Grâce à une adaptation au Théâtre du Vieux-Terrebonne, la populaire émission Symphorien sera de retour! C’est François Chénier qui incarnera le rôle principal. Le comédien s’est confié à Denis Lévesque lors d’une entrevue à TVA nouvelles.
Le successeur de Gilles Latulipe a mentionné : « Depuis que la nouvelle est sortie, tout le monde me dit » Mais quelle bonne idée! Nous aurions dû y penser plus tôt » […] Quand on regarde ce qui se fait au théâtre d’été, on essaie de reproduire de grands succès, nous n’avions pas pensé à Symphorien jusqu’à maintenant et c’est un bon moment pour le faire revivre. »
Puis, le comédien continue en parlant de comment il se sent face à son nouveau rôle : « Comme un sportif, c’est une préparation physique et mentale. […] En ce moment, je me pince pour y croire. Lorsque j’étais jeune, j’ai déclaré vouloir devenir le Gilles Latulipe de ma génération. Je n’y suis pas encore arrivé, mais j’essaie ».
Denis Lévesque a par la suite partagé quelques-uns des autres comédiens et comédiennes. On y retrouvera entre autres, Martin Héroux dans le rôle d’Éphrem, Michelle Labonté dans le rôle de Madame Sylvain, Nathalie Mallette dans le rôle de Mademoiselle L’Espérance, Patrice Coquereau dans le rôle d’Oscar Bellemare, Marie-Ève Morency dans le rôle de Marie-Madeleine et Stéphan Côté dans le rôle du docteur Jeté.
François Chénier continue ensuite à propos de Gilles Latulipe : « C’est de la pression. Comme je vous disais, c’est quelqu’un que j’aimais beaucoup, monsieur Latulipe, pour qui j’ai un énorme respect. […] À l’université, lorsque j’étudiais en théâtre, j’avais comparé l’authenticité de divers directeurs de théâtre, monsieur Latulipe était, à ce moment-là, au variété. L’avantage était nettement à monsieur Latulipe! »
« On situe l’action directement en 1982, donc vous ne serez pas perdus. Ce n’est pas une adaptation à nos jours, de Symphorien. On entre directement dans le bon Symphorien du début des années 1980. », renchérit par la suite l’acteur.
« La forme d’humour change avec les générations et la culture. C’est donc très bien que l’on ressorte cela, parce que ça ne mourra jamais. […] Il y a une grosse mode ; les jeunes se réapproprient la musique des années 1980, il y a une curiosité sur ce qui se faisait à l’époque. Moi, j’y vois une grosse porte ouverte.
En répétition, nous sommes une belle gang de clowns! À la première lecture, nous avons ri, […] tout le monde était dans le bon siège dès la première lecture. Je ne dis pas que nous étions tous parfaits, mais nous avons eu beaucoup de plaisir. », continue-t-il.
Il termine en parlant de ses projets précédents : « Il y a un projet dont on me parle encore, tous les jours je me fais parler de Radio-Enfer et ça fait 25 ans que l’on a enregistré ça, c’est magique! […] J’ai beaucoup aimé Fortier, quand j’ai fait Fortier, je ne pouvais pas croire que je participais à une telle série d’une si grande qualité. […] Donc, Fortier et Radio-Enfer sont deux projets marquants. Puis, Ladies Night que l’on a fait au théâtre qu’on a fait pendant 18 ans. »
Les deux interlocuteurs concluent l’entrevue en disant que l’on n’est pas près de voir Symphorien nu, en faisant référence à Ladies Night.
Allez-vous vous offrir des billets? Vous le savez déjà, nous on y sera!
