Plusieurs stations de ski ont déjà connu de mauvaises saisons et parfois même des saisons désastreuses. Pourtant, s’il y a bien un point commun dans la réussite ou l’échec d’une saison de ski, c’est la quantité de flocons qui tombent et la température qui sévit.
Ce deuxième hiver qui s’amorce à la suite de la pénible débâcle boursière et de la récession qui s’en est suivi semble faire craindre le pire, mais les propriétaires des stations de ski préfèrent prier pour une température clémente et des chutes de neige généreuses.
Comme l’explique Parker Riehle, président de l’association de ski du Vermont aux États-Unis, « à la fin de la journée, tout dépendra toujours de la neige. » Chez Karl Stone, le directeur marketing pour le ski dans l’État du New Hampshire, on retrouve sensiblement le même son de cloche : « S’il neige, il semble que l’on s’en tire toujours bien. »
Au Québec, le même phénomène s’est toujours produit, les chutes de neige et la température étant toujours les facteurs déterminants dans le succès d’une saison. De plus, une récession garde les gens au pays un peu plus et ceux-ci se rabattent sur le tourisme local, dont font partie les centres de ski.