correctement les cycles de sommeil et de veille, menant souvent à l’endormissement à des endroits ou des moments inopportuns.
Une étude finlandaise publiée en 2012 a confirmé que ces enfants avaient un risque 13 fois plus élevé de développer le trouble que ceux qui n’avaient pas reçu le vaccin.
Dans le cadre de l’étude présente, des chercheurs britanniques ont analysé les données provenant de 245 enfants présentant des troubles de sommeil apparus à partir de 2008, incluant 75 petits souffrant de narcolepsie.
Même après avoir ajusté les données pour tenir compte de différents facteurs, ils ont fait le même constat que celui avancé par les études scandinaves. Avoir reçu le vaccin était associé à un risque 14 fois plus élevé de développer de la narcolepsie, selon ce que rapporte Science Daily.