C’est en interrogeant des jeunes détenus de sexe masculin dans un centre de détention en Pennsylvanie que des sociologues de PennState ont réalisé les conséquences de la négligence physique pendant l’enfance.
Ce serait le plus grand prédicateur d’un futur comportement violent, écrit Science World Report.
Bien que la violence physique soit un facteur clé du comportement violent, la négligence physique influence encore plus cette probabilité chez les garçons devenus adolescents. C’est ce que révèlent les résultats présentés à la réunion annuelle de l’American Sociological Association à San Francisco.
Les gamins qui ont manqué de nourriture, ont été mal vêtus et n’ont pas été soignés chez un médecin sont plus susceptibles de devenir violents à l’adolescence que les petits qui ont été bien entourés ou même ceux qui ont été victimes de violence physique.
Selon les chercheurs, même si cela peut paraître paradoxal, l’absence de soins peut être pire que la violence physique, car cette dernière, contrairement à la négligence, donne une « forme d’attention » au jeune.